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| VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. | |
| Auteur | Message |
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Violet D. Cowell feat : alexis(wonderful)ren. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : dix-neuf années derrière moi. Famille : eleanor, la meilleure des petites soeurs becoz elle est parfaiiiite j'vous dis même si c'est une chianli but je fais avec tékaté. Statut : célibataire parce que les mecs, c'est la galère : MENstruation, MENopause, MENtal breakdowns, see ? most of women's problems begins with men. coincidence ? haha, i don't think so. Etudes : étudiante en photographie ainsi qu'en histoire (double-cursus). Jukebox : better than words, one direction + end up here, 5 seconds of summer. Points chance : 20 These little things :
| Sujet: VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. Mar 3 Sep - 20:47 | |
| Violet Dorothy Cowell NOM : Cowell. PRÉNOM(S) : Violet, de second prénom Dorothy. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 30 juin 1994 à Göteborg, en Suède. ORIGINES : Britanniques de mon père, suédoises de ma mère. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle bien que tout le monde pense le contraire. STATUT CIVIL : Célibataire becoz les mecs c'est la galère. FAMILLE : Une grande soeur beaucoup trop parfaite, une mère un brin trop exigeante et un père absent puisque depuis le divorce de mes parents, j'habite chez ma mère. ÉTUDES/MÉTIER : Je suis un double-cursus : histoire et photographie. GROUPE : Big ben. AVATAR : Alexis Ren. - i'm such a hot mess 'cause i'm what i'm not - J'AI ÉNORMÉMENT DE DÉFAUTS : Impulsive ∞ crue ∞ garçon manqué ∞ méfiante ∞ irréfléchie ∞ obstinée ∞ instable ∞ secrète ∞ maladroite. MAIS AUSSI QUELQUES QUALITÉS : Franche ∞ passionnée ∞ déterminée ∞ sensible ∞ dynamique ∞ observatrice. Bref, il faut me prendre comme je suis. - the story of my life shows me how to shine - ∞ I KNOW WHAT YOU’RE SAYING, DON’T TELL BECAUSE IT HURTS. La relation chaotique de mes parents aura été relativement marquante. J’ai passé mon enfance à être là, en simple spectatrice, à regarder mes parents se déchirer. Mais malgré tout ça, je n’étais pas perturbée. Du moins, c’est ce que les autres voyaient de moi : une petite fille équilibrée, qu’on qualifiait de normale. J’étais juste plus courageuse que les autres. La souffrance, tout ça, ce n’est pas pour moi. Alors que j’enfouissais tout ça au fond de moi, je réussissais le reste de ma vie plutôt bien, pour ne pas dire avec brio. J’avais des amis, de bonnes notes à l’école. Je m’épanouissais comme je le pouvais. Tout ça jusqu’à l’annonce du divorce de mes parents. A l’heure actuelle, je serais même capable de vous décrire ce que je portais ce jour-là. L’atmosphère était pesante. Mes parents ainsi que ma soeur n’avaient pas osé ouvrir la bouche depuis le début du dîner. Agacée, je croisai les bras d’un mouvement décidé tandis que mon regard se baladait d’une personne à l’autre. Bon, qu’est-ce qui se passe ? Trois paires d’yeux se posèrent alors sur moi avec le même regard interrogateur. ça va, je suis pas idiote, je vois bien qu’il y a un truc qui cloche, poursuivis-je en grognant. Arrête Violet. Je levais le regard vers ma sœur, intriguée. Etais-je là seule idiote autour de cette table à ignorer ce qui se tramait ? Alors que l’attention de chacun s’était reportée sur son assiette, je me contentai de ne pas broncher et de faire de même. Je détestais cela, cette ambiance m’était tout bonnement insupportable, et je me refusais à terminer mon dîner ainsi. N’écoutant que mon immaturité, je brisai le silence à ma manière. COUSCOUS ! hurlai-je alors que j’avais encore de la semoule dans la bouche. Recouverte de grains, ma sœur se leva subitement de sa chaise, de la fureur dans les yeux et les joues couleur pivoine. Violet ! Tu vois pas que c’est pas le moment ! Moi qui n’avais jamais entendu ma grande sœur avec tant de colère dans la voix, je ne répondit rien, attendant que l’ambiance s’apaise. Tous trois avaient les yeux rivés sur moi, et moi, je jouais nerveusement avec ma fourchette, n’osant plus relever le regard. Je devais avouer que je me sentais idiote à ce moment précis, mais tout cela m’inquiétais plus que je n’avais jamais été inquiète. Alors, y’a bien un truc qui cloche, pas vrai ? demandai-je hésitante après m’être timidement raclé la gorge. Le regard que mon père lança alors à ma mère semblait tout dire. Toujours silencieuse, je suivis le regard de mon père, attendant que ma mère ne daigne prendre la parole pour enfin m’expliquer la cause de leurs cachoteries. Ma chérie, ton père et moi avons décidé de nous séparer, m’avoua-t-elle enfin d’une voix qui se voulait rassurante. J’aurais voulu ne pas réagir aussi violemment, mais j’avais agi par impulsion, encore une fois. Je bondis de ma chaise. Quoi ? C’est une blague ? Hein, dites-moi, c’est pas vrai, vous mentez ? les questionnai-je pour toute réponse tandis que je leur lançai un regard suppliant. Le silence qui fit suite à mon intervention vint me confirmer que tout ceci n’était pas un jeu, mais bel et bien la réalité. D’un geste presque automatique, je tournais le visage vers ma sœur. Et toi tu le savais ? lâchai-je, en colère qu’elle ait pu me mentir sur un sujet aussi sérieux et important que celui-ci. Je ne lui laissai toutefois pas le temps de me répondre. Avec tes cheveux parfaits, ton sourire parfait, ton allure parfaite… Qu’est-ce que tu t’es dit dans ta petite tête de fille parfaite, hein ? T’as pensé que ce serait parfait de mentir à ta petite sœur c’est ça ? Bravo soeurette, t’as gagné le droit de te trouver une autre sœur que moi, une sœur à qui tu diras peut-être tout cette fois ! Je m’apprêtais à poursuivre mes propos aussi puériles qu’irréfléchis, mais mon père me stoppa dans mon élan. ça suffit maintenant Violet, on reparlera de tout ça après le dîner. Mange, ton assiette va être froide. Quoi ? C’est tout ce que mon père avait trouvé à me dire ? « mange » ? Tu veux… que je mange ? lâchai-je interloquée. Mais qu’est-ce qui cloche chez vous, hein ? Je mangerai pas. Faites ce que vous voulez de mon assiette, bouffez-là vous ! Tant mieux si vous avez de l’appétit ! m’exclamai-je en bousculant violemment ma chaise. Moi en tout cas, j’ai plus faim. Je monte, conclus-je en montant dans ma chambre, bien decidée à ne pas rebrousser chemin de toute la soirée.
∞ SO IT’S OVER AND YOU NEED A WAY TO RUN AND HIDE. Le divorce de mes parents m’avait bouleversée de l’intérieur, parce que c’est le genre de choses qui vous marque au fer rouge. Mais c’est aussi ça qui m’a forgé, du début à la fin. Ma sensibilité, mon courage mais aussi mon incontrôlable méfiance viennent sûrement de là, car je ne peux pas dire que l’éducation de mes géniteurs y ait été pour beaucoup. Ils étaient bien trop préoccupés par leurs problèmes de couple que par leurs deux petites filles qui, après chaque dispute, se retrouvaient seules, au milieu du salon, comme sur un champ de guerre. C’était exactement comme ça que je le ressentais à cette époque. J’étais comme une petite grenade, paumée sur le champ de bataille. D’ailleurs, si j’avais réellement été une grenade, j’aurais aimé être dégoupillée. Mais ça, personne ne l’a fait pour moi. Je n’ai jamais explosé de ma vie. Je me suis contentée de creuser un trou à l’intérieur de moi et de m’y réfugier. Allez savoir si c’était la meilleure solution. En tout cas, c’était la mienne. Finalement, plutôt que d’être une grenade, je préférais jouer le rôle d’un soldat qui capitule, et qui s’éclipse dans les tranchées. Je me demande encore si le fait que ma vie se soit déroulée comme dans un film de guerre m’ait naturellement guidé vers mon avenir. Très rapidement, je me suis passionnée pour l’histoire et plus particulièrement pour la seconde guerre mondiale et la période Nazi. Et finalement, c’était assez paradoxal pour mon entourage qui croyait me connaître. Moi qui avait toujours été la petite fille sage, douce, réservée aussi. Rien à voir avec le milieu de la guerre. Mais ça, c’était à leurs yeux, uniquement leurs yeux. Le divorce de mon père et de ma mère avait été douloureux, et plus les jours passaient, plus je gagnais en maturité, jusqu’à me dire qu’il ne fallait pas laisser fuir la vie sans en profiter. Chaque instant est unique et mérite d’être vécu. Charles Caleb Colton a dit : « Le moment présent à un avantage sur tous les autres : il nous appartient. » Je crois qu’il n’avait que trop raison. Et ce que je crois aussi, c’est que c’est probablement de là que me vient ma seconde passion, celle de la photographie. Il faut savoir capturer les meilleurs moments de sa vie pour les savourer à sa manière. Ma manière à moi, c’est ça.
