That's my girl [Marilynn]

La nuit fut longue et le sommeil réparateur était aussi présent que l'amour dans le coeur du russe. Il rêva encore de la nuit du meurtre d'Andréas, et rien ne sembla le réveiller, jusqu'à ce que les premières lueurs du soleil atteignent son visage torturé.
Le garçon ouvra un œil, puis l'autre, avant de se les frotter nerveusement. "Quelle nuit pénible" pensa-t-il, tout en se redressant, son regard se porta alors sur la photographie au dessus de sa commode blanche immaculée. Les sourires des trois adolescents, leur insouciance... Maksimilian aurait aimé pouvoir rester ainsi pour toujours. Le gentleman se traîna jusqu'à sa salle de bain, puis enleva son caleçon d'une lenteur telle, que même un escargot pouvait traverser la pièce avant que le caleçon n'atteigne le sol.
Il entra dans sa baignoire avec un léger sourire aux lèvres, il aimait particulièrement s'asseoir dans un bain chaud, sentant la chaleur de l'eau sur sa peau. Il se laissa vagabonder à ses pensées. Il repensait alors à tout ce qu'il devait faire dans la journée, à dire vrai, Maksimilian avait quartier libre toute la journée, étant donné que Dolce n'était pas prévue aujourd'hui et que son activité professionnelle ne commençait ce jour là qu'à la nuit tombée.
Le garçon ferma lentement les yeux, essayant de se détendre. Quelque chose lui manquait en ce moment, il ne savait pas quoi, mais quelque chose manquait dans sa vie pour qu'il soit pleinement heureux. Il avait des amis, un travail qui rapportait gros, un désire de violence assouvi, la passion du danger également... Alors que lui manquait-il ? Il avait également des femmes à la demande, des soirées mouvementées, il ne s'ennuyait jamais. La seule chose qu'il pouvait trouver de sombre dans toute sa vie était qu'il n'avait pas encore tué ou vu mort Stanislas, mais cela, il pouvait encore s'en passer, étant donné qu'il ne souhaitait pas réellement se salir les mains. Quelque part, le tuer serait bien trop facile, il préfèrerait qu'il soit empli par le chagrin, plein de remords, ou autre chose qui pouvait faire en sorte de ruiner la vie du garçon. Mais tout de même, il aimerait qu'il crève.
Alors qu'il ruminait dans son coin, la sonnette de la porte d'entrée résonna alors dans tout le loft, sortant ainsi le garçon de sa torpeur. Il se redressa, attrapa une serviette qu'il noua autour de sa taille, puis, il descendit les escaliers en verre à grande vitesse afin d'ouvrir la porte négligemment. Une jeune femme se trouvait devant lui, elle n'était même pas encore majeure, et pourtant, elle avait le charme que Maksimilian Nikolaï aimait. Et cette fille, il ne la connaissait que trop bien. Un soir qu'il dealait à une soirée étudiante, la jeune fille accompagnée d'une autre étaient venues l'accoster afin de pouvoir se fournir en drogue. Le jeune homme donna son dut à la jeune fille, et celle qui se trouvait à l'instant devant lui, semblait plus timide que jamais ce soir là. Il regardait la jeune fille, et avait décidé d'arrêter de travailler ce soir là afin de l'emmener avec lui dans sa voiture afin de passer la nuit avec elle, à la décoincée le plus possible, la faisant découvrir des sensations nouvelles, sans pour autant cueillir sa petite fleur qu'elle avait certainement encore.
Mais revenons à aujourd'hui, elle se tenait là, comme si elle venait de voir le messi. Le jeune homme observa alors sa tenue, il était vrai qu'il était nu sous une petite serviette. A dire vrai, il n'avait pas réellement pensé qu'une gamine sonnerait à sa porte de bon matin. Il leva les yeux aux ciel, puis sourit à la jeune Marilynn en la regardant de nouveau.

