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 we're one and the same ◮ evannah.

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MessageSujet: we're one and the same ◮ evannah.   we're one and the same ◮ evannah. Icon_minitimeSam 12 Jan - 2:18

WE'RE ONE AND THE SAME ► La sonnerie annonçant le premier cours de la journée venait de retentir. La plupart des étudiants étaient déjà installés en classe, en attendant le professeur. Dès 8h, nous démarrions par un cours de chant. Cela nous évitait de nous endormir dès notre arrivée, mais ça, c'était sans compter sur Evannah... Quand notre professeur entra dans la salle, il nous annonça le programme des deux heures à venir. A savoir que nous ferions des exercices par équipe de deux, mais aussi que dans un premier temps, il nous ferait un cours magistral sur l'histoire de la musique. Cette seconde option était déjà bien moins intéressante. Installée à côté de ma meilleure amie, nous sortions nos affaires, pas franchement emballées par le sujet. Notre professeur commença alors, sans attendre davantage, à nous déblatérer son charabia d'une voix bien monotone. Il n'en fallut pas plus à Eva pour s'endormir sur sa table. Je n'avais pas immédiatement fait attention à la chose, et quand enfin je la remarquais, je ne pu m'empêcher d'avoir un petit rire. Ma meilleure amie était irrécupérable, mais je l'aimais comme ça après tout. Je ne le réveillais pas tout de suite, pensant que je ne le ferais qu'une fois que nous devrions passer aux exercices en binômes. Autant la laisser profiter d'un peu plus de sommeil, pour rattraper sa nuit, puisqu'elle en avait visiblement besoin. Quand je compris enfin que l'heure de torture touchait à sa fin, je m'empressais de réveiller ma meilleure amie, voulant lui éviter de se faire repérer. Il était inutile qu'elle profite d'une sanction pour avoir dormi un peu. Je commençai à la secouer doucement et voyant que ça n'avait pas grand effet, je la poussais un grand coup dans la panique, car je voyais le professeur se diriger vers nous. Sauf que mon mouvement, partant d'une bonne intention à la base, se révéla sec et eut pour effet de faire basculer Evannah par terre. Cette dernière se réveilla dans une situation assez bizarre d'ailleurs, et ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait, ce que je remarquait au regard qu'elle m'adressait. « Mademoiselle Riley ! Ce sera 2h de retenue pour avoir dormi pendant mon cours ! Ce n'est pas de cette façon que vous obtiendrez votre diplôme. Vous mettrez donc ces heures prochaines à profit pour me parler de ce que nous avons vu ce matin ! » s'exclama le professeur. J'adressais un regard compatissant à ma meilleure amie. La pauvre allait bien s'emmerder à faire ça, vu qu'elle n'avait rien écouté en plus. Je n'eus même pas le temps de m'adresser à elle qu'on la dirigeait déjà en dehors de la salle. Je soupirais face à la situation actuelle. J'allais m'ennuyer de mon côté aussi maintenant. Et comme j'étais vexée, je n'avais pas l'intention de me laisser faire. Voilà qu'on voulait m'attribuer un autre partenaire pour les exercices de chant. Je n'avais jamais fait ça avec personne d'autre qu'Eva, et je n'avais pas l'intention de commencer aujourd'hui. « Je ferais ça quand Eva sera revenue, je n'ai pas envie de travailler avec quelqu'un d'autre, puisque je ne ferais aucun effort de toute façon » déclarais-je, têtue, et voulant tenir tête à mon professeur. C'est seulement après dix minutes de tentatives non concluantes, qu'il décida de m'envoyer en retenue à mon tour. Enfin une idée qui m'arrangeait. Je débarquais alors un grand sourire aux lèvres et me plantais dans l'embrasure de la porte de la salle, où dans le fond, j'apercevais Eva affalée sur sa table telle une larve.
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Kellin J. Holloway
Kellin J. Holloway
feat : nina perfect agdal.
Pseudo : anaëlle.
Souriez, dites cheese : et bah ma tête, elle est très chouette.
Âge : vingt ans et toutes mes dents resplendissantes de blancheur grâce au pouvoir incomparable de colgate et du fil dentaire. testé et approuvé par kellin jane holloway.
Statut : officiellement, je suis en couple avec esteban, du moins, tout le monde le crois (on est des trop bons acteurs keskia, j'exige mon oscar moi, oh !) mais en vrai de vrai, je suis free, becoz j'ai tout compris. ou pas. parce qu'au final ça m'arrange pas vraiment.
Etudes : théâtre.
Jukebox : mcfly, that's the truth + paramore, ain't it fun + lady gaga, gypsy.
Points chance : 11
These little things : we're one and the same ◮ evannah. 714038crackkellin15 i don't really feel the same about us in my bones.

