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| (dànhae) bande de chacals, vous allez crever comme des chacals ! quoi, on dit des "chacaux" ? | |
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Dànhae-Lys O’Donnel feat : chloe norgaard. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : vingt ans. lorie disait qu'à vingt ans on est invincible m'enfin on est surtout imbécile en fait. Famille : noah (j'ai pas de chance, je sais, poisseuse jusqu'au bout). Jukebox : nickelback, someday + bon jovi, living on a prayer. Points chance : 9 These little things : ça arrive, calmos oh.
| Sujet: (dànhae) bande de chacals, vous allez crever comme des chacals ! quoi, on dit des "chacaux" ? Mer 16 Avr - 22:12 | |
| Dànhae-Lys O'Donnel featuring Chloe Norgaard NOM : o'donnel. PRÉNOM(S) : dànhae-lys, c'est le prénom que mes parents biologiques ont quand même pris la peine de me donner avant de m'abandonner (moïse sors de ce corps). d'après le peu d'informations que j'ai, ma mère était polonaise, d'où le prénom dànhae (et niquez vos races avec la tribu de dana ) DATE ET LIEU DE NAISSANCE : écrire ici. ORIGINES : polonaises. ORIENTATION SEXUELLE : homosexuelle. STATUT CIVIL : en célicouple. nan en fait, je suis célibataire mais anormalement possessive avec une certaine personne. j'ai un peu trop tendance à croire qu'elle m'appartient. FAMILLE : des parents adoptifs adorables et un frère chiant mais attachant, ça compense m'voyez. ÉTUDES/MÉTIER : j'sais pas encore, je réflexionne. QUARTIER : shoreditch (east end). GROUPE : tower bridge. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTE ? inventé, ma cervelle est en ébullition. AVATAR : chloe norgaard, la swaggance. | |
CARACTÈRE : ça vient hé. MANIES : je fais une collection de blagues carambar • j'aime les personnes qui savent me faire rire • j'écoute toujours la musique quand je suis seule dans les transports en commun • j'adore me promener sous la pluie • le soir, je regarde souvent le ciel étoilé de la fenêtre de ma chambre • je passe le plus clair de mon temps dehors mais dans des coins isolés lorsque je dessine • ma chanson préféré est "stairway to heaven" de led zeppelin • je déteste me coucher tôt, et rares sont les fois où je me lève tard • je ferais tout et n'importe quoi pour les gens que j'aime • je n'aime pas le café mais j'adore le chocolat chaud • j'adore manger la pâte à tartiner à la cuillère • ma chambre est un véritable bordel • je bouffe comme une grosse vache • je me mords toujours la lèvre inférieure quand je suis anxieuse • je passe mon temps à chanter, même si selon mon frère je chante comme une casserole • je ne suis pas très bonne à l'école, mais c'est uniquement parce que je ne fais aucun effort • je suis une véritable pile électrique doublé d'un moulin à paroles.
Dernière édition par Dànhae-Lys O’Donnel le Sam 19 Avr - 14:20, édité 1 fois |
| | | Dànhae-Lys O’Donnel feat : chloe norgaard. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : vingt ans. lorie disait qu'à vingt ans on est invincible m'enfin on est surtout imbécile en fait. Famille : noah (j'ai pas de chance, je sais, poisseuse jusqu'au bout). Jukebox : nickelback, someday + bon jovi, living on a prayer. Points chance : 9 These little things : ça arrive, calmos oh.