- Salut Mari"

Megan & Maksimilian

• That's my girl •

Il y a de là plusieurs mois, j'étais allée à une soirée, accompagnée de mon meilleur ami et de quelques amis. Durant cette soirée, une amie à moi avait voulu rendre le moment plus excitant et était allée voir un mec un peu bisarre, plutôt bourré, pour lui demander de l'extasy. Après être complètement partie dans son délire, ma pote m'avait lâché pour la soirée. Un peu perdue, j'étais allée voir ce garçon, Maksimilian. Il était plutôt beau, et j'aimais les mecs un peu dans la folie comme lui. Toujours à la recherche de nouvelles sensations, je lui avais demandé de me donner quelque chose d'assez fort pour me faire oublier cette soirée. ll m'avait souris avant de m'emmener à l'étage où se trouvait plusieurs chambres. Là, il m'avait effectivement offert quelque chose qui avait changé la soirée, mais je n'étais pas prête de l'oublier. On avait passé un moment tout les deux dans cette chambre, certes je n'étais plus trop sur terre mais je savais plus ou moins ce que je faisais, même si je ne savais pas avec qui.

Le lendemain matin, je l'avais retrouvé sur moi, empestant l'alcool, en train de me dormir dessus. Je m'étais éclipsée discrètement en laissant mon numéro dans son répertoire. Quelques jours après, j'avais un appel de lui; il me demanda si j'avais le numéro de celle qui lui avait fait passer une nuit de rêve. Un peu gênée, je ne lui dis pas que c'était moi. On s'était revu plusieurs fois, et le voir me faisait toujours repenser à cette fameuse nuit. Lorsque je lui avais demandé avec qui il était, il m'avait simplement répondu qu'il l'avait emmené dans sa voiture et qu'il avait passé un bon moment avec elle. Enfin, au moins il se rappelait du plaisir.

Il m'ouvrit et je sentis mon cœur se serrer, mon pouls s'accélérer et mes mains trembler. Maksimilian ne savait toujours pas que c'était moi et je comptais lui dire aujourd'hui, malgré la trouille qui m'avait envahit.

- Salut Maks.

J'avais certes peur de sa réaction mais je me devais de lui dire, quitte à le perdre. Je voulais avoir la conscience tranquille et pouvoir dormir la nuit sans avoir à me préoccuper de ce que pouvait ressentir Maksimilian. J'avais quelques fantasmes le concernant, j'avais quelques sentiments que je refoulais. Des sentiments qui ne pouvait être réciproque venant d'un dealer plus vieux que moi.

- Je peux entrer?
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- Hum heu....

Le jeune homme observa l'intérieur de son loft, il était entièrement rangé hors mis quelques sachets de pilules et quelques pochons d'herbes. Il n'y avait personne chez lui, mais il ne savait pas réellement si c'était une bonne idée de la faire entrer alors qu'Ivy allait certainement rentrer d'une minute à l'autre. Les infidélités, la jeune femme en avait subi, et que penserait-elle si une jeune fille aussi séduisante que Marilynn se trouvait dans le salon lorsqu'elle rentrerait ? Elle penserait certainement qu'il était sur le point de la tromper de nouveau. Surtout avec la tenue dont il était doté. Le garçon ouvrit alors grand la porte, et se de quelques millimètres afin de ne pas trop passer pour un exhibitionniste dans le quartier, puis leva le bras vers l'intérieur.

- Entre !

Le garçon referma la porte après que la jeune adolescente soit entrée, puis il se dirigea machinalement vers son canapé blanc, tout en s'étalant de tout son long, avant de se rendre à nouveau compte de sa tenue. Sur ce, il se releva, puis proposa un café à la jeune femme qui se trouvait à côté de lui.
Il s'en servit un, puis monta les escalier en verre afin d'enfiler un caleçon avant de redescendre s'asseoir sur le canapé, invitant la jeune femme à faire de même tout en attendant que le café soit prêt. Il observa la jeune femme attentivement, son côté macho se faisait ressentir, le garçon observait les formes de la jeune femme, il la trouvait réellement splendide, s'il n'était pas en couple, et si elle n'était pas si jeune, il lui proposerait certainement de sortir, et plus si affinité. Le garçon observa ensuite la grande horloge murale, la journée était en milieu de matinée. N'avait-elle pas cours en cette heure ?

- Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus...

A dire vrai, Maksimilian ne savait pas trop quoi dire, il ne s'attendait pas du tout à avoir la visite de la jeune femme, et il ne savait pas du tout non plus comment elle connaissait son adresse. En réalité, à part quelques détails de sa vie, le garçon ne la connaissait pas, elle était une jeune femme avec qui il échangeait quelques mots, mais jamais il ne s'était imaginé que leur relation était de type amicale. Mais si la jeune femme connaissait son adresse, c'était qu'il devait l'appréciée plus qu'il ne l'imaginait. Il se souvenait l'avoir vu en soirée, discuté, rigolé avec, mais sans plus.
La café fut prêt en cet instant de blanc, il se leva afin de se servir une tasse, puis en apporta une à la jeune femme tout en la posant sur la table. Il en sirota quelques gorgées.