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MessageSujet: Re: we're one and the same ◮ evannah.   we're one and the same ◮ evannah. Icon_minitimeDim 13 Jan - 18:12

we are one and the same,
Franchement, qui était l’abruti qui avait décrété que les cours pourraient débuter dès 8h du matin ? Si je le retrouve un jour celui-là, je vous jure que je lui fais la peau. C’est vrai, c’est pas humainement surmontable, ça ! J’avais un mal fou à me raisonner pour me coucher tôt, et chaque matin, j’en pâtissais. Heureusement que ma meilleure amie était là pour me soutenir. Cependant, cette fois-ci, sa présence n’avait pas été assez efficace, si j’en jugeais par la tournure qu’avaient pris les choses. Cela faisait à peine quelques minutes que le cours avait commencé que déjà je me retrouvais affalée sur la table, prête à retourner dans les bras de Morphée. Il fallait dire que les cours magistraux n’étaient pas souvent les bienvenues, et encore moins à cette heure. Evidemment, le résultat ne se fit pas attendre : je m’étais endormie comme une masse. J’étais bien partie pour rattraper mon sommeil en retard jusqu’à ce que je ne me fasse secouer tel un milkshake par ma très chère meilleure amie. Je mis quelques secondes à réaliser que cette secousse sismique ne venait pas de mon rêve, mais bel et bien de Katarjina qui, si j’avais tout compris, tentait de me réveiller tant bien que mal. Si celle-ci arriva à ses fins, elle n’avait visiblement pas mesuré sa force puisque grâce à elle, j’eus un contact privilégié avec le parquet de la salle de cours. Dans un fracas, je m’étalais au sol. Wow, la prochaine fois que tu veux frapper quelqu’un, fais du catch ! m’exclamai-je à l’intention de ma meilleure amie avant de m’apercevoir que le professeur se tenait debout, à quelques centimètres de moi. Ces chaussures italiennes moyenâgeuses qui se trouvaient pile devant mon nez, je les aurait reconnues entre mille. Et puis, il fallait dire qu’aucun de mes camarades de classe n’aurait osé porter ces… hontes de la mode. Enfin bref. Ni une ni deux, je me redressai pour faire face à mon professeur, sans dire un mot. « Mademoiselle Riley ! Ce sera 2h de retenue pour avoir dormi pendant mon cours ! Ce n'est pas de cette façon que vous obtiendrez votre diplôme. Vous mettrez donc ces heures prochaines à profit pour me parler de ce que nous avons vu ce matin ! ». Je m’en serais doutée. Je dormais pas, je testais les lois de la gravitation. L’attraction universelle, le mouvement des corps célestes, vous savez, me justifiai-je. D’ailleurs, si vous voulez mon avis sur la question, Isaac Newton avait de bonnes théories, continuai-je avant de me rassoir. Pour toute réponse, le professeur me fusilla du regard. Le silence qui s’installa alors me mettait plutôt mal à l’aise. Vous devriez investir dans le matériel parce que j’ai connu des chaises plus stables, avouai-je à l’homme qui se tenait devant moi, droit comme un « i » et impassible. « Mademoiselle, relevez-vous ! Ayez l’obligeance de ne pas jouer avec mes nerfs et d’aller en salle de retenue… tout de suite. » Je me redressai tel un ressort. Alors qu’il haussait le ton, je préférais m’exécuter. Je devais avouer que je n’en menais pas large en vérité. J’attrapai mes affaires que je fourrai rapidement dans mon sac de cours et traversa la salle jusqu’à la porte. Je fis un signe discret à Kat’ afin de lui faire comprendre qu’on finissait la fin de l’heure en sms. Ben oui, une seconde sans parler à ma meilleure amie et j’ai le cafard, moi. Complètement déprimée, je traversais le grand couloir en direction de la salle de colle, chemin que je ne connaissais que trop. Quand je pénétrai dans la salle en question, un homme d’environ une cinquantaine d’année me scruta de haut en bas par-dessus ses lunettes -qui, soit dit en passant, étaient si grandes qu’elles lui recouvraient le visage- avant de me faire signe d’aller m’installer à une table. Je m’exécutais en trainant des pieds. Evidemment, je pris possession de l’une des tables qui se trouvait au dernier rang, jetant un regard furtif aux deux élèves qui étaient présents. Je ne les connaissais apparemment pas. Je jetai mon sac au sol, un air dépité sur le visage. « En silence ! », m’ordonna le surveillant sans me quitter du regard. Pardon, m’excusai-je faussement après avoir lâché un énorme soupir qui avait dû se faire entendre dans tout le bâtiment. Il s’agissait désormais de trouver la motivation afin de faire ce que le prof m’avait demandé de faire. Pour être honnête, je n’avais aucune idée de la manière dont j’allais m’en sortir. J’ignorais totalement de quoi nous avions parlé en cours. Je m’apprêtais à m’affaler de nouveau sur ma table, lorsque je vis une silhouette se dessiner dans l’embrasure de la porte. Cette silhouette, elle m’était familière, tout autant que le petit sourire satisfait qu’arborait la jeune fille en question. A mon tour, je me mis à sourire, et lui indiquai du regard la table vide qui se trouvait à ma droite. Sans que le surveillant de s’aperçoive de quoi que ce soit, ma meilleure amie vint donc me rejoindre et sortit ses affaires, faisant mine de travailler. Je fis de même. Quelques minutes plus tard, après avoir jeté un œil au surveillant pour m’assurer qu’il ne nous regardait pas, je me décidai à aborder Katarjina. Psst, Kat ! l’appelai-je discrètement. J’attendis qu’elle pose son regard sur moi avant de poursuivre. Qu’est-ce que tu fous là ? Je ne m’attendais pas à ce qu’elle ne me rejoigne ici, et je me demandais comment elle s’y était prise. Quoi qu’il en soit, j’étais bien contente de la retrouver là.