| Sujet: Re: (dànhae) bande de chacals, vous allez crever comme des chacals ! quoi, on dit des "chacaux" ? Mer 16 Avr - 22:13 | |
| I want you to hit the pedal show me you care | |
CHAPITRE I
J’ai douze ans aujourd’hui. Pourtant, j’ai connu des anniversaires meilleurs. Celui-ci restera gravé dans ma mémoire pour toujours, je crois, mais pas de la manière dont je l’aurais espéré. Mon gros ours en peluche semblait me regarder avec les grosses billes noires qui lui servaient d'yeux. Je me plaisais à imaginer y lire de la compassion, parfois de la tendresse même. Il était un peu comme mon meilleur ami, mon confident, mon copain imaginaire ; un peu de tout ça à la fois. Pourtant cette fois, sa seule compagnie n'avait pas suffit à me faire oublier tout le reste. Mes parents ne sont pas mes parents, finis-je par lui avouer au creux de son oreilles dont la douceur me rassurait quelque peu. T’y comprends rien toi non plus, hein ? Tu vois, mes parents - mes vrais, je veux dire - ils ne voulaient pas de moi. Tu crois que c’était trop difficile pour pour eux de m’aimer ? Tu crois que mes « faux » parents ont réussi, eux ? Ou est-ce qu’ils ont fait semblant ? Papa m’a dit que j’étais assez grande maintenant pour que je sache la vérité, pour que je puisse comprendre. Il s’est trompé, j’y comprends rien. Absolument rien. J’essaie juste de m’y faire. Une larme dévala l'une de mes joues, et je fis mon possible pour ravaler les suivantes, en vain. Maman n’a pas cessé de répéter qu’elle m’aimait, elle sanglotait comme une petite fille. J’ai envie de la croire. Je te jure qu’elle avait l’air sincère. C’était pas des faux sanglots comme dans les films. Je crois qu’elle aurait vraiment aimé que je sois sa fille. Tu sais ce qu’ils m’ont dit ? Ils m’ont dit que les vrais parents, ce sont ceux qui élèvent, qui éduquent, qui s’intéressent, qui aident, qui partagent… et par-dessus tout, ce sont ceux qui aiment. Malgré les quelques pleurs silencieuses qui n'avaient pas cessé, un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Contre toute attente, c'était un sourire sincère, même si j'avais le coeur lourd. Au fond, je suis peut-être pas si bête que ça, parce qu’en mon for intérieur, je sais qu’ils ont raison. C’est un peu surréaliste pour moi, mais finalement, je ne leur en veux pas. Je les aime en tant que parents, je les aime pour ce qu’ils sont, et eux, ils m’aiment aussi. Tout comme mon frère. C’est le plus important, non ? Le temps d'une fraction de seconde, je crus apercevoir mon ours en peluche sourire lui aussi. Evidemment, ce n'était pas le cas. Oui mais au fond de me coeur, je savais que s'il avait pu, il l'aurait fait. Parce que je n'étais pas malheureuse. Je les aimais du plus profond de mon coeur.
CHAPITRE II
Assise dans mon lit d’hôpital, adossée à mon oreiller, cela devait bien faire dix bonnes minutes que je m’amusais à faire tournoyer mon stylo avec mes doigts. Les murs blancs m’angoissaient. Les draps trop bien repassés m’angoissaient. La porte close m’angoissait. Le silence de mort m’angoissait. Bref, tout ici m’angoissait. De manière machinale, je lâchai un soupir et me décidai à ouvrir ce fichu carnet pour en noircir enfin la première page de mes mots. « Cher journal. C’est bien comme ça que je dois commencer, hein ? C’est ça la norme, pas vrai ? Apparemment, maman veut absolument me faire entrer dans un moule. C’est elle qui t’a offert à moi, va savoir pourquoi. Sûrement parce que les filles de mon âge font toutes ça. C’est ridicule. Je n’ai aucune envie d’écrire. C’est vrai quoi, j’ai pas besoin de toi. Je ne suis pas comme toutes ces midinettes qui s’amusent à garder une trace de toutes ces années où elles ont essayé d’attirer l’attention de leur amoureux du moment jusqu’à ce qu’il les remarque enfin. Ces filles qui font une liste des plus beaux garçons du lycée et puis qui les notent pour finalement sortir avec le premier qui se présentera. Franchement, j’ai une tête à ça ? Tu parles. Moi, j’ai une tête à faire des conneries et à finir à l'hôpital, c’est tout. C’est d’ailleurs pour ça que je suis en train de pourrir ici. Et c’est également pour ça que