∞ RUN LIKE YOUR MOTHER DID WHEN SHE WAS YOUNG AND YOU WERE A KID. Je suis mutée pour mon travail. On déménage à Londres dans un mois. D’un air dubitatif et béat, je regardai ma mère, ne sachant que dire. Cette annonce avait eu l’effet d’une bombe. On part s’installer à Londres dans un mois ? répétai-je bêtement. Londres, mon père m’en avais tellement parlé que j’avais l’impression de connaître la capitale par cœur. Oui, c’était une ville dont j’avais rêvé plus d’une fois, mais pas pour aller y vivre. Pas maintenant. Pas comme ça. Je n’étais absolument pas prête à quitter la Suède, et je n’arrivais pas à comprendre comment ma mère pouvait être aussi décidée à quitter son pays d’origine, comme mon père l’avait fait quelques années auparavant pour venir vivre ici, à Göteborg. Mais après tout, ils étaient adultes, libres de leurs choix et responsables de leurs décisions. Moi dans tout ça, j’étais obligée de m’y plier, et cela ne me plaisait pas. Mais… j’ai pas envie moi, je veux pas, objectai-je en secouant frénétiquement la tête comme pour renforcer l’impact de mes propos. Je croyais que tu adorais Londres, répliqua alors ma mère qui semblait étonnée par ma réaction. Mais bien sûr mais… mais pas comme ça enfin ! J’aime Londres en photo, en background de films, sur les cartes postales ou encore en poster… J’aime Londres de loin, maman ! J’accompagnais mes phrases de grands gestes, totalement submergée par la colère et l’incompréhension. Je me dirigeai ensuite vers le canapé dans lequel je m’affalai telle la loque que j’étais. Tu t’y feras, se contenta de répondre ma mère. Et moi, je riais jaune. Ah d’accord, c’est tout ce que tu trouves à dire. Tu comprends pas que j’ai pas envie de m’y faire ? Sans même m’en rendre compte, j’avais haussé le ton, attirant davantage l’attention de ma mère. Maman, je ne veux pas quitter Götenborg, avouai en me radoucissant naturellement. Elle s’approcha doucement de moi et vint s’installer à mes côtés. Ecoute, je sais que c’est dur pour une fille de ton âge de devoir tout quitter du jour au lendemain. Mais c’est mutation, c’est une chance pour moi qui ne se représentera pas de sitôt, m’expliqua-t-elle avec un calme et une diplomatie que je ne lui connaissais pas. Évidemment, je comprenais tout ça, mais à ce moment même, j’étais égoïste. Je ne pensais pas à ma mère ni même à son travail. Je ne pensais pas à ce qu’elle voulait, à ce dont elle avait envie ni à quoi que ce soit d’autre. Je ne pensais qu’à moi. Comme si elle avait lu dans mes pensées, ma mère reprit la parole. Tu sais, j’en ai parlé à ton père. Il m’a dit qu’il y a une très grande école d’art à Londres où tu pourrais aisément étudier la photographie et l’histoire. Je relevai timidement le visage. C’était tout ce dont j’avais rêvé. Pourtant, je n’arrivais pas à apprécier l’annonce de ma mère, comme si toutes mes émotions étaient bloquées. J’étais incapable de me résoudre à l’idée de quitter tout ce qui faisait de Göteborg MA ville : mes amis, une partie de ma famille, et tout le reste. Aucun mot ne sortait de ma bouche, pas même pour remercier ma mère. Le silence, c’est tout ce qui suivit mes derniers propos.