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MessageSujet: Re: we're one and the same ◮ evannah.   we're one and the same ◮ evannah. Icon_minitimeMar 22 Jan - 1:33

WE'RE ONE AND THE SAME ► Soyons honnêtes et disons clairement que les cours du matin n'étaient pas nos préférés. Nous étions à peine levées et réveillées, qu'il fallait déjà être au taquet et se concentrer sur quelque chose qui ne nous intéressait pas forcément. Autant dire que c'était plutôt difficile à réaliser. Bref, très vite, je m'étais donc aperçue que ma meilleure amie n'avait pas mis de temps à tomber dans les bras de Morphée. N'étant pas au premier rang, je n'avais jugé utile de la réveiller, autant qu'elle en profite pour rattraper son sommeil en retard. Sauf que le prof faisait des siennes, et quand il approcha un peu trop rapidement de notre place, j'avais secoué Evannah d'un grand coup pour qu'elle se réveille plus vite. Et ce qu'il se passa, c'est qu'elle se retrouva par terre. Réveillée en sursaut, elle estima que je devrais faire du catch, afin de canaliser mon trop plein d'énergie. Évidemment, notre professeur en profita pour offrir gentiment deux heures de retenue à mon amie, ce qui me faisait soupirer d'avance. J'imaginais déjà la fin du cours, à m'ennuyer comme un rat mort sur ma table. Je savais assez bien ce que ça faisait à vrai dire, parce que ce n'était pas la première fois que ce genre de situation nous arrivait. Mais sans commentaire. Par la suite, quand j'entendis ce que Eva' trouva à répondre au vieux croûton qui nous servait d'enseignant, j’étouffais un rire dans mon bras. En fait, je me disais qu'elle avait de la chance de s'y connaître un peu dans certains domaines, elle pouvait au moins tenter de sauver un minimum les apparences. Mais le mieux fut sans aucun doute, le commentaire qu'elle trouva à faire sur le non-confort des chaises. Elle avait tellement raison. C'était limite impossible d'arriver à dormir correctement sur ces planches de bois, bon d'accord, c'est pas fait pour ça à la base, mais quand même. On serait peut-être plus concentré en étant mieux installé, qui sait. Le prof pressa Eva' afin qu'elle rejoigne la salle de retenue, cette dernière arriva tout de même à me faire signe que le portable serait notre allié pour les minutes restantes. C'était évident que je n'avais plus qu'à me pendre autrement. Et puis, je n'étais décidément pas de bonne composition ce matin là, puisque je refusais catégoriquement de faire mon exercice demandé avec quelqu'un d'autre que ma meilleure amie. C'était elle ma partenaire, et je ne me voyais pas faire ça avec une autre personne. Mon entêtement ne sembla pas convenir à mon enseignant, qui m'envoya en retenue à mon tour. Sauf que ce qu'il n'avait apparemment pas compris, c'est que c'était tout ce que j'attendais en fin de compte. Je ne perdais pas de temps pour rejoindre la salle, et me postais dans l'encadrement de la porte, admirant ma meilleure amie, et attendant qu'elle me remarque. Quand ce fût fait, je vis qu'elle arborait un petit sourire, qui entraîna le mien. Je vins m'installer sur la table à côté d'elle, quand je vis que le surveillant m'adressait un regard de reproches. Il valait mieux que j'évite de faire des vagues si je voulais rester avec elle. Je continuais d'afficher mon sérieux en sortant des affaires de cours. C'est alors que Evannah m'interpella discrètement pour savoir ce que je faisais ici. Un petit sourire se posta sur mes lèvres, avant que je ne lui réponde. « J'ai clairement dit au vieux que je ne ferais ses exercices avec personne d'autre, et que je t'attendais. Et que si il insistait pour me mettre avec un autre partenaire, je ne ferais aucun effort, donc que c'était inutile de perdre du temps pour rien » marmonnais-je, de façon à ce qu'elle entende, mais pour que ça n'arrive pas aux oreilles de notre surveillant. « Je n'allais pas te laisser mourir d'ennui ici toute seule » ajoutais-je, pour lui montrer que j'étais là pour la soutenir, même pendant les heures de colles. Toujours fourrées ensemble, dans les bons, comme dans les mauvais moments. C'était notre devise.