j’écris tout ça. Ça n’a aucun sens. J’ai pas une âme de poète moi, je suis plus volage que ça. J’ai une âme d’artiste à ce qui paraît. Je ne crois pas que ce soit vraiment le cas, c’est juste que j’aime dessiner. Et c’est pour ça que j’ai pas besoin de toi. Les mots, ça ne veut rien dire. » Un nouveau soupir s’échappa de mes lèvres tandis que je refermai le carnet en question d’un geste vif. Mais qu’est-ce que je fais ? pensai-je à voix haute. Je balançai le dit journal intime au bout de mon lit, et me laissa de nouveau tomber contre mon oreiller avec toute la nonchalance dont j’avais toujours fait preuve. J’EN. AI. MARRE. C’était une énième journée où je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire à part contempler le plafond. Dieu faites que quelqu’un m’appelle, Dieu faite que quelqu… TULULULULUT TULULULULUT – ouais, ça, c’est la sonnerie du téléphone. AMEN. Les puissances divines m’ont entendue. Sans perdre une seconde, je me redressai sur le lit qui grinça légèrement sous mes mouvements brusques, et décrocha le téléphone tout aussi rapidement. Allô ? A l’huile ! Ok. Ça, c’est Noah. Il n’y a que mon frère pour faire des blagues aussi stupides – si tant était que l’on puisse appeler ça une blague puisqu’au final, c’était même pas drôle. Enfin, lui, il avait l’air de s’éclater puisque je l’entendais rire comme une baleine. Ok. Puisque t’as decide d’être con, je vais chanter rien que pour toi. C’était genre la menace ultime. Je passe ma vie à chanter, ce qui n’est franchement pas au goût de Noah à qui je casse les oreilles à cause de – ou grâce à ma voix de crécelle supersonique. Si tu fais ça, j’te laisse dans ta merde. Trop tard. Give a little time to meeee or burn this out. We’ll play hide and seek to turn this ‘round. All I want is the taste that your lips alloooow, my my, my myyyy, oh give me lo… Ta gueuuuule. Déjà que Pacey m’a forcé à faire la vaisselle tout à l’heure, j’ai vu assez de casseroles pour la journée ! C’était encore mieux quand il s’énervait, et j’aurais tout donné pour voir la tête qu’il tirait à l’autre bout du fil. En tout cas, pour le moment, je n’étais pas décidée à m’arrêter de chanter, et encore moins lorsque c'était Ed, non mais. C’est donc en souriant de toutes mes dents que je continuais à pousser la chansonnette, malgré les « ferme-la » et autres « ta gueule » que pouvait bien me lancer mon frère. Si t’arrêtes pas tout de suite, je raccroche à trois. UN… DEUX… TR… Ok ok, raccroche pas, pitiéééé, j’ai besoin de parler à quelqu’un, j’en peux pluuus ! La bouffe est dégueulasse, le personnel est aussi aimable qu’un porte de prison, ça pue l’eau de Javel toute la sainte journée et puis… je suis obligée de me parler à moi-même pour pas sombrer dans un mutisme mortel. JE DEVIENS SCHYZOPHRENE, OK ? me plaignis-je sans trop savoir s’il avait raccroché ou non. Le silence qui s’en suivit ne semblait toutefois pas de très bonne augure. Noah ? T’es là ? Quelques seconds s’écoulèrent avant que la voix de mon frère ne me parvienne à nouveau. Ah, désolé, j’étais parti jouer avec le chat. Non mais je rêve. Qu’est-ce qui m’empêchait de l’étrangler là, maintenant, tout de suite ? Hein ? Ah ouais, le téléphone peut-être. Mais bon, tu peux éventuellement me baiser les pieds pour te sauver de la solitude. C’est même conseillé. Je te baiserai les pieds le jour où t’auras fait correctement ton traitement contre les champignons, abruti des cavernes ! m’exclamai-je en faisant toutes sortes de gestes que Noah ne pouvait pas voir de toute façon. Mais quand même, j’avais l’impression que ça donnait plus de poids à mes propos. Bon, avec ou sans geste, le fait était que mon frère n’avait pas de champignons – enfin, je crois pas – et que donc je n’avais aucun autre argument. Mais tant que nous étions à téléphones interposés, j’étais sauvée. Bref. Ce jour-là, nous avions passé une bonne heure à discuter, dont trois quart d’heure à s’insulter. Mais peu importe. Cela me faisait un bien ou de pouvoir lui parler. Parce que sans mon frère, cela ferait probablement longtemps que je me serais pendue avec mes draps. Je l'aime quoi. Nan, j'déconne.
