« Bon Dae, tu bouges, un de ces jours on va vraiment être à la bourre ! » Lançait mon frère de l’entrée du loft. C’était lundi, et il ne fallait pas me brusquer. Oui, en effet, tous les week-ends, mon frère et moi on rentrait au loft pour s’occuper du linge et en profiter pour faire la fête :p De toute façon, les dortoirs fermaient à dix heures le samedi. Enfin, là n’était pas la question. Je m’activais afin de ne pas arriver en retard. On arriva juste à temps pour pouvoir prendre nos affaires dans nos casiers respectifs et aller en cours. Le cours se passa sans encombre, et à dix heures et demie, on avait fini les cours la matinée. Avec les filles on avait eu envie d’aller en ville s’acheter un petit déjeuner, et en rentrant aller au foyer pour en profiter, à ses heures il n’y a personne. « Non mais tu as vu sa tête à l’autre ?! » Lâchait la première alors que j’acquiesçais « Non, mais c’est affr … » « Merde ! J’ai oublié mes affaires dans ma valise ! » Lançait alors mon autre complice, ouah, mauvaise idée ça ! Il va falloir qu’elle convainque le surveillant de lui ouvrir la porte. Chose impossible ! « Vous m’accompagnez, l’autre va me tuer ! » « Bien sûre ! » « Oh non, trop la flemme ! » Dis-je alors en continuant de marcher en direction du foyer. « Tu changes pas ! Tu nous gardes une place hein ! » Me hurla l’une et c’est aussi en hurlant que je lui répondais « Bah non, je vais m’allonger sur tous les canapés du foyer pour que vous n’ayez aucune place ! »
Sur ces derniers mots j’ouvrais la porte de ce dernier à la voler, oui, dans le genre entré discrète, je suis la championne. Ironie quand tu nous tiens. Au premier coup d’œil, le foyer était vide, mais une voix me fais alors remarquer que je n’étais pas seule « Tiens, mademoiselle Strauss. » Cette voix, remarquable entre mille, un accent très prononcé, je ne connaissais que deux personnes avec cet accent serbe. Natalya, récemment arrivée, et Daemon, la voix étant masculine, d’après mes conclusions de détective en herbe, cela ne pouvait être que Daemon. Ce dernier était avachi sur un canapé, la clope au bec ! « Arrête donc de fumer ! » Lui lançais-je en souriant avant d’aller m’installer sur le canapé en face. Vu ma discrétion, il savait que j’allais être bientôt rejoint par les filles, mais entre-temps, on allait pouvoir discuter un peu, je l’aimais bien cet idiot, même si l’on passe notre temps à se foutre sur la gueule.

« Arrête donc de vouloir me faire arrêter. » Un léger rire sorti de ma bouche. Il n’avait pas tort, mais j'aimais bien l'embêter. « Arrête donc de vouloir que j'arrête de te dire d'arrêter ! » Walhalla, sa c'est de la phrase, même moi je ne suis pas sure de l'avoir comprise. Mais on s'en fiche, en fait, non ?! J'avais ensuite lancé négligemment mon sac sur le canapé en face de celui ou ce trouvais Dae. Ce dernier venait de se réinstaller correctement. « Elles sont où tes copines ?! » Me demanda-t-il. C'est vrai que vu le bordel qu'on a foutu dans le couloir, il était impossible que personne ne nous ai entendu. « Elles avaient oublié un truc, elles arrivent. Pourquoi ça t'intéresse ?! » Lui demandais-je alors en m'installant dans le canapé pendant que Daemon allait jeter sa clope. Je ne comprenais pas les fumeurs, en quoi cette chose qu'il ingurgitait leur faisait du bien ?! A part les tuer à petit feu, ça ne servait à rien. Certes il faut bien mourir un jour, mais autant que ce soit d'une meilleure façon. Enfin, je sortis des affaires de mon sac, dont mon téléphone pour envoyer quelques SMS..

« Ferme là, Dae’. » C’est la shoulders dance, youp youp ! Je l’es tué avec ma phrase complètement incompréhensible. Purée je m’aime ! Evidement, un éclat de rire sorti de ma bouche, j’adorais ça, oui c’était toujours comme ça avec Dae. On se cherchait des noises, et c’était au premier qui prendrais la mouche qui perdrais. Ou qui s’énerverais. Enfin bref, dès que je sortais ce genre de phrase, il comprenait plus rien et n’avais qu’une attaque, la mesquinerie et me demander de me taire, en plus vulgaire. . « Comment vas-tu ?! » Lui demandais-je alors avant de m’installé. « Elles sont plutôt pas mal. » Tiens c’est bizarre mais cela ne m’étonne pas le moins du monde venant de lui. En même temps il avait été soft, j’aurais pensée qu’il aurait dit autre chose, mais c’est peut-être la non présence de ses petits camarades de jeux qui faisait leur effet. « T’es vraiment pas croyable ! » Lui dis-je alors, sachant ou il voulait en venir dans cette phrase. Je m’étais alors installé sur un canapé, j’avais sorti mon portable afin d’envoyer des messages, complètement absorber. « Tu n’as pas cours ?! » Es-ce du sarcasme dans sa voix ?! Non, il me demande vraiment si j’ai pas cours. Le pire c’est que la question n’avait aucun sens puisse que j’étais l’élève la plus sérieuse possible au monde que l’on puisse trouver et que j’avais forcément pas cours. « Si, Si ! J’ai cours, tu ne le remarque pas ?! Je m’éclate en cours de gestion la ! » Dis-je avec un grand sourire. Sarcasme quand tu me tiens, tu ne me lâche plus.