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Kellin J. Holloway
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Pseudo : anaëlle.
Souriez, dites cheese : et bah ma tête, elle est très chouette.
Âge : vingt ans et toutes mes dents resplendissantes de blancheur grâce au pouvoir incomparable de colgate et du fil dentaire. testé et approuvé par kellin jane holloway.
Statut : officiellement, je suis en couple avec esteban, du moins, tout le monde le crois (on est des trop bons acteurs keskia, j'exige mon oscar moi, oh !) mais en vrai de vrai, je suis free, becoz j'ai tout compris. ou pas. parce qu'au final ça m'arrange pas vraiment.
Etudes : théâtre.
Jukebox : mcfly, that's the truth + paramore, ain't it fun + lady gaga, gypsy.
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MessageSujet: Re: we're one and the same ◮ evannah.   we're one and the same ◮ evannah. Icon_minitimeVen 1 Fév - 18:05

we are one and the same,
Pour moi, rares sont les jours qui ont des matins. Il faut dire que dès que j’en ai l’occasion -que ce soit pendant les week-ends ou les vacances- 13h00 est approximativement l’heure à laquelle j’ouvrais les yeux. Et évidemment, vu sous cet angle, il était plutôt compliqué pour moi de me lever à 7h00 du matin pour aller en cours. Autant j’adorais le chant, autant les cours magistraux qui allaient avec était loin d’être ma passion. Je préférais largement la pratique. Mais quoi qu’il en soit, ce matin, il était de notre devoir d’assister à ce cours barbant dans une classe barbante avec ce prof barbant. Heureusement que ma meilleure amie était là pour m’apporter son éternel soutien grâce auquel cette torture sans nom était plus douce. Non, je n’exagère pas du tout, ce n’est absolument pas mon genre. Bref. En tous les cas, cette fois-ci, le soutien de Katarjina n’était visiblement plus de taille, à en juger par cette vague de sommeil qui m’avait submergée. Je ne m’étais même pas sentie m’endormir. En revanche, ce que j’avais clairement senti, c’était le contact du sol. Pour le coup, ce fut un réveil efficace, si ce n’est qu’il était un peut trop tard. En effet, je sentais déjà le regard de reproche que me lançait mon professeur, à quelques centimètres de moi. Compte tenu du nombre de fois où ce genre d’évènement s’était produit, je crois qu’il devait être tout bonnement désespéré par notre cas. Encore une fois, la sanction fut sans appel : direction la salle de retenue pour deux heures. Cela me permettrait de développer le sujet moi-même. Si vous voulez mon avis, je n’aurais pas trop de ces deux heures compte tenu du fait que je n’avais pas suivi un traitre mot de son cours à celui-là. En conclusion, le programme de ces deux prochaines heures serait de me creuser les méninges afin de broder du mieux que je pouvais, ce qui s’annonçait presque aussi palpitant que le cours que j’étais sur le point de quitter. Après avoir tenté de convaincre en vain le professeur que mon attitude était purement scientifique, je rassemblai mes affaires, lui glissa tout de même une petite remarque quant au mobilier que je jugeais vraiment précaire, et fis comprendre à ma meilleure amie que nous restions en contact via nos portables. Je dévalai ensuite les escaliers de l’amphithéâtre et regagnai le couloir, puis la salle de colle. A cette heure-ci, les couloirs étaient vides, et j’en profitai pour trainer un peu. J’avais du temps à perdre de toute façon. Après quelques minutes, je me décidai enfin à mettre les pieds dans la salle en question. En trainant, encore une fois, je me dirigeais vers le fond de la pièce afin de m’installer. A ce train-là, la journée promettait d’être longue. Très longue. Du moins, c’est ce que je m’étais imaginée jusqu’à ce que je ne reconnaisse la silhouette de ma meilleure amie dans l’embrasure de la porte… Dieu existe ! Le sourire jusqu’aux oreilles, je la regardai venir vers moi et s’installer à une table non loin de là. Lorsque ce fut fait, je ne pus me contenir plus longtemps et la héla discrètement afin de lui demander des explications quant à sa présence ici. Si j’en croyais ses dires, mademoiselle avait fait sa tête de cochon, ce qui l’avais mené tout droit jusqu’à moi. Je pris un air impressionné. Joli coup, la félicitai-je. J’aurais été vraiment désespérée de rester ici deux heures sans toi. L’horreur, tu te rends compte ? poursuivis-je avant de sortir un crayon de ma trousse afin que le surveillant ne se doute pas que je n’avais aucunement l’intention de travailler. Moi et ma technique « ni vu ni connu j’t’embrouille », c’était une grande histoire d’amour. En plus de ça, ça marche à tous les coups. Bon, ceci dit, t’étais pas obligée de m’envoyer valser comme ça. Contrôle ta force la prochaine fois ma vieille ! fis-je mine de me plaindre. Je sais pas moi… fais du catch, de la boxe, du karaté… j’en sais rien ! Mais trouve quelque chose ! Sans que je ne m’en rende compte, j’avais haussé le ton, assez pour que le surveillant revêche ne me lance un regard qui voulait tout dire. Il valait mieux que je me calme. Il a pas l’air commode, marmonnai-je à ma meilleure amie en designant l’homme en question d’un léger signe de tête avant d’étouffer un rire.
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MessageSujet: Re: we're one and the same ◮ evannah.   we're one and the same ◮ evannah. Icon_minitimeDim 17 Fév - 21:31

WE'RE ONE AND THE SAME ► Encore un bel exploit de ma meilleure amie qui s'était endormie en cours et même si j'avais tenté de la tirer d'affaires quand le prof venait à s'approcher un peu trop d'elle, j'avais rater mon coup. Tant pis, elle n'aurait au moins plus à supporter l'heure qu'il nous restait dans cette salle, à écouter ce cours ennuyeux comme la pluie. Evannah avait tenté de sauver sa peau en expliquant à notre professeur qu'elle faisait une étude sur la gravité ou je-ne-sais-plus-trop-quoi. Et elle en profitait même pour conseiller au personnel de l'université d'investir dans des chaises un peu plus confortables. C'est vrai que ce ne serait sûrement pas négligeable. Mais cela nous amènerait à dormir plus, c'était un fait. Bref, le professeur ne l'entendait visiblement pas de cette oreille, et il envoya ma meilleure amie en permanence pour deux heures de retenue, durant laquelle elle devrait résumer le cours d'aujourd'hui. Cela me semblait bien impossible vu qu'elle n'avait rien entendu pendant son sommeil. J'en tais déjà désespérée d'avance pour elle. Et je ne l'étais que davantage pour moi qui étais en train de me rendre compte que j'allais passer le reste du cours, seule, à m'ennuyer comme jamais. Même s'il avait le portable, rien ne valait une présence à ses côtés. C'est toujours plus motivant quand même. Dès qu'elle fut partie, tout ce que je trouvais à faire était de soupirer. Les activités intéressantes se limitaient franchement, d'un seul coup. Et c'est quand le professeur nous demanda de nous mettre par deux pour faire quelques exercices, que je saisis l'opportunité de me sortir de là à mon tour. J'avais l'habitude de faire tout ça avec Eva' normalement, et il était hors de question que je le fasse avec quelqu'un d'autre, ce que je fis comprendre à l'adulte qui se trouvait face à moi. Voyant qu'il n'arriverait à rien, il m'envoya en retenue à mon tour, ne sachant pas que c'était exactement ce que j'attendais. Je sortais rapidement de la salle, sans demander mon reste. Je n'avais qu'une hâte, celle de retrouver ma meilleure amie, afin de sauver ma matinée et la sienne par la même occasion. D'ailleurs, Eva' fût surprise de me voir et me demanda comment j'avais fait pour atterrir ici également. Je lui expliquais mon plan diabolique, avant qu'elle ne me félicite. « Je sais, je suis très douée » affirmais-je. Il faut dire que j'étais vraiment fière de moi sur ce coup-là. J'aurais dû faire comédienne, je m'en serais pas mal sortie finalement. « Je pense que si ta meilleure amie n'avait été aussi merveilleuse, tu te serais même pendue. Et l'abruti devant nous n'y aurait vu que du feu » déclarais-je, en jetant un regard au surveillant qui était bien trop concentré sur son boulot pour faire attention à nous. On aurait limite pu se faire la malle, sans risquer de se faire prendre. Il avait quand même suffit que je le dise pour qu'il s'intéresse à nous. Je sursautais et suivait l'exemple de ma meilleure amie qui faisait mine de sortir des affaires pour travailler. « Cesse de m'agresser comme ça ou je te filerais pas mes cours. Tu seras donc obligée de te justifier aussi bien que tu le pourras devant le vieux croûton qui nous sert de prof » fis-je, prenant un air énervé, afin de lui faire peur. « Concernant ta proposition là, je ne suis pas très branchée sport de combat en fait. Mais on peut se faire un foot si tu veux, je suis imbattable » me vantais-je. J'imaginais assez bien le match à vrai dire, ce serait sûrement très drôle. « Tu devrais parler moins fort si tu veux pas qu'on soit retenues encore quelques heures de plus » informais-je ma meilleure amie. Elle avait le don de prendre les choses très à cœur des fois, ce qui faisait qu'elle parlait d'un ton un peu plus prononcé qu'elle ne devrait. Et le surveillant ne semblait pas apprécier cela.
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Statut : officiellement, je suis en couple avec esteban, du moins, tout le monde le crois (on est des trop bons acteurs keskia, j'exige mon oscar moi, oh !) mais en vrai de vrai, je suis free, becoz j'ai tout compris. ou pas. parce qu'au final ça m'arrange pas vraiment.
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MessageSujet: Re: we're one and the same ◮ evannah.   we're one and the same ◮ evannah. Icon_minitimeSam 2 Mar - 0:01

we are one and the same,
Le seul point positif dans cette histoire, c’était qu’au moins, je n’avais pas eu à supporter ces deux heures de cours. De toute façon, dès que j’y assistai, c’était fatal. La preuve. Dans l’immédiat, je me disais que j’aurais mieux fait de rester au lit parce que non, il n’y avait pas que des bonnes nouvelles. Si j’avais évité l’ennui mortel de ce cours magistral, j’avais bénéficié de deux belles heures de retenue à la place. A vrai dire, j’étais incapable de dire si c’était mieux ou pire. Tout ce à quoi je pensais, c’était à mon lit que j’avais quitté bien trop tôt. Ceci dit, dans mon lit, il n’y avait pas Kat -c’était un tort d’ailleurs (a)- et c’était sûrement la seule raison qui m’avait poussé à mettre les pieds dans cet amphithéâtre. Malheureusement, mes heures de colle, j’allais devoir les passer seule, en tête à tête avec ma copie-double et ma trousse. J’avais connu plus excitant comme programme. Néanmoins, je n’avais pas d’autre choix que de m’exécuter. Pendant quelques minutes qui me parurent durer une éternité, je ne fis que me morfondre, jusqu’à ce qu’une silhouette familière ne se dessine dans l’embrasure de la porte. Dieu existe ! Ma meilleure amie allait m’aider à surmonter ces deux heures de retenue, et son soutien ne serait pas de trop. Même si la raison pour laquelle elle avait atterri ici m’importait peu, je lui demandai quelques détails par curiosité. Une fois que Katarjina eut terminé de m’expliquer le pourquoi du comment, je la félicitais. Elle avait bien calculé son coup, et moi, ça m’arrangeait bien. Evidemment, Kat’ sauta sur l’occasion pour se vanter et, bien qu’habituellement j’aurais sûrement trouvé quelque chose pour la moucher, je restai silencieuse cette fois-ci, me contentant d’afficher un sourire satisfait. J’étais bien trop contente de sa présence pour l’embêter. Et puis après tout, une fois n’était pas coutume. Je n’aurais pas dit mieux, tu es la perfection incarnée, confirmai-je non sans une pointe d’ironie. Je jetai par la suite un bref regard vers le surveillant qui semblait tout faire sauf nous surveiller, comme l’avait d’ailleurs souligné ma meilleure amie. Le comble pour un surveillant. Tu crois qu’en lui lançant une boulette de papier il prendrait au moins la peine de nous adresser un regard ?, questionnai-je mon amie. Franchement, c’est pas très flatteur. On est pourtant tellement sexy, ajoutai-je en plaisantant et en faisant mine de me recoiffer comme une fille digne de ce nom le ferait pour se mettre en valeur. C’est d’ailleurs ce moment que choisit le surveillant pour relever les yeux vers nous. Tandis que Kat sortait ses affaires après avoir fait un bond -tout sauf discret- sur sa chaise, moi, je restai immobile. Prise sur le fait, je n’avais pas su comment réagir, et, devant mes allures de fausse bimbo, l’homme qui nous faisait fasse se contenta de lever les yeux au ciel avant de vaquer de nouveau à ses occupations. Naturellement, je me tournai vers Kat’, affichant dans le même temps une grimace plutôt significative de comment je me sentais sur le moment : débile. Ce devait être la journée puisque c’était également ce que j’avais ressenti lorsque ma meilleure amie m’avait envoyée valser au sol, quelques minutes plus tôt. C’est pourquoi je lui avait suggérer de se défouler autrement, en faisant du sport par exemple. « Concernant ta proposition là, je ne suis pas très branchée sport de combat en fait. Mais on peut se faire un foot si tu veux, je suis imbattable ». Suite à sa remarque, je la regardai en mode « tu te fous de ma gueule ? » avant de répéter : Du foot ? Avec insistance, je maintenais mon regard. Désolée, je ne fais pas de foot avec des Louboutins, moi, répondis-je alors en reprenant mon allure de pétasse qui s’ignore pas. Je réprimais un léger rire avant de reprendre quelque peu mon sérieux et de poursuivre. Et puis, depuis quand tu sais jouer au foot, toi ? T’arrive même pas à tirer dans les canettes dans la rue, me moquai-je en ouvrant de grands yeux. Franchement, je demandais à voir, c’était sûrement un spectacle à ne pas manquer (et même à filmer et à mettre sur YouTube). Enfin bref. Sans m’en rendre compte, dans le feu de la conversation, j’avais haussé le ton. Katarjina me conseilla alors de parler plus bas, sans quoi nous risquions de passer notre journée en colle. ça va, pardon, m’excusai-je faussement. C’est ta faute aussi, terminai-je dans le seul but d’avoir le dernier mot. Il était évident que ma meilleure amie n’avait rien à voir là-dedans, mais avec moi, les coupables, c’était toujours les autres.
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MessageSujet: Re: we're one and the same ◮ evannah.   we're one and the same ◮ evannah. Icon_minitimeMar 12 Mar - 14:08

WE'RE ONE AND THE SAME ► Ma meilleure amie s'était endormie en cours, car il fallait bien l'avouer, c'était difficile de faire autrement, surtout le matin quand on commence si tôt. Toujours est-il qu'elle s'était fait grillée par le prof, bien que j'ai essayé de lui éviter ce problème. Je n'avais fait qu'aggraver la situation peut-être bien. Réveillée un peu brusquement, elle avait fini son séjour sur le sol. Mais elle ne perdait pas la face, puisqu'elle trouvait encore à redire quant au confort de nos sièges de classe. C'était tout elle ce genre de choses, mais je l'admirais aussi pour ça. Toutefois, Evannah avait bénéficié de deux heurs de retenue, et je ne comptais pas finir le cours seule. J'avais donc fait tout mon possible pour la rejoindre, ce qui ne fût pas bien difficile. D'ailleurs, quand elle me retrouva, elle avait l'air particulièrement ravie. Je ne me gênais pas pour lui faire savoir que si je n'avais pas été si merveilleuse en tant que meilleure amie, elle aurait peut-être eu dans l'idée de se prendre, ce qui n'était pas brillant. La demoiselle confirma mes dires avec une pointe d'ironie non masquée, ce qui lui valu un petit bonjour de ma langue, qui ne l'entendait pas de cette oreille. Je faisais alors une remarque sur notre surveillant qui ne portait pas bien son nom. En effet, il nous regardait à peine, c'était à se demander si il s'était seulement rendu compte qu'il n'était pas tout seul dans la salle. Et là, ma meilleure amie commençait avoir des idées bizarres. Lancer des boulettes de papier à un surveillant, elle avait le goût du risque, mais c'est que ça pouvait être en fait. « Je suis partante » commençais-je. Et voyant que rien ne se passait après quelques secondes, je reprenais : « Bah qu'est-ce que t'attend ? Je te regarde ». Si Evannah n'avait pas compris mon histoire, elle allait vite la comprendre. Moi, j'attendais de rigoler en la voyant mettre ses idées en pratique, ce qu'elle ne semblait pas faire pour le moment. Mais je ne comptais pas me mouiller là-dedans, du moins pas pour l'instant, c'était son idée après tout. Par la suite, elle enchaînait en me disant que ce n'était pas du tout flatteur pour nous. C'est bien vrai, c'est pas comme si on était vraiment moche à regarder. Même pas un regard, une attention, rien du tout. C'était à douter de son hétérosexualité (a). Ou alors, il fallait que l'on joue de nos charmes davantage. Ceci dit, pas le temps de réfléchir plus longtemps à la question. Le surveillant avait relevé le nez pour pour tomber sur Eva' qui se mettait en avant pour se faire remarquer. Assistant à cette scène, j'abaissais ma tête que j'enfouissais dans mes bras sur la table, ne pouvant pas retenir un éclat de rire. Je vous jure que c'était à voir. Et la mine que la brunette m'afficha juste après n'était pas moins merveilleuse. Afin d'évacuer mon trop plein de dynamisme qu'elle avait dû remarquer ce matin quand je l'avais envoyée valser au sol, elle me proposa le sport de combat. Ce n'était pas vraiment ma tasse de thé, j'aimais autant le foot à ce tarif-là, ce que je lui fis savoir. « Bien que cela puisse te surprendre, et je remarque donc que tu doutes de mes talents ce qui me vexe, j'ai passé mon enfance entourée de mecs. Alors le foot n'a aucun secret pour moi » affirmais-je, en la regardant l'air de dire 'tu l'attendais pas celle-là'. Enfin bon, ma meilleure amie parlait trop, c'était une certitude. Elle prenait même un peu trop ses aises, comme si on était dans son salon. Je lui faisais vite remarqué de baisser le volume si elle ne voulait pas se faire rappeler à l'ordre. Évidemment, c'était de ma faute si elle parlait fort, quelle surprise. « Je me demande souvent comment tu ferais pour justifier tes conneries si je n'étais pas là » soupirais-je. Elle avait toujours la fâcheuse tendance de m'accuser de tous ses torts. Alors sans moi, elle se retrouvait toute seule avec eux.
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Kellin J. Holloway
Kellin J. Holloway
feat : nina perfect agdal.
Pseudo : anaëlle.
Souriez, dites cheese : et bah ma tête, elle est très chouette.
Âge : vingt ans et toutes mes dents resplendissantes de blancheur grâce au pouvoir incomparable de colgate et du fil dentaire. testé et approuvé par kellin jane holloway.
Statut : officiellement, je suis en couple avec esteban, du moins, tout le monde le crois (on est des trop bons acteurs keskia, j'exige mon oscar moi, oh !) mais en vrai de vrai, je suis free, becoz j'ai tout compris. ou pas. parce qu'au final ça m'arrange pas vraiment.
Etudes : théâtre.
Jukebox : mcfly, that's the truth + paramore, ain't it fun + lady gaga, gypsy.
Points chance : 11
These little things : we're one and the same ◮ evannah. 714038crackkellin15 i don't really feel the same about us in my bones.

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MessageSujet: Re: we're one and the same ◮ evannah.   we're one and the same ◮ evannah. Icon_minitimeVen 15 Mar - 17:52

we are one and the same,
Ce qui devait arriver arrive : après m’être endormie en plein cours sans meme m’en apercevoir, j’avais été envoyée illico en sale de retenue par notre professeur qui n’avait pas été compatissant pour un sou. Il fallait dire que de son côté, il était toujours très en forme même à cette heure-ci, et j’ignorais bien par quelle miracle c’était possible. De toute façon, je n’avais pas le temps de réfléchir à cette question aussi existentielle que philosophique puisque j’allais devoir suivre les instructions à la lettre, à savoir, écrire une dissertation complète sur le sujet du cours qui était… En fait, je ne savais même pas de quoi pouvait bien parler ce fichu cours. Ça me faisait une belle jambe. Quoi qu’il en soit, je n’avais pas d’autre choix que de regagner la salle de colle sans plus d’explications. D’ailleurs, je crois que la tête de trois mètres de long que je tirais était plutôt significative de mon état d’esprit actuel. Autrement dit, j’étais désespérée, et c’était lisible sur mon visage. Du moins, c’est l’état dans lequel je me trouvais les cinq premières minutes. Mon humeur changea radicalement lorsqu’une autre personne pénétra dans la salle : ma meilleure amie, Kat. Mes lèvres s’étendirent -presque à l’infini- dès lors que je compris que la jeune fille avait dû faire des pieds et des mains pour me rejoindre ici. C’est d’ailleurs ce qu’elle confirma par la suite en me racontant le pourquoi du comment. Franchement, elle était forte. Si j’étais plus que ravie de la retrouver, je me demandais bien si le surveillant l’avais au moins remarqué, ce qui n’était pas si sûr. N’écoutant que mes idées farfelues, j’avais donc suggéré à Kat’ que nous lui envoyions quelques boulettes de papier, histoire de lui rappeler notre présence, et accessoirement de le faire travailler un peu. Après tout, c’était quand même bien pour nous surveiller qu’il était payé, non ? Par ailleurs, ma meilleure amie semblait totalement partante. « Bah qu'est-ce que t'attend ? Je te regarde » Avec de grands yeux ronds et une légère grimace, je restai immobile, les yeux rivés sur la jeune fille qui me servait de de meilleure amie. A d’accord, t’es comme ça toi ? Sans même attendre qu’elle ne me réponde, je sortis une feuille de mon trieur et la chiffonnait de manière à former une boule avant de l’envoyer sur Katarjina. C’est bon ? Le spectacle t’as plu ? la questionnai-je avant d’essayer tant bien que mal de réprimer un rire. T’es qu’une poule mouillé ! Ajoutai-je en lui tirant la langue avant de poursuivre. Heureusement que t’es une belle gosse, c’est bien pour ça que je ne me débarrasse pas de toi. Evidemment, la vérité c’était que je l’aimais trop pour la laisser tomber, mais ça, je le gardais pour moi. C’était pas drôle sinon. Et puis de toute façon, au plus profond d’elle, elle devait bien le sentir, c’était l’essentiel. En revanche, de son côté, j’en venais à me demander s’il elle m’aimait vraiment. A en juger par son comportement, ce qu’elle aimait c’était surtout se moquer de moi. Aussi, lorsque le surveillant décrocha son attention de moi, je fusillai aussitôt ma meilleure amie du regard. Tu sais quoi ? Tu ne mérites même pas d’être mon amie ! grognai-je d’une mine boudeuse. Le prochaine fois, je m’abstiendrai de lui donner des conseils. Parce que oui, elle en avait bien besoin visiblement, et ce dont elle avait encore plus besoin, c’était de se défouler ailleurs que sur moi. Je lui avais donc suggéré de faire un sport de combat, mais Kat’ préférais se contenter e faire du foot si j’en croyais ses propos. « Bien que cela puisse te surprendre, et je remarque donc que tu doutes de mes talents ce qui me vexe, j'ai passé mon enfance entourée de mecs. Alors le foot n'a aucun secret pour moi » Je levai les yeux au ciel. ça va la vieille, pas la peine de radoter, je connais ta vie par cœur ! m’exclamai-je en riant. D’ailleurs, j’avais à peine remarqué que j’étais un peu trop bruyante et, lorsque ma meilleure aie me le fit remarquer, je ne pus m’empêcher de lui rejeter la faute, comme à mon habitude. En fait, Katarjina était un peu mon bouclier personnel. « Je me demande souvent comment tu ferais pour justifier tes conneries si je n'étais pas là » Et ben justement, ça, c’est la seconde raison pour laquelle je te garde, ironisai-je tandis qu’un sourire satisfait se dessinait sur mes lèvres.
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