*** Ici j'parle de ma maladie (syndrome d'adams-stokes) blablabla.
CHAPITRE III
Alyx, arrêtes ça putain ! D'un geste vif, je la tirai par le bras afin de l'éloigner de ce mec qui profitai de son état pitoyable pour balader ses mains le long de son corps. Eh, lâche-moi ! Je suis assez grande pour faire ce que je veux ! D'ordinaire, Alyx était déjà extrêmement têtue, mais lorsqu'elle était comme ça, elle était dix fois pire. T'es surtout complètement stone, tu ne sais même pas ce que tu fais ! Et puis... je ne pense pas que c'est ça que tu veuilles, répliquai-je en désignant le type qui nous dévisageait toujours, quelques mètres plus loin. Mais tu t'es vue Dàni ? Péniblement, j'avalais ma salive. C'est vrai, j'avais tendance à utiliser des substances illicites de temps à autres, mais c'était histoire de m'éclater, d'être un peu perchée. Je ne prenais pas des trucs forts. Quelque pilules magiques parfois, jamais plus que ça. Alyx, elle allait trop loin. Je pris quelques secondes pour fermer les yeux et prendre une grande inspiration. Si je restais suffisamment calme, je pouvais lui faire entendre raison. Elle était loin d'être stupide, elle était juste ailleurs. Alors que je rouvris les paupière, je m'apprêtai à lui expliquer qu'il était temps de rentrer, mais c'est elle-même qui m'en empêcha. Et puis qu'est-ce que t'en sais toi, hein ? P'tet' bien que j'ai envie de baiser avec lui. Un coup de poignard. Pourquoi usait-elle de tant de provocation ? Pourquoi essayait-elle de frapper exactement là où ça faisait mal ? Et pourquoi même étais-je blessée par ses propos ? D'accord. Très bien dans ce cas, me contentai-je de murmurer en prenant un air faussement détaché. Je tentai de dissimuler mes yeux humides de larmes en regardant ailleurs, puis sortis une cigarette au fond de ma poche. Tu devais pas arrêter de fumer ? me questionna Alyx tandis que j'allumais mon briquet. C'était vrai. Depuis qu'on m'avait diagnostiqué cette maladie, j'avais fait le choix de vivre un peu plus sainement. Mais je ne voulais certainement pas m'arrêter de vivre, et je voulais encore moins attirer les soupçons des autres. La détermination avait probablement été ma plus grande alliée, mais Alyx était ma plus grande faiblesse. J'étais bêtement désarmée. J'en ai rien à battre de me ruiner la santé tu vois. On vaut pas mieux l'une que l'autre, hein ? Je rentre. Et t'inquiètes pas, tu peux rester dormir chez lui. De toute façon je ferme à clés. C'est d'un pas déterminé que je tournai les talons, bien décidée à quitter cette boîte qui m'exécrait au possible désormais. J'avais simplement besoin de... Est-ce que c'était moi ou la musique n'était plus qu'un bourdonnement incessant ? Tous ces gens semblaient ne plus tenir debout. Ou peut-être bien que c'était moi. Elle me faisait tourner la tête. Mais elle, je ne savais plus s'il s'agissait de ma maladie ou bien d'Alyx. J'avais l'esprit emprisonnée par le