- Je ne savais pas que tu connaissais mon adresse, je ne la donne jamais habituellement. A cause de mon travail tu comprends ?

Il était vrai que la visite de la gamine le rendait nerveux, à part quelques personnes proches de lui et sa fiancée, aucun client et connaissance n'avait eu son adresse, et il avait bien fait attention à cela. Le jeune homme scrutait la tenue de la jeune femme, séductrice, et plutôt simple, mettant ses formes en valeur, la jeune femme savait se rendre désirable, et cela plaisait à Maksimilian.

- Que me vaux le plaisir de ta visite ?

Megan & Maksimilian

• That's my girl •

Il hésita un moment avant de me laisser enfin entrer. Il me fit un signe pour que j'entre finalement, en s'absentant un moment le temps d'aller s'habiller, ce qui n'arrangeait pas mes idées. Il redescendit en calbut en me demandant si ej voulais un café.

- Je veux bien s'il te plait...

Il venait de me dire que ça faisait longtemps que nous nous étions pas vu. En effet, depuis cette soirée, nous n'avions parlé que par messages. Une amie qui connais Maks m'avait donné l'adresse en me répétant une bonne centaine de fois de faire attention de ne pas me faire choper avec la marchandise. Mais je n'étais pas venue pour ça, j'aurais eu peur de al réaction de Julian, mon meilleur ami. Je m'installai sur le canapé en buvant quelque gorgée du café. Je n'osais pas trop lui annoncer comme ça.

- Une amie m'a donné ton adresse mais je ne suis pas venue pour me fournir. Je suis venue pour prendre des nouvelles...

Certes, je mentais. Mais j'avais peur de sa réaction. Peut-être que je pouvais glisser ça dans une phrase, ni vu nio connu. Ou en faire toute histoire, ou bien lui dire simplement. Mais c'était assze dur de dire ça sachant qu'il s'était confié à moi en parlant de cette fameuse soirée avec l'inconnue.

- Et te dire deux trois trucs aussi.

J'allais galérer pour lui lâcher le morceau, peut-être même que je n'allais pas lui dire, finalement. Il avait peut-être refait sa vie depuis, il avait peut-être arrêté de traîner dans les fête de jeunes, il avait peut-être arrêté ses coucheries à droite à gauche, il était peut-être même plus dealer. Tout est possible.
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Le garçon observait la gamine, elle semblait être troublée. Que se passait-il ? Avait-elle des problèmes ? Si oui, allait-elle lui demandé de l'aide ? Si c'était le cas, il l'aiderait avec grand plaisir. Maksimilian reprit un peu de café qu'il fit couler lentement drans sa gorge. Il observa ensuite son portable onze heures moins vingt. Ivy allait rentrer vers midi, d'ici là, il devait finir sa discussion avec Marilynn, se vêtir, préparer le repas, préparer ses pochons pour la vente de cet après midi, et s'il avait le temps, reconduire la jeune fille là où elle devait se conduire.

- Tu n'as pas classe aujourd'hui ?

Le garçon se rapprocha de Marilynn, puis posa sa jambe sur l'autre, tenant sa cheville afin qu'elle tienne sur sa cuisse, son autre bras se posa machinalement sur le dossier du fauteuil, posant sa main sur son crâne. Le stress et le doute semblait envahir la jeune fille, était-ce lui qui la rendait ainsi ? Elle semblait bien plus timide que les fois où ils s'étaient parlés. Il tapota la jambe de la jeune fille avec un sourire avant de la remettre sur sa propre cheville.

- Allez détends-toi Marilynn, ce n'est que moi. Je sais bien que se trouver dans l'habitat d'un dealer n'est pas très agréable si on a peur de se faire choper avec de la dope, mais vu que tu n'es pas là pour ça, y'a rien à craindre.

Le jeune homme mit sa main sur sa bouche, allait-elle rester muette au sujet de ce qu'elle voulait lui dire ? Si oui, devait-il la mettre en confiance afin de la décoincer ? Il attrapa la télécommande afin de faire ouvrir les stores pour faire entrer le soleil dans le loft, puis observa de nouveau la gamine, il se racla la gorge, la tension entre les deux jeunes gens était palpable.

- Tu es venue pour prendre des nouvelles, alors, je vais t'en donner. Je suis toujours dans mon activité professionnelle, qui est, il faut le dire, très satisfaisante. J'ai commencé à ramasser un beau petit pactole, ça paie d'ailleurs pas mal de choses dans ma vie, par exemple le loft, ma voiture, et celle de'Ivy.

A l'énonciation de sa copine, la petite Marilynn lui lança un regard à la fois gêné et déçu, ce qui provoqua le froncement des sourcils du garçon. Cette adolescente n'était tout de même pas amoureuse de lui quand même ? Il regarda longuement la jeune fille dans les yeux. Il ne lui avait donc pas dit son histoire avec la belle Ivy ?

- Je ne t'avais pas dit que je fréquentais quelqu'un ? Je la connais depuis mon arrivée en Angleterre. Je dois dire que je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie, je lui ai proposé de vivre avec moi ici. N'est-ce pas génial pour quelqu'un comme moi ? Elle est étudiante en troisième année de médecine, elle est vraiment époustouflante, et intelligente au possible, je ne pouvais pas tomber mieux, je pense que c'est la perle rare que j'attendais.

Ses paroles n'arrangeaient pas les choses, plus il parlait d'elle, et plus Marilynn semblait s'assombrir. Il se racla de nouveau la gorge, que dire de plus si c'était pour qu'elle se renferme comme une huître ? Le garçon s'éloigna un peu d'elle, terminant les quelques gorgées de cafés qu'il avait encore dans sa tasse.

- Mais ne t'en fais pas, ce n'est pas pour autant que je ne suis pas heureux de te parler ou de te voir, après tout, nous nous entendons plutôt bien.... Et je t'apprécie. Et puis toi alors... es-tu amoureuse ? Dis-moi tout...

Megan & Maksimilian

• That's my girl •

Je levai les yeux au ciel.

- Je suis plus une gamine tu sais? J'ai 18 ans, je suis en première année de prépa sciences. J'ai eu mon bac il y a un an et demi. Je voudrais juste être traité en adulte... S'il te plait.

Je toussai doucement en tentant de me rafraichir la gorge avec le café, en vain. Je bloquai quelque instant lorsqu'il me parla d'une Ivy. Je n'étais pas à ma place, ici. Maks allait mal prendre ce que j'allais lui dire. S'il avait une petite amie, c'est qu'il avait définitivement tourné la page. Il me parla d'elle et je sentis les larmes monter à mes yeux. Je le coupai pour qu'il arrête de me parler de cette Ivy.

- Maksimilian..!

Je me devais de lui dire, quoi qu'il arrive. Il allait peut-être être choqué, il allait peut-être me jeter dehors, me rayer de sa liste d'amis. Le savoir à plusieurs dizaines de centimètres de moi n'arrangeait en rien mon attirance pour lui, faisant ressurgir cette fameuse soirée. Je fermai les yeux un instant, histoire de refouler mes précédentes larmes avant de le regarder dans les yeux, d'un air désolé.

- Maks, tu te rappelles de cette soirée dont tu m'as beaucoup parlé? Cette soirée que tu as passé avec une fille que tu trouvais si bien?

Voilà. J'étais lancé, je devais en finir, quitte à risquer mon amitié avec lui. Je reniflai doucement avant de remettre ma mèche en place, ce que je faisais souvent lorsque j'étais stressée. Comment se détendre lorsqu'on sait qu'on risque beaucoup? Comment se détendre quand on pense que son fantasme ambulant est juste en face de nous?

- C'était moi, Maks.

Je me mordis la lèvre. Pas pour dire "Oh mon dieu, je te veux!" mais surtout parce que j'angoissais. Au moins c'était dit. Je ressentais un mélange de soulagement et d'anxiété en même temps, ce qui me donnait une mine abattue. Je ne savais pas si je devais aller vers lui, m'excuser ou partir, je laissais Maks en décider.
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- Heu... Quoi ?!

Le jeune homme avait laissé tombé sa tasse sur le sol, qui se brisa en trois morceaux à ses pieds. Il regardait la jeune Marilynn qui semblait gênée et un peu perdue. Maksimilian se redressa alors, puis fit les cent pas dans la pièces, il avait passé une soirée avec cette fille, mais jusqu'à où étaient-ils allés ? Avaient-ils simplement flirté ou bien, avaient-ils sauté le pas ?
Le jeune russe mis sa main sur la bouche, il se demandait ce qu'il s'était passé ce soir là, Marilynn aurait bien pu ne rien lui dire, et franchement, Maksimilian ne s'en serait pas moins mieux porté. Il la regarda longuement, avant de se racler la gorge de nouveau, gêné.

- Est-ce qu'on a... heu... est-ce qu'on a couché ensemble ?

Choqué, il l'était, cette soirée avait eu lieu un jour avant que sa relation avec Ivy ne devienne officielle, dans un sens, c'était comme s'il l'avait trompé, il pensait avoir était droit avec elle jusqu'au bout, alors qu'en fait, il n'avait pas changé du tout, et pourtant ça avait été le coup de foudre. Il revint s'asseoir en face de la jeune fille sur la table basse en plastique blanc, tout en regardant Marilynn dans les yeux.

- Tu sais, ce n'était qu'une simple soirée... je veux dire, très franchement, si j'avais été conscient, je n'aurais jamais passé une soirée avec n'importe quelle fille en dehors de cette soirée. Je me souviens juste avoir pris quelques verres, avoir fait dansé une fille, être monté dans ma voiture avec elle pour faire un run, et après je me souviens juste être rentré chez moi.

Le garçon attrapa la jeune femme par le poignet la tirant gentiment par la main afin de la faire monter à l'étage où était la chambre. Maksimilian la fit asseoir sur le lit tandis qu'il piochait des vêtements dans sa commode et il commença à se vêtir alors qu'il ne quittait pas la jeune femme des yeux.

- Bien, maintenant, j'aimerais te demander... pourquoi est-ce que tu es venue me le dire ? Qu'est-ce que tu espérais ? J'en viens à me demander si tout va bien chez toi pour que tu repenses encore à cette soirée, cela fait des mois qu'elle est passée, je me souviens à peine de cette soirée, juste quelques bribes alors, pourquoi est-ce que cette soirée t'as autant touchée ?

Il ne savait pas quoi dire d'autre, le garçon était tellement chamboulé qu'il avait réussi à enfiler sa chemise à l'envers. Le garçon se regarda dans le miroir et l'ôta immédiatement afin de la remettre à l'endroit. Il regarda encore la jeune fille avant de se diriger vers la salle de bain, puis s'observa longuement dans le miroir avant de se coiffer à la va vite et de revenir dans la chambre. Il regarda par la baie vitrée la rue qui était noire de monde, comme d'habitude, avant de se retourner vers Marilynn de nouveau.

- Je l'admet, tu es une fille attirante, et d'ailleurs, si j'avais été célibataire j'aurais été le premier à te sauter dessus. Seulement, tu es toi, et, et bien que j'ai du mal à l'admettre ça me dérange. Et rien que de penser que j'ai pu faire quelque chose avec toi me dérange d'ailleurs...

Megan & Maksimilian

• That's my girl •

Sa tasse tomba au sol, il était choqué et me demanda si on l'avais fait. Je baissai la tête avant d'hocher la tête. Je ne pouvais plus lui mentir. Ma gorge se noua lorsqu'il me dit ne rien se souvenir.

- J'étais peut-être bourrée mais je me rappelle quand même de ce qui s'est passé. Pourquoi tu m'as fais ça si c'était pour me laisser en plan après? Tu n'es pas allé dans ta voiture mais à l'étage du manoir, dans une chambre qui n'était ni à toi ni à moi. Te raconter le reste ne ferait qu'empirer les choses.

Il m'agrippa le bras pour m'emmener dans sa chambre avant de s'habiller.

- Je suis touchée parce que si ce n'était pas le cas pour toi, moi je m'en souviens de cette soirée. J'ai repensé au mal que j'avais pu faire ce jour là. Ça m'a hanté au point de devenir parano et de voir tes yeux me fusillant partout.

Je ne pus retenir mes larmes. De douleur sûrement, peut-être de déception ou bien de chagrin. Je ne cherchais plus à retenir mes sentiments, ni mes larmes.

- Juste parce que je ne suis rien pour toi. Parce que tu me traites comme une gamine. Mais souviens-toi juste que tu ne m'as jamais autant considéré comme une adulte que ce soir-là.

J'essuyai machinalement mes joues zebrées de larmes avant de le regarder dans les yeux.

- Moi je pensais à toi, et à cette nuit.

J'étais mal. Je me sentais faible. Mon cœur battait plus vite et ma respiration s’accélérait. Je faisais quelques vertiges. Je m'assis sur sa baignoire, laissant ainsi couler ma peine, laissant à mon corps le temps de se rétablir.
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- Mais cette nuit là je n'étais pas moi ! J'étais saoul, et drogué ! Je ne savais même plus ce que j'avais fait, et je ne savais même pas qui tu étais ? Comment veux-tu que... Enfin bref. Je n'ai pas envie que tu penses à moi autrement comme à un ami. J'espère juste que tu ne t fais pas de fausses idées.

Le garçon observa longuement la jeune Marilynn, en effet, il la considérait comme une enfant, alors que sa propre copine était à peine plus vieille qu'elle, Ivy n'avait que dix neuf ans. Parfois, il en oubliait son âge tellement l'amour l'aveuglait. Et Dolce, elle était bien plus jeune que Marilynn, et pourtant, il la considérait comme une femme, il ne savait pas pourquoi ce n'était pas pareil avec Marilynn, peut être à cause de son visage ? Un visage innocent qu'il avait du mal à associer à une jeune femme.

- La dernière chose dont j'ai envie c'est de te blesser tu comprends ? Et pour ton bien, je préférerais que tu ne penses plus à cette histoire. C'est vrai, j'agis avec toi comme si tu n'étais qu'une enfant alors que tu arrives à un âge adulte. Pour ça, je te demande pardon.

Marilynn était assise sur la baignoire, elle semblait prise de vertige. Maksimilian sortit de la salle de bain lui demandant de l'attendre ici, puis il descendit à la kitchenette afin de lui ramener un verre d'eau, il s'accroupit devant elle en lui tendant celui-ci, les yeux braqués vers le sol. Il lui en avait fallu du courage pour lui avouer ce qu'ils avaient fait. Il regarda la jeune fille et de son index, fit relever la tête de la jeune fille.

- J'espère aussi que je n'étais pas le premier, bien que je pense ne pas l'être. Car sinon, ça aurait été réellement une grossière erreur. Car tu le sais bien autant que moi, je n'en vaux pas la peine. Et tu sais bien que tu n'as pas de sentiments pour moi, alors, il ne faut pas en faire tout un drame. C'est passé. Il n'y a rien à dire de plus là dessus. Ok ?

Il fit relever la jeune fille puis l'enlaça alors d'une étreinte fraternelle et protectrice. Il ne pouvait faire que cela. En espérant qu'elle ne le repousse pas, et que cette histoire était terminée. Lorsqu'il huma le parfum de la jeune femme, quelques souvenirs revinrent alors en sa mémoire. Ce parfum avait été imprégné dans la chemise qu'il avait porté dans la soirée où ils s'étaient rencontrés. Ce parfum, il ne l'avait jamais oublié, et il devait l'avouer, durant quelques semaines, il en avait été malade. Il avait désiré retrouver cette fille avec qui il avait rit, avec qui il avait partagé beaucoup de choses. Et puis finalement, il avait abandonné, se rendant compte de l'amour qu'il portait à Ivy. Maksimilian avait alors jeté la chemise en question pour ne plus y repenser. Mais cette fille était là, lovée dans ses bras. Plusieurs idées étaient venues à lui, mais la raison l'avait emportée sur tout le reste. Le russe prit la jeune fille par la main, puis la fit descendre au salon.

- Ne restons pas trop dans la chambre d'accord ? Que voulais-tu me dire d'autre, à part cela ?

Megan & Maksimilian

• That's my girl •

Je n'étais pas à ma place, ici. Je ne savais plus comment le ramener vers moi, peut-être que mon amour pour lui n'était que passager, peut-être qu'un jour, j'aurai ma chance. J'aurais tellement aimé qu'il me prenne dans ses bras en me disant que j'étais une fille pour lui. Mais il fallait croire que je n'étais pas comme Ivy. Au moins, j'avais le mérite d'être simple et de rester moi-même, avec tout le monde.

Je ne savais pas quoi lui répondre. Il espérait de pas être mon premier, comment lui dire le contraire. Dans une soirée alcoolisé, les filles vierges ne le reste pas longtemps, et Maks l'avait prouvé en me prenant pour exemple. Mais ça, je ne devais pas lui dire, je ne voulais pas empirer la situation.

- Non. Tu n'es pas mon premier.

Je sentais dans ma voix un air pas convainquant, mais je pouvais pas lui dire la vérité, j'en avais déjà trop dit.

Je bus le verre d'eau et me laissa relever pour me retrouver dans ses bras. Son parfum. Son odeur. Sa tendresse. Je ne pouvais pas rester, mon attirance ne faisait que de s’amplifier chacun de ses gestes. Je descendis avec lui en essuyant mes larmes qui ne cessaient de couler.

- Je n'ai plus rien à dire, je crois que c'est clair. Je n'ai pas envie de souffrir à nouveau comme lorsque tu m'as laissé ce temps-là. Je me fais pas de fausses idées, j'ai compris que je représentais que dalle pour toi.

J'éclatai en sanglot.

- Comme si ça m'avait déjà pas fait assez de mal comme ça. P'tetre qu'un jour tu te rendras compte que j'étais là, ou tu vas m'oublier comme tu l'as si bien fait. J'ai plus rien à dire, j'y vais.

Mon moral était au plus bas, j'avais peur de faire une connerie, de laisser filer ma vie ou finalement de l'achever. Je me dirigeai vers la porte, espérant secrètement qu'il me dise au moins une chose gentille.
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Elle partait, Marilynn était donc amoureuse de lui, du moins, c'était ce qu'elle laissait penser. Elle souffrait, elle pleurait, Elle souhaitait qu'il se rende compte qu'elle était présente, or, il ne pouvait pas lui permettre d'espérer être à la place d'Ivy, la jeune femme ne le serait sans doute jamais, car Maksimilian était persuadé qu'Ivy était celle qu'il lui fallait depuis toujours. Elle se dirigeait vers la porte d'entrée, elle l'ouvrait, et lui, il restait planté là, devant l'escalier. Il fallait qu'il réagisse. Une fille aussi gentille et innocente ne pouvait pas souffrir pour un homme comme lui.

- Marilynn !

Le jeune homme attrapa sa veste, puis observa la jeune fille qui passait déjà la porte. Il l'attrapa par la main, puis la fit se retourner afin qu'elle lui fasse face. Il n'avait pas envie de la laisser ainsi. Il ne voulait pas être responsable de son malheur. Il ferma la porte à double tour, puis observa de nouveau la jeune femme, une femme blessée avait toujours touché Maksimilian, il ne supportait pas de voir une fille pleurer pour un homme, peut être à cause de sa mère, du souvenir de la mort de son père, et la réaction de sa mère.

- Je te ramène chez toi.

Ainsi, il la rattrapa de nouveau par la main, puis la fit asseoir côté passager de sa voiture. Il s'installa ensuite à la place côté conducteur, puis démarra sans bruit, dix minutes plus tard, les deux jeunes gens se trouvaient devant la maison de Marilynn. Cependant, Maksimilian Ne s'arrêta pas, il n'avait fait que ralentir, réfléchissant à ce qu'il devait faire, à comment il devait se conduire. Puis il se dirigea à grande vitesse vers un autre endroit, un endroit plus calme, plus discret. Il arrêta la voiture, puis observa la jeune femme droit dans les yeux. Le russe passa une main dans les cheveux de la jeune fille.

- Tu es belle Marilynn...Je ne mérite pas de te touchée autant.

Il remit ensuite la main sur son volant, il n'osait pas la regarder. Que pouvait-il dire dans cette situation ? Le garçon sortit de la voiture, puis observa longuement la jeune fille sur le siège passager. Il contourna la voiture puis fit sortir la jeune fille l'invitant à se balader, ils étaient aux alentours de l'université. Le jeune homme l'emmena vers un petit kiosque à glace et lui offrit une glace, son parfum préféré. A force de lui parler, il connaissait ses goûts. Il connaissait beaucoup de choses d'ailleurs.

- Je n'ai jamais voulu te blesser. Et je n'oublierai jamais ce que tu m'as dit aujourd'hui, tu existeras toujours, tu as ta place dans mon monde. Seulement je suis incapable de te donner ce que tu espères. Peut-on juste, rester amis ? Parce que je suis certain qu'il y a un garçon pour toi, de beaucoup mieux. Qui sera plus à ton écoute et qui fera ce que nous avons fait par amour pour toi. Un gars beaucoup plus fréquentable, qui n'a pas un travail aussi louche que le miens, qui pourra te rendre heureuse, et à qui je souhaite de ne jamais avoir le malheur de te faire souffrir. Car sinon, je ne serais pas loin...

Megan & Maksimilian

• That's my girl •

Maks m'attrapa la main et voulu me ramener chez moi. Le chemin fut bien long. Je m’efforçais de refouler mes larmes et ainsi, mes sentiments. Il ne s'arrêta pas devant chez moi et se contenta de ralentir. Sans dire mot, je regardai la route jusqu'à ce qu'il s'arrête dans un coin calme. Je reniflai une dernière fois avant qu'il m'invite à sortir de la voiture pour aller se promener.

- Tu sais, depuis ce soir là, je cherchais à t'en parler, à venir vers toi. Mais quand on parlait de toi et moi, tu changeais la conversation pour parler de cette fille dans la voiture sans savoir de qui tu parlais. Pourquoi tu as tout oublié?

Il acheta une glace à mon parfum préféré, la vanille. Évidement, il était un des rares à savoir ce genre de truc sur moi, de tout petits détails qui font d'une simple personne une personne plus importante. Il aurait pu me déposer chez moi, me parler comme on parle à un chien qui a fait une bêtise, il aurait pu m'en mettre plein la tête, pourtant il ne l'avait pas fait. Et je lui en étais infiniment reconnaissant, même si je m'en voulais de lui avoir dis.

- Je ne pourrai jamais t'affirmer que tu ne seras rien de plus qu'un ami pour moi. Ça ne sera jamais le cas. Je ne pourrai jamais oublier cette soirée, et tout ce qui s'est passé, que tu sois bourré ou pas.

Je ne pouvais pas lui dire le contraire, il m'attirait et je rêvais d'une nouvelle soirée comme celle-là. Le goût de ses lèvres imprégnés de cocktails me manquait. Ses bras rassurant et son air de badboy protecteur. Je ne pouvais oublier ce que j'avais vécu avec lui, même si ça n'était qu'une soirée.

- Personne n'est comme toi, tu le sais. Je n'aurai sûrement jamais ce que je veux, ou ce que je voulais. Mais sache que si jamais tu as besoin de quelqu'un, je serai toujours là...

Je ne voulais pas le perdre, pour rien au monde. Julian ne savait rien de cette fin de soirée, et je pense que c'était mieux ainsi. Au moins je savais que j'avais deux personnes sur qui compter ici, même si l'un d'entre eux m'attirait particulièrement.
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Le garçon fit un sourire, puis de son index, caressa la joue de la jeune fille. Elle était si innocente, Maksimilian en était troublé d'ailleurs. Il avait un trop grand coeur au fond, les femmes étaient sa seule faiblesse. Maksimilian transperça la crème glacée de ses dents, puis savoura avec lenteur le goût de la pistache. Marilynn était bien trop gentille avec lui, et Maksimilian en était bien conscient. Il affirmait qu'elle était trop bien pour lui, comme on dit trop bonne trop conne.

- Bien sûr que si, il y a beaucoup d'autres personnes qui sont comme moi, et même mieux que moi. Je ne suis qu'une saloperie de dealer qui restera sans doute une saloperie de dealer toute sa vie. Et puis, J'ai quatre vingt dix pour cent de chances de finir six pieds sous terre avant mes trente ans, alors, je n'en vaux vraiment pas la peine. Choisis un garçon qui pense qu'être badboy se limite à sécher les cours et à insulter les gens.

Le russe était tout de même touché par les sentiments de la jeune femme, car oui, d'après elle, il était temps de la considérer comme tel. Il enveloppa les épaules de Marilynn par son bras libre, puis l'invita à se promener dans les ruelles. Ils allaient passer une bonne fin de matinée, après tout, il lui devait bien ça non ? Il rentrerait juste un peu avant midi avec un plat qu'il aurait acheté chez le traiteur. Le garçon marchait dans les rues marchandes bondées de monde. Il était difficile pour les deux jeunes de ne pas prendre de l'espace et pourtant, la bonne humeur semblait être revenue, et la tension évaporée.
Maksimilian s'arrêta dans un magasin de fringues où il proposa à la jeune femme d'entrer avec lui, le rayon homme autant que le rayon femme était magnifique, du moins, pour lui... Cela faisait assez fille en effet, mais Maksimilian aimait soigner son allure, montrer qu'il gagnait bien sa vie, et même se montrer parfois un peu BCBG. Il parcourait les rayons regardant chaque chemise, chaque pantalon, chaque veste... Le russe trouva ainsi son bonