Sujet: « i'm dying with your love » eyden ft. kayleen Sam 23 Fév - 16:56
i'm dying with your love
Vous ne connaissait pas ce moment, ultra sadique, tellement prenant mais à la fois qu'on aimerait éviter chaque jour car il est tellement...arrrrrrg agaçant . Je vous parle bien évidemment du matin, cet événement que Eyden Strauss déteste qu'il se passerait volontiers, encore que ce matin il commençait à dix heures, ça n'était tellement emmerdant que ça. De plus depuis quelques jours il vivait chez un ami puisqu'il s'était disputait avec sa soeur... . Il se leva en boxer, puis fila à la doucha pendant au moins une demi-heure il était de mauvais poil aujourd'hui, de très mauvais poil. Même en s'habillant il ronchonnait, parce que son bras ne trouvait pas le trou pour mettre son bras, finalement il n'y avait qu'une méthode pour le détendre : la musique. Il prit sa guitare puis s'allonga à demi sur son lit, commença à jouer i'm yours de jason mraz puis, ayo technology il enchaînait morceaux sur morceaux, trois quart d'heure de guitare et d'échauffement vocal, il était plus détendu mais ça n'était pas vraiment la grande forme, eh bien sûr comme de par hasard il n'avait pas de cigarette, il était de nouveau sur le nerfs, tant pis il en gratterait à quelqu'un devant l'université. Il prit son sac, a moitié rempli, puis parti de chez son ami, et alla jusqu'à l'université en métro, il ne le prenait jamais, il avait du frauder mais c'était le dernier de ses soucis. Si il se faisait choper il avait de quoi payer au pire. Son compte en banque n'était non plus au plus bas. Une fois devant l'université, il chercha bien une âme charitable pour lui donner une cigarette mais apparemment la secte des non fumeurs s'était réunis, il soupira puis entra dans l'université. Il détestait mendier une cigarette, finalement une jolie brune, qui avait un grand sourire, lui donna plus confiance, il s'approcha d'elle, le regard mauvais du à son humeur, mais un sourire plutôt rassurant.
Eyden – Dis-moi,t'aurais pas une cigarette ? Sinon je vais finir par encastrer quelqu'un dans un mur ?
Le franc parler de Eyden en avait effrayé plus d'un, il attendait patiemment la réponse de la jeune fille haussant un sourcil, il sentait un mal aise, il la fixa de longues minutes sans rien dire, plantant ses magnifiques yeux bleus dans ceux de la brunette.
Eyden – Allô la terre, ici Eyden Strauss a l'appareil auriez-vous la gentille de me donner une cigarette pour que je puisse fumer dehors sinon je vais..bref, t'a compris.
Il avait du se répéter et dieu sait qu'il détestait ça, mais elle semblait presque sonner de le voir lui parler, il lui avait fait quoi à cette fille ça il l'ignorait mais il voulait absolument sa cigarette.
Sujet: Re: « i'm dying with your love » eyden ft. kayleen Dim 24 Fév - 22:16
Cela faisait déjà quelques temps que le règne froid de l’Hiver s’était installé à Londres. Pour beaucoup, cela était synonyme de doublures et de bottes fourrées, pour Kayleen en revanche, c’était la nostalgie. Elle aimait le froid, il lui rappelait la Russie et si, par le passé, le simple fait de se remémorer son enfance était douloureux, aujourd’hui cela la faisait sourire bien qu’un peu amèrement. Elle ne s’habillait pas plus qu’en été, ajoutait juste un fin collant sous ses shorts et ses jupes mais se baladait en T-shirt sur le campus ce qui lui valait les regards étonnés de tous ceux qui croisaient son chemin. Ce matin, comme tous les matins, elle était restée devant les portes de l’université pour fumer sa cigarette. Cette manie non plus ne la quittait pas. Elle n’était pas seule à accomplir ce petit rituel, une dizaine d’autres étudiants étaient également là la clope au bec. Fumer était sans contestes un moyen de se sociabiliser. On discutait entre fumeurs, on se taxait des cigarettes entre fumeurs… Même si les conversations de fumeurs allaient rarement plus loin que la météo. Mais Kay n’était pas de ce genre hypocrite. Elle préférait rester seule, ses écouteurs enfoncés dans ses oreilles qui délivraient son morceau favori du moment : Too Close d’Alex Clare. You know I’m not one, to break promises… Sans personne autour d’elle, la jeune fille se serait probablement mise à chanter. Elle aimait bien ça, chanter, elle ne se débrouillait même pas trop mal. Mais elle était beaucoup trop réservée pour oser faire l’étalage de son talent devant un vrai public. Une fois que sa Lucky Strike se soit consumée jusqu’au filtre, elle rentra à l’intérieur, brisant le piquet de commères de la fac et s’attirant par la même occasion leurs regards noirs. Dans quelques heures, une demi-douzaine de rumeurs courraient à son sujet. Elle ne connaissait que trop bien le modus operanti de ce genre de vipères. Mais Kay n’était pas le genre de fille qui se souciait de son image et des bruits de couloirs. Elle était là avant tout pour travailler et obtenir les meilleurs résultats possibles à ses partielles. Elle allait devenir un grand chirurgien, c’était son rêve et celui de sa famille. Elle longeait les couloirs de son pas pressé, espérant avoir le temps de prendre un café avant son premier cours de la journée quand une voix la fit se retourner. Lorsqu’elle découvrit qui l’avait interpellée, elle resta figée.