brouillard, incapable de réfléchir de manière constructive. Mes jambes ne me portaient plus, ma tête ne répondait plus présente. Mon coeur s'emballait. Et puis, le néant. (...) Mes paupières étaient anormalement lourdes mais je parvins enfin à les rouvrir après quelques timides efforts. Contre toute attente, Alyx était là. Ses cheveux en batailles camouflait presque l'intégralité de son visage, mais pas assez pour que je ne remarque pas ce regard inquiet que je détestais tant. Je vais bien, anticipai-je tout en passant l'une de mes mains sur mon front. Ferme-la Dàni, t'es aussi pâle que les fesses de Rose McGowan ! Sans piper mot, je me redressai légèrement, assez pour pouvoir m'adosser au mur le plus proche. T'exagères, rétorquai-je d'une voix plutôt faible. Je sais que tu exagères. Tu exagères toujours. Au sourire que la jolie brunette esquissa, je devinais que j'avais visé juste. Des malaises, j'en faisais des tas, et bien que l'un d'entre eux puisse m'être fatal un jour, je savais pertinemment que tant que je me réveillais, tout allait bien. Je n'étais pas plus mal, juste un peu secouée. Et contre toute attente, j'avais comme la curieuse impression que mon inconscient lui-même avait commandé ce malaise, comme si je l'avais en quelque sorte souhaité. Pour qu'Alyx soit à nouveau avec moi. Près de moi comme j'aimais qu'elle le soit. Néanmoins, c'est à cette pensée que je me remémorais ses préoccupations préalables, à savoir, ce fameux mec. Je ne pus empêcher un léger rictus de déformer mes lèvres. Laisse-moi, t'a mieux à faire. D'un signe de tête, je désignai l'autre côté de la boîte encore bondée, comme si personne n'avait remarqué l'incident - et c'était probablement le cas. Je la laissais expressément partir, mais je n'en avais aucune envie. Je ne voulais pas m'imaginer un seul instant qu'il puisse la serrer contre lui, sentir son souffle sur sa peau, caresser son corps. J'étais simplement jalouse, et un brin possessive. Anormalement selon certaines personnes. Pour moi, il n'y avait rien d'anormal là-dedans. Elle était ma meilleure amie, j'avais une peur monstre de la perdre. Quoi de plus normal au contraire ? Il n'y avait pas de trop. Du moins, je croyais qu'il n'y avait pas de trop. Mais ça me suffisait d'y croire. De quoi tu parles ? Qu'est-ce que je pourrais bien avoir de mieux à faire que d'être avec toi ? A peine eut-elle achevée sa phrase qu'elle s'approcha de moi et enroula ses bras autour de mon cou. Tu m'as fait peur, ne refais plus jamais ça. Je t'aime. Je ne répondis rien. Je ne pouvais pas lui promettre ça, tout simplement parce que c'était impossible. Des malaises, j'en ferai des tas encore, jusqu'au dernier. Mais je me refusais à le lui dire. En tout cas pas maintenant. Pas de cette manière. Et pour être honnête, à cet instant précis, je n'y pensais même pas. Je m'accrochais simplement à ses derniers mots qui signifiaient tant, sans que je ne le sache vraiment.