∞ DON’T YOU JUDGE BY THE COVER IT’S SO FAR FROM WHAT YOU SEE. Inviter Violet ? Je la voyais regarder mes autres camarades de classe comme s’ils avaient sorti la plus grosse blague du siècle. D’ailleurs, pour elle, je crois que ça l’était. On ne vas pas inviter cette petite bourgeoise à notre fête, elle a un balais coincé dans le cul, ça se sent à des kilomètres. Les seules soirées où elle doit aller c’est des réceptions mondaines J’arquai les sourcils suite à cette remarque. Elle avait considérablement baissé le ton, mais visiblement pas assez. J’étais nouvelle dans l’établissement, et je ne pouvais pas en vouloir à cette bimbo en mini-jupe de me juger sur les apparences. Toujours bien habillée, propre sur moi, les cheveux blonds comme les blés et les yeux couleur azur : le parfait portrait d’un petit ange, comme on me l’avait souvent répété tout au long de ma vie. Je devais admettre que ça avait un côté pratique parfois, mais la plupart du temps, le côté « petite bourgeoise bien sous tout rapport » me portait préjudice. Les gens que je rencontrais se faisaient rapidement une fausse image de moi. Oui, j’étais issue d’une famille aisée. Oui, ma mère m’avait élevée comme une véritable petite princesse. Mais oui, je faisais semblant d’être ce genre de fille. Mon déménagement à Londres n’avait pas été chose facile tant au niveau de l’intégration que de mon acceptation personnelle, mais cette fois, j’en avais assez. Je m’approchai d’elle d’un pas décidé jusqu’à ce que je ne me trouve à quelques centimètres en face d’elle. J’suis p’tet pétée de thune, mais moi au moins, je la gagne pas en trainant les trottoirs le soir. La jeune fille me regardai interloquée, presque tout autant que sa bande d’amis qui n’osaient piper mot. Alors c’est quoi ton problème exactement ? T’as peur de quoi ? Que je tienne mieux l’alcool que toi à ta soirée pourrie ? Non mais faut pas, dis-toi que t’as un avantage : même avec une immense envie de dégueuler, tu ne seras jamais aussi orange que tu ne l’es déjà. Ça va, tout le monde sait que tes deux semaines de vacances tu les as passé dans un salon d’UV et pas en Espagne. La prochaine fois, contente-toi de manger des carottes. De toute façon, c’est bien ce que font les lapines, pas vrai ? J’avais craché ses mots aussi naturellement qu’il était possible, et ça, c’était vraiment moi. Directe, crue et impulsive. Mes propos avaient visiblement touché la poupée Barbie qui me faisait face puisque celle-ci brailla des jurons incompréhensibles avant de me pousser violemment. Et c’est ainsi que je fus embarquée dans une bagarre entre fille avant de filer tout droit dans le bureau du doyen. Au final, je m’en étais bien sorti. Alors que je m’étais imaginé tout un scénario horrible tournant autour d’une potentielle exclusion, j’avais en fait récolté trois mois d’intérêt généraux.
∞ BEFORE YOU KWOW IT SHE’LL BE GONE OFF TO THE NEXT ONE. Au niveau social, le milieu dans lequel j’ai évolué m’a évidemment laissé quelques séquelles, plus dures à effacer que je ne l’aurais cru. Encore une fois, le divorce de mes parents y était pour beaucoup. Ces quelques traces furent d’ailleurs la cause de notre séparation, à mon petit ami et moi. Parce que oui, à mon arrivée à Londres, j’avais eu la chance de rencontrer quelqu’un, et de vivre quelque chose avec lui. Ce fut une relation éphémère toutefois, et je m’autoproclame comme étant la seule responsable de cette fin prématurée. Je ne suis plus si facile à approcher qu’auparavant, et j’ai énormément de difficultés à accorder ma confiance aux gens, notamment aux garçons. Par ailleurs, le romantisme et tout le tralala, ça n’avait jamais été pour moi. Notre relation commençait à devenir trop sérieuse à mon goût, et j’avais peur. Lorsqu’il me demanda pourquoi je souhaitais mettre fin à notre relation, je fus prise de cours. Beh… Pourquoi… pourquoi… Pourquoi pas ? le questionnai-je à mon tour, le plus bêtement du monde. Je n’avais aucune réelle raison à lui apporter. Comment annoncer à un garçon qu’on le quitte parce qu’il est trop parfait et que ça vous fait peur ? La réponse était toute simple de mon point de vue : on ne lui dit pas. Je pouvais lire toute l’incompréhension sur son visage, et ça me faisait mal. J’avais des sentiments pour lui, mais la peur d’aller plus loin m’empêchait de poursuivre quoi que ce soit avec lui. Violet… Je ne lui laissai pas le temps de terminer sa phrase. J’avais peur d’entendre ce qu’il avait à me dire. C’était déjà assez dur pour moi sans qu’il ne complique tout davantage en chamboulant tous mes plans. Je suis lesbienne , lâchai-je sans grande conviction. C’était tout ce que j’avais trouvé pour justifier la situation dans laquelle nous nous trouvions. Le regard que le jeune homme me lança manqua de me faire rire, mais je me ravisai. Par ailleurs, l’heure n’était pas à la plaisanterie et en plus de ça, je n’avais pas le cœur à rire moi-même. Tu es lesbienne ? répéta-t-il, incrédule. Et ben oui. Tu vois, la vie est parfois imprévisible ! J’avais lâché ces mots sans réfléchir afin que ce soit le moins douloureux possible. Jouer le carte de l’assurance était toujours plus aisé dans ce genre de situation. C’est ainsi que tout se termina entre nous. Et assez étrangement, j’avais passé ma nuit à pleurer. Je l’aimais, mais je m’obligeais à penser que tout cela n’était pas pour moi. Pourtant, j’aurais aimé pouvoir vous parler de tout ça, l’amour avec un grand A. Mais j’en suis tout bonnement incapable. En réalité, je ne connais de l’amour que ce qu’on en voit dans les films ou dans les livres. Mais tout ça, c’est de la simple théorie. Néanmoins, je me refuse à reproduire le schéma désastreux de mes parents, bien que l’amour soit probablement la chose qui me fasse le plus peur au monde. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que je me suis forgé mon propre monde dans lequel tout est plus simple lorsqu’on se proclame anti-amour. Aujourd’hui encore, je m’accroche à ce monde, et c’est mieux ainsi.