« Dis-moi,t'aurais pas une cigarette ? Sinon je vais finir par encastrer quelqu'un dans un mur ? »
Eyden Strauss. Le même qu’elle avait, quelques semaines plus tôt, accompagné jusqu’aux urgences, totalement ivre et en sang. Le même qui, depuis ce jour-là, ne lui avait pas adressé un mot. Celui qu’elle avait soigneusement évité aussi. Et voilà qu’il se pointait, l’air de rien, l’humeur tempêteuse mais le sourire au lèvre et qu’il voulait qu’elle lui donne une clope. Il se foutait de sa gueule ? Kay ne lui répondit pas. Trop choquée dans un premier temps pour qu’un seul mot puisse sortir de sa bouche. Ils se fixèrent sans rien dire pendant une longue minute jusqu’à que le blond se répète, impatient. La deuxième fois était un peu moins polie que la première. Kayleen cligna des yeux plusieurs fois, tandis que les prunelles azure d’Eyden ne la lâchait pas d’une semelle.
« Oui j’ai une clope mais non, t’en aura pas. J’vais pas t’aider à te détruire. » C’était vraiment hypocrite dans le genre, moi j’me tue à petit feu mais toi t’as pas le droit. Il allait sans doute passer son chemin. Pour une fois qu’elle le tenait… C’était le moment ou jamais de lui rafraichir la mémoire. « Je t’ai déjà aidé à t’en sortir une fois, considère qu’aujourd’hui c’est la seconde ! » En voilà une sentence mystérieuse. Sur ces mots, la jeune fille fit mine de tourner les talons et de commencer à s’en aller.
Invité
Sujet: Re: « i'm dying with your love » eyden ft. kayleen Dim 3 Mar - 21:52
i'm dying with your love
Vous savez ces matins où tout le monde veut vous faire chier, mais absolument chier au point de vous poussez à bout ? Il semble que ce matin là, c'était celui de Eyden Strauss. Lui, nerveux? Non, à peine. Il fallait juste espérer que ça ne soit pas votre tour aujourd'hui, le tour de celui qui prendrait absolument tout en pleine figure.
Eyden – C'est ça fait la maligne d'ici quelques heures tu vas chier du carton c'est moi qui te le dit.
Oui, il était poétique quand il était de mauvaise humeur, une de ces rares qualités à vrai dire. Il était cruellement en manque de nicotine et cela pendant les heures de cours qui suivaient le matin, une heure à écouter un prof blablater sur sa vie, c'était de l'injuste. Il faisait trembler nerveusement sa jambe en se rongeant les ongles, c'est long une minute, mais alors imaginez une heure, c'est insupportable. Il était obligé de s'occuper la bouche avec un stylot, celui ci à la fin était hors d'usage. Une fois le cours de maths fini il se rendit à son cours de science, demandant une clope à chaque camarades, mais aucun n'en avait, il devait penser à revoir sa liste d'amis ça devenait urgent. Une fois installé, la jeune brune qui lui avait dit qu'elle n'avait pas de cigarette, il s'installa à nouveau à côté d'elle, la fusillant du regard.
Eyden – Tu vas m'en passer une où je t'en vole une ou cinq.
Il était très sérieux quand il disait ça, puis le cours débuta, il ne prit même pas la peine de sortir ses affaires, bien sur. C'était un cours de groupe de deux, tant mieux il allait pouvoir la cuisiner. Il n'en pouvait plus d'attendre, surtout de savoir que à quelques centimètres il y avait un paquet de clope, prêt à être consommer. Il la fixait toujours en la regardant, mais il sentait toujours cette gêne, vous savez ce truc horrible qui vous fait sentir coupable. Il s'imagina d'abord le pire pour qu'elle le regarde ainsi, il l'avait violer ou bien..oh non, bon dieu si c'était ça il se giflerais et..et lui prendrait quand même une clope, mais non ça peut pas être ça, il lui avait vomi dessus au cours d'une soirée ? Il ne savait pas..il l'avait dépucelée au moins? Oh et puis merde quoi il veut fumer pas avoir le droit à un discours sur sa vie emmerdante, il l'a rendue excitante fais chier.