CHAPITRE IV
Cybill. Comment aurais-je pu oublier son visage. Elle était là, dans l'encadrement de la porte, et c'était comme si elle n'était jamais partie. Je restai plantée là, devant elle, pendant de longues minutes, essayant de me remémorer ce pourquoi elle n'était plus mienne aujourd'hui. A quel moment avions-nous décidé de mettre un terme à cette relation que tout le monde enviait pourtant. Mais c'était probablement aussi difficile que de l'oublier, pour la simple et bonne raison que cela ne s'était jamais passé. Nous n'avions jamais rompu, et je ne l'avais jamais oubliée non plus. Pour diverses obligations, elle avait du quitter la ville pour aller vivre en France et bien que nous ayions naïvement cru qu'une relation à distance était encore possible à maintenir, c'est tout naturellement que nous avions perdu contact. Il paraît que rien n'arrive jamais par hasard, alors peut-être que nous devions toutes deux passer à autre chose. Et c'est ce que nous avions fait je crois, même si nous n'en avions aucune envie. Je retenais mon souffle. J'avais l'impression d'être retournée deux ans en arrière, à cela près que me retrouver face à elle maintenant faisait beaucoup plus mal. Salut. J'aurais pu reconstituer l'exact grain de sa voix avant même qu'elle n'ouvre la bouche. Prise de cours, je ne répondis rien. Je... je suis comme qui dirait à la rue, commença-t-elle, un brin gênée. Je jetai un oeil à ses pieds, là où étaient posées deux valises de taille moyenne, valises qui devait contenir tout ce qui lui restait désormais. J'ai nulle part où aller et je pensais que... enfin, je me demandais si... C'est qui ? Je n'avais pas entendu Alyx arriver derrière moi, ce pourquoi j'eus un léger sursaut avant de répondre à sa précédente question. C'est Cybill. Je n'avais aucun besoin de la lui présenter. Elle la connaissait déjà. Pourtant, elle ne l'avait jamais rencontrée. Oh, j'ignorais que tu avais quelqu'un... Vivement, je reportai mon attention sur la jeune fille tandis que je secouai négativement la tête. Non non ! Enfin... si, on habite ensemble mais... c'est une amie, la détrompai-je immédiatement comme si je jouais ma vie. C'était bien la première fois que je qualifiais Alyx d'amie. Elle l'était bel et bien pourtant, mais à mon sens, elle n'était pas une amie comme la plupart des gens l'entendent. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle je n'avais jamais réussi à mettre de mots là-dessus. En fait, elle est à la rue et... Et elle a besoin que quelqu'un l'héberge ? Bien sûr, lâcha Alyx le plus naturellement du monde. Un léger sourire à peine visible se dessina sur ses lèvres, et j'étais sans aucun doute la seule à l'avoir vu. Un sourire insignifiant pour quiconque, mais qui disait tellement de choses pour moi. Elle savait comme Cybill avait pu compter pour moi, mais sa place était désormais toute imprégnée d'Alyx. Cette dernière l'ignorais peut-être, et probablement que moi aussi. Mais au fond, ce qu'elle savait, c'était qu'elle n'avait aucune raison d'avoir peur. 5 MOIS PLUS TARD - Allongée sur le canapé du salon qui lui faisait office de lit depuis qu'elle vivait ici, Cybill avait les yeux rivés sur son téléphone portable. Ton sourire est bête. Et niais. Ton sourire est bête et niais. C'était la façon qu'avait Alyx de saluer Cybill. Les politesses n'étaient même plus de mise lorsqu'elles n'étaient que toutes les deux. Je relis les anciens messages de ma copine, lâcha Cybill pour toute explication. Ses messages, elle les avait tous gardés, et elle n'avait eu nul besoin de préciser de qui elle parlait pour qu'Alyx ne le comprenne. C'est pas ta copine. D'ailleurs, ce n'est plus ta copine depuis bien longtemps, il va falloir que tu te fasses à cette idée. Bien sûr que si Al', elle l'est et l'a toujours été, et ce n'est pas te promener à moitié à poil dans l'appart' qui va y changer quelque chose. Tu crois que je suis idiote ? Que je ne vois pas ce qui se passe ? Elle n'est pas ta meilleure amie, tu le sais aussi bien que moi, t'es juste trop bornée envers toi-même pour bien vouloir te l'avouer. Mais redescends sur terre putain ! Dàna, elle t'aime pas. Pas comme ça ! T'auras beau faire tous les efforts du monde, elle ne te verra jamais comme moi. Alyx se demandait combien de poignards exactement elle venait de se prendre en pleine poire. Elle mentirait en affirmant qu'elle n'avait jamais eu la hantise que les deux jeunes femmes se remettent ensemble. En vérité, ça la bouffait de l'intérieur depuis plus de cinq mois