∞ GONNA GIVE YOU SOMETHING TO TALK ABOUT, I’M ACTING OUT. Ma réputation était faite. Non seulement on me voyait comme une bagarreuse vulgaire et un peu garçon manqué sur les bords -ce qui n’était pas foncièrement faux- mais en plus de ça, la rumeur comme quoi j’étais lesbienne n’avait pas tardé à faire le tour de la fac. Mon arrivée à Londres n’était décidemment pas ce que j’avais espéré… et ma mère non plus d’ailleurs. Mais qu’est-ce qui ne va pas chez toi Violet ? J’imaginai que sa question était rhétorique. Aussi, je ne répondis rien, me contentant de lâcher un soupir. Depuis que nous sommes ici tu n’as pas cessé de faire n’importe quoi, de mal te comporter et d’agir comme une sotte, enchaina-t-elle de sa voix aigüe, visiblement désespérée par mon cas. Oui et bah je suis comme ça, j’y peux rien. Désolée de ne pas être aussi parfaite que ma très chère grande soeur, répliquai-je aussitôt tandis que je roulais des yeux. C’était tout ce qu’elle n’avait jamais su me dire : « prends exemple sur ta sœur ». J’avais donc anticipé ses propos. Ma mère ne répondit pas à ma remarque, lassée de cet excès de jalousie, sûrement. Par la suite, elle me fit signe de choisir une tenue à me mettre. Nan, je t’ai déjà dit que je ne voulais pas y aller ! grognai-je affalée dans mon lit tandis que ma mère fouillait dans mon dressing. J’entendais la voix de ma soeur parvenir jusqu’à moi. Violet, arrête de te plaindre et habilles-toi, on va être en retard. Je levai les yeux au ciel avant de me lever et de rejoindre ma mère qui avait sorti une jolie robe de soirée noire. Alors qu’elle la déposait devant moi, je regardai avec dédain mon reflet dans le miroir. Elle est parfaite, confirma ma mère, un large sourire accroché aux lèvres. Je lâchai un soupir. Pour rester ici, j’ai pas besoin d’une robe de soirée, juste d’un pyjama. J’empoignai le cintre qui maintenait la robe en question, et jetai le tout au bout de mon lit. Je n’avais aucune envie d’aller à cette grande soirée mondaine. La bourgeoisie et ses grandes réceptions chics ne m’intéressaient pas. Du moins, si j’aimais m’y montrer avec des tenues somptueuses et des parures hors de prix, je ne m’y sentais pas à ma place, bien que je laisse paraître le contraire. J’avais l’habitude pourtant, mais à dix-huit ans, on ressent très souvent le besoin de se rebeller. Evidemment, je ne faisais pas exception. Cependant, je n’avais pas été une adolescente perturbatrice. Je ne faisais pas souvent de vagues. Cette fois-ci pourtant, je refusai catégoriquement de mettre ne serait-ce qu’un pied à cette réception foireuse, comme je l’avais fait savoir à ma m_re. Le regard furieux de cette dernière me fit automatiquement me relever. Enfiles ça tout de suite, m’ordonna-t-elle en pointant du doigt la robe qui gisait au bout de mon lit. Sans broncher, je pris les robe dans mes mains avant de rester immobile quelques secondes. Maman, j’ai vraiment pas envie d’y aller, me plaignis-je en lui adressant une grimace assez significative de mon état d’esprit actuel. Je m’en fiche de tous ces gens, de ces jeunes friquées avec qui tu crois que je m’entends bien, me justifiai-je ensuite en haussant légèrement le ton, sans même m’en rendre compte. J’avais beau me fondre parfaitement dans la masse de par mon élégance et mon allure, je passais mes soirées à faire semblant. Ils sont tellement inintéressants… Tu sais ce que je pense ? Je pense que leur cul doit être jaloux de toute la merde qui sort de leur bouche ! ajoutai-je sans trop réfléchir. Ma mère soupira. Peut-être que si tu étais moins sauvage tu apprécieras leur compagnie. Ce sont des jeunes gens très bien, rétorqua ma mère, visiblement agacée par la vérité que je venais de lui mettre sous le nez et sûrement par ma vulgarité, aussi. Je n'arrivais pas à le croire ; elle avait visiblement vite fait d’oublier l’épisode gênant qui s’était produit lors de la toute dernière soirée de ce genre. Elle peut-être, mais pas moi. FLASHBACK – Dis-donc, t’es charmante mademoiselle. Je le scrutai de haut en bas, sourcils arqués. Pardon ? On se connaît ? lui demandai-je ensuite avec toute l’amabilité que l’on me connaissait, à savoir : aucune. Pas encore mais peut-être bientôt, me répondit le jeune homme en m’adressant un clin d’œil tout ce qu’il a de plus ringard. T’as un numéro ? Je ne pus m’empêcher de rire, rire qui démontrait tout à fait à quel point je le trouvais ridicule. Tu veux un numéro ? répétai-je. Mais bien sûr. Tu veux quoi ? Le numéro de mon allée ? Le numéro de ma plaque d’immatriculation ? Ou peut-être celui que ma carte bancaire ? Oh mais attends, j’ai un super numéro de cirque pour toi si tu veux. Tu vois, il consiste à lever ma coupe de champagne très haut, comme ça, commençai-je en accompagnant mes propos de gestes explicatifs. Et là, il suffit de… renverser le contenu sur le spectateur. Ma coupe de champagne qui était encore pleine suivit le mouvement de ma main, et tout son contenu vint se verser sur le jeune homme. Alors, t’en penses quoi ? Tu viendras voir la suite de mon numéro au cirque Pinder ? Le jeune homme n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit que déjà tous les invités s’étaient agglutinés autour de nous, ma mère y comprit. Inutile de vous dire que j’avais passé un sale quart d’heure - FIN. Je m’assis sur le bord de mon lit sans quitter ma mère du regard, et lâchai un léger soupir. C’est pas mon monde tout ça, regardes-moi ! Vous auriez fait un garçon qu’il n’aurait pas été pire que moi !… je suis pas la petite princesse que tu as toujours rêvé d’avoir. Ça, c’est elle, commençai-je, faisant dernièrement référence à ma grande sœur. Mais je suis comme ça. Ne me reproche pas d’être comme je suis, lui demandai-je timidement en baissant le ton. Ma mère se tenait devant moi, droite comme un i. Son visage inexpressif était rivé vers moi. Très bien, se contenta-t-elle de répondre avant de se diriger vers la sortie de ma chambre. Alors reste ici. Je devinai qu’elle se sentait cruellement coupable. Ce sujet avait toujours été plus ou moins tabou, et je comprenais qu’elle ne soit pas vraiment fière de moi, ni même de ce que j’étais devenue. Je m’en voulais d’avoir une nouvelle fois remis cette discussion sur le tapis. Je pouvais voir très clairement que c’était douloureux pour elle. Je ne cherchais pas à l'embarrasser, je ne voulais pas lui faire honte. Mais non maman. Elle se retournait vers moi, le regard interrogateur. C’est bon, je viens avec vous. Le sourire qu’elle m’adressa alors me fit sourire à mon tour. Elle était heureuse, simplement. Malgré tous ses défaut, sa superficialité, son côté matérialiste, sa recherche permanente de perfection et tout ce qui s’en suivait, je ne souhaitais pas la priver de ce qu’elle voulait de moi. J’avais beau me rebeller parfois, j’aimais ma mère, autant que j’aimais lire le bonheur sur son visage. Ce soir encore, j’allais devoir jouer le jeu, le jeu de ma vie. - online i'm from Hollywood, i look damn good - PRÉNOM OU PSEUDO : Anaëlle. SEXE : Sexy tu veux dire, nan ? ÂGE : vingt ans. VILLE : La ville des rillettes, tu peux pas test. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? C'est MON bébé, KESKIA ? POURQUOI T'ES-TU INSCRIT(E) ? Parce qu'il est trop seux et que les gens dessus sont seux et que tout est seux ici. QUE PENSES-TU DU FORUM ? Il nique tout t'sais. FRÉQUENCE DE CONNEXION : Tous les jours ou presque. QUELQUE CHOSE A AJOUTER : Je t’encule Thérèse. Je te prends, je te retourne contre le mur, je te baise par tous les trous, je te défonce, je te mets Thérèse. CODE DU RÈGLEMENT : Validé par moi-même. Trop de pouvoir en moi. A remplir pour le bottin : - Code:
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[color=#cc3333]◖[/color] [b]ALEXIS RENEG,[/b] violet d. cowell |
| | | Violet D. Cowell feat : alexis(wonderful)ren. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : dix-neuf années derrière moi. Famille : eleanor, la meilleure des petites soeurs becoz elle est parfaiiiite j'vous dis même si c'est une chianli but je fais avec tékaté. Statut : célibataire parce que les mecs, c'est la galère : MENstruation, MENopause, MENtal breakdowns, see ? most of women's problems begins with men. coincidence ? haha, i don't think so. Etudes : étudiante en photographie ainsi qu'en histoire (double-cursus). Jukebox : better than words, one direction + end up here, 5 seconds of summer. Points chance : 20 These little things :
| Sujet: Re: VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. Dim 15 Sep - 15:20 | |
| MA PRÉSENTATION EST FINIE DEPUIS DES LUSTRES BANDE DE TROUDUKUKIPUUUUU ! Battez-vous pour me valider. |
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| Sujet: Re: VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. Dim 15 Sep - 21:10 | |
| HANMYGAWD .. Heureusement que je suis passé sur ta présentation .. J'ai donc l'honneur de te valider, lalalaaaaaa, ça se fêteeeee ! (j'en profite grave en prenant du temps, becooooz, y aucune autres admins connectés là, buahahaaaaaaah.) Breeeeeeuf .. | tu es validé(e) ! Et voilà petit padawan, par les grands pouvoirs qui me sont conférés, j'ai le privilège de te faire part de ta validation ! Bienvenue à toi et bravo ! Tu peux te mettre à claquer des mains, hurler ta joie d'être enfin à bord de ce forum et tout ce qui suit. (tu peux même violer les admins si tu le souhaites. ) On est tous très très [..] très sympathiques ici, si je te le jure. Même qu'on va te donner tous les liens utiles, disposés dans différentes catégories, pour que ton arrivée se passe de la meilleure façon possible et qu'ensuite, tu puisses parfaitement te familiariser avec LF.
∞ partie administration Dans cette partie, tu trouveras tous les liens concernant l'évolution de ton personnage, ainsi que les nouveautés concernant le forum. Il y a tout d'abord le bottin d'avatars qui sera mis à jour dès la validation d'un petit nouveau comme toi. Nous te laissons le libre champ d'aller voir si tu as été rajouté, ainsi que de nous prévenir d'un oubli en nous envoyant des mps. On est cool dans le staff, on ne va pas te taper sur les doigts si tu nous aides à faire une mise à jour du bottin. Après être passé par le bottin (si l'envie de le faire te prend ), nous t'invitons à aller faire un tour dans la partie secrétariat. Tu pourras y faire une demande de logements, poster une fiche de sujets et/ou une fiche de liens. Cependant, nous avons tous besoin de lien(s) spécifique(s), fait sur mesure par nos soins. C'est donc pour cela que la partie scénarii existe. Tâche quand même de respecter les règles imposées pour cette partie. Enfin, nous te conseillons fortement de ne pas délaisser le panneau d'affichage. Cette partie du forum concernera toutes les nouveautés du forum, mais pas seulement. C'est aussi le lieu où tu pourras poster une absence si tu en ressens le besoin ou, encore, où tu pourras nous questionner si tu le désires. N'hésite pas à le faire, on ne mord pas.
∞ partie communication Comme partout dans le monde, les moyens de communication sont très importants pour la plus grande partie des êtres humains. Sur LF, on ne fera pas exception à la règle. Les moyens de communication seront intégrés à la vie de nos personnages. Nous y trouverons le portable pour que nos personnages puissent passer des appels ou envoyer des sms, comme dans la vie irl. Mais ce n'est pas tout. Nous avons décidé de nous tourner vers twitter en tant que réseau social. Nous t'incitons à en créer un sous le nom de ton personnage, en espérant que cela sera à ton goût. Nous incluons aussi la plateforme ask afin de répondre aux questions les plus farfelues, indiscrètes et marrantes qui seront posées par les autres personnes sur le forum. Un espace gossip sera aussi mis en place, pimentant ainsi un peu plus le jeu. Nous te conseillons d'aller voir chaque publication effectuée dans cette partie, elle pourrait très bien être à ton sujet.
∞ partie détente Nous avons tous besoin de détente et d'amusement, même sur un forum. C'est pourquoi, nous avons mis en place le coin des jeux. Tu y trouveras de tout pour t'amuser comme un petit fou. Une partie flood est aussi à ta disposition afin qu'on puisse tous parler les uns avec les autres, sans de grandes difficultés. Le seul mot d'ordre est : lâche-toi. Si tu es un artiste (ou apprenti artiste), nous te conseillons de faire un tour dans le coin artistique. Montre-nous tes talents, on est persuadé que tu es un petit Mozart sans le savoir. Et enfin, un [url=http://]livre d'or[/url] est présent sur le forum. Écris-nous plein de jolis petits mots, ça nous fera plaisir. (puis si tu ne le fais pas, tu finiras cramé sur un bûcher. )
∞ partie publicité Comme sur tous les autres forums, la partie publicité est une grosse partie sur LF. Elle permet de faire perdurer notre rpg grâce aux partenariats. En effet, cela permet de se faire un peu plus connaître et de ramener encore plus de petits fous pour faire la fête avec nous. Tu as toi aussi le droit de faire des demandes de partenariat, tout en respectant les règles à ce sujet quand même. Afin d'assurer la publicité du forum, nous comptons sur toi pour voter toutes les deux heures pour LF. Ceci est une mission que tu te dois d'accepter, petit soldat padawan. Tu peux aussi passer par le coin des messages pour donner ton avis sur le forum ou par le coin coup de coeur si tu en as un pour LF.
(+) N'oublie pas de compléter entièrement ton profil à l'image de ton personnage, et d'y ajouter toutes tes adresses importantes (présentation, fiche de liens et de topics, twitter et ask)
Pour finir, je te souhaite un très bon jeu et de super bien t'amuser ! |
Ayééé, je me sens trop fresh là ! |
| | | Violet D. Cowell feat : alexis(wonderful)ren. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : dix-neuf années derrière moi. Famille : eleanor, la meilleure des petites soeurs becoz elle est parfaiiiite j'vous dis même si c'est une chianli but je fais avec tékaté. Statut : célibataire parce que les mecs, c'est la galère : MENstruation, MENopause, MENtal breakdowns, see ? most of women's problems begins with men. coincidence ? haha, i don't think so. Etudes : étudiante en photographie ainsi qu'en histoire (double-cursus). Jukebox : better than words, one direction + end up here, 5 seconds of summer. Points chance : 20 These little things :
| Sujet: Re: VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. Dim 15 Sep - 21:45 | |
| Awwwww, merci beibei d'amouuuuur ! |
| | | Ivanna A. Eastwood feat : Claudia Sulewski Pseudo : Jewel Souriez, dites cheese : Âge : dix neuf ans Jukebox : stay high - Tove Lo Points chance : 71
| Sujet: Re: VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. Lun 16 Sep - 0:08 | |
| T'es au courant que t'es canon toi ? Viens dans mon lit on jouera aux cartes |
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| Sujet: Re: VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. Lun 16 Sep - 9:44 | |
| et t'oublie la moitié de ton boulot! tu l'as même pas déplacée dans les présentations validées |
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| Sujet: Re: VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. Lun 16 Sep - 12:19 | |
| J'ai laissé la moitié du travail à quelqu'un d'autre, qu'on soit deux à avoir l'honneur de la valider. |
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| Sujet: Re: VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. Lun 16 Sep - 13:25 | |
| Pauvre truffe va |
| | | Violet D. Cowell feat : alexis(wonderful)ren. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : dix-neuf années derrière moi. Famille : eleanor, la meilleure des petites soeurs becoz elle est parfaiiiite j'vous dis même si c'est une chianli but je fais avec tékaté. Statut : célibataire parce que les mecs, c'est la galère : MENstruation, MENopause, MENtal breakdowns, see ? most of women's problems begins with men. coincidence ? haha, i don't think so. Etudes : étudiante en photographie ainsi qu'en histoire (double-cursus). Jukebox : better than words, one direction + end up here, 5 seconds of summer. Points chance : 20 These little things :
| Sujet: Re: VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. Lun 16 Sep - 14:49 | |
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| Sujet: Re: VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. | |
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| | | | VIOLET - un jour, je suis née. depuis, j'improvise. | |
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