maintenant. Mais au fond, elle entendait encore cette petite voix au fond d'elle qui lui criait qu'elle avait tort, qu'elle n'était pas qu'une meilleure amie, que ce n'était pas vrai qu'elle n'avait pas envie d'autre chose lorsqu'elle était dans ses bras. Elle avait déjà touché sa peau. Elle avait déjà frôlé ses lèvres. Elles n'étaient pas des amies, elles devaient s'en rendre compte. Premièrement, je m'appelle Alyx, pas Al'. Tu ne m'appelle pas Al' d'accord ? Je ne suis pas ta copine et tu n'es pas la mienne. Deuxièmement, je suis en sous-vêtements. T'as peur de quoi au juste ? Et troisièmement... de quoi tu parles putain ? Tu connais rien de notre relation ! J'ai été là quand elle en avait besoin pendant que toi t'es partie vivre ta vie à l'autre bout du monde sans même te soucier d'elle. Tu te goures si tu penses que claquer des doigts suffira à la faire retomber dans tes bras. C'est une grande rêveuse certes, mais elle est bien loin d'être conne. Alyx pris une grande inspiration. Voir Cybill la narguer avec ce sourire en coin qu'elle détestait tant l'agaçait au plus haut point, mais elle fit comme si de rien n'était, se contenter de serrer fermement les poings. T'es bien mignonne, mais tu m'as l'air de vivre dans une bulle, répliqua Cybill le plus naturellement du monde. Tu veux savoir de quoi j'ai peur ? J'ai peur que tu ne tombe de très haut à force de te bercer d'illusions.
*** Alyx avait bien tort. J'étais une grande rêveuse oui, mais j'étais tout aussi conne. J'étais conne parce que j'étais trop naïve et trop faible face à la personne que j'avais aimé plus que tout au monde. J'étais bien trop stupide pour me rendre compte que ce n'était pas à Cybill à proprement parler que je m'accrochais, mais à cette histoire que nous avions construite ensemble. Ce n'était qu'une relation, et bien qu'elle soit réelle (ou du moins qu'elle l'ait été) elle était immatérielle. C'était comme une idée à laquelle je m'agrippai sans relâche parce qu'elle m'avait rendue heureuse pendant quelques années. Toutefois, il y avait bel et bien un certain sentiment au fond de moi qui restait éveillé, et bien que je ne sache le définir, je savais qu'il était là, et qu'il y resterait malgré tout, malgré Alyx. Cette fille qui avait bousculé tant de choses en moi sans que je ne saches ni comment ni pourquoi. J'avais autant envie que besoin d'elle à chaque seconde de ma vie. Beaucoup plus qu'on avait besoin d'une amie. Au fond de moi, j'en étais consciente, et elle l'était sûrement tout autant. Nous étions probablement trop farouches pour l'admettre. Il y avait elles, il y avait moi. Et j'étais bien trop faible pour faire face à tout ça. | |
PRÉNOM OU PSEUDO : anaëlle aka anaëlle bc j'suis trop original tavu. mais osef bc everybody knows meee tellement j'suis fab. SEXE : j'ai pas de zizi j'ai une fente. ÂGE : vingt-ans (rpz la vieille peau keskia). VILLE : le mans (nan j'ai toujours pas déménagé j'aime trop les rillettes tu comprends). COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? je l'ai accouché, narmol. POURQUOI T'ES-TU INSCRIT(E) ? bc il est perf. QUE PENSES-TU DU FORUM ? je viens de le dire face de gland faut suivre un peu, je serai pas toujours derrière toi hein. FRÉQUENCE DE CONNEXION : all night looooong. QUELQUE CHOSE A AJOUTER : je suis faaaaab, vous êtes faaaaab, nous sommes fab. CODE DU RÈGLEMENT : validé par la powerfull moi-même, avoue t'es jealous. - Code:
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[color=#cc3333]◖[/color][b]NOM DE LA CÉLÉBRITÉ,[/b] pseudo du personnage
Dernière édition par Dànhae-Lys O’Donnel le Sam 19 Avr - 14:26, édité 1 fois |
| | | Donia-Kai Richards feat : lovely calder. Pseudo : lauu _ (laurine). Souriez, dites cheese : Âge : twenty one yo. Famille : a little brother, luan. Bff : eliam, the sexy boy ; ebony et maddie, my beauties ♥ Etudes : danse. Profession : serveuse chez starbucks. Jukebox : queen spears, tik tik boom. Points chance : 57 These little things :
| Sujet: Re: (dànhae) bande de chacals, vous allez crever comme des chacals ! quoi, on dit des "chacaux" ? Mer 16 Avr - 22:19 | |
| hello. joteeeeeeem |
| | | Dànhae-Lys O’Donnel feat : chloe norgaard. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : vingt ans. lorie disait qu'à vingt ans on est invincible m'enfin on est surtout imbécile en fait. Famille : noah (j'ai pas de chance, je sais, poisseuse jusqu'au bout). Jukebox : nickelback, someday + bon jovi, living on a prayer. Points chance : 9 These little things : ça arrive, calmos oh.
| | | | Ivanna A. Eastwood feat : Claudia Sulewski Pseudo : Jewel Souriez, dites cheese : Âge : dix neuf ans Jukebox : stay high - Tove Lo Points chance : 71
| Sujet: Re: (dànhae) bande de chacals, vous allez crever comme des chacals ! quoi, on dit des "chacaux" ? Mer 16 Avr - 23:58 | |
| t'es belle tu sais |
| | | Eliam M. Hodson feat : god of sexiness, loueh the tommo tomlinson. tu peux pas teeeest. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : moyen. ouais, je viens du moyen-âge moi. même que je mène une double vie de moine chauve qui travaille pour l’industrie du chaussée aux moines becoz j'adore le fromage. Famille : alannah, mon petit bb de soeur. Statut : de la liberté. Bff : dony, la plus jolie (c'est bien parce que je suis gentil becoz en vrai elle est grosse, grasse, moche et chiante mais bon, je l'aime). Jukebox : 5 seconds of summer, wrapped around your finger (la plus belle chanson du monde okok) + pixie lott, nasty. Points chance : 32 These little things : « UNE PETITE SOEUR, MÊME SI T'ES A DES MILLIERS DE KILOMÈTRES, ELLE EST TOUJOURS DANS TA POCHE D'AMOUR ÉTERNEL. » THE APPLE OF MY EYE.
« LA MIFA RICHARDS C'EST L'AMOUR LA VIE L'UNIVERS ET L'AU-DELA T'INQUIETES PAUPIETTE JOLEZEM. » LUAN + DONIA.
« ON N'EST PAS IDIOT, ON EST JUSTE DES IMBÉCILES HEUREUX. ET UN PEU IDIOTS QUAND MÊME. » RPZ JALIAM LES ROIS DU MONDE.
| Sujet: Re: (dànhae) bande de chacals, vous allez crever comme des chacals ! quoi, on dit des "chacaux" ? Jeu 17 Avr - 0:01 | |
| Flemme de changer de compte wesh je fais que ça depuis tout à l'heureOuais je sais je m'aime T'es belle aussi DONC toi + moi plus eux plus tous ceux qui le veulent = LOVE |
| | | Ivanna A. Eastwood feat : Claudia Sulewski Pseudo : Jewel Souriez, dites cheese : Âge : dix neuf ans Jukebox : stay high - Tove Lo Points chance : 71
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| Sujet: Re: (dànhae) bande de chacals, vous allez crever comme des chacals ! quoi, on dit des "chacaux" ? Ven 18 Avr - 14:14 | |
| J'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime tes cheveux *-* Je veux les mêmes, sans déconner ! Je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime <3 |
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| Sujet: Re: (dànhae) bande de chacals, vous allez crever comme des chacals ! quoi, on dit des "chacaux" ? | |
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| | | | (dànhae) bande de chacals, vous allez crever comme des chacals ! quoi, on dit des "chacaux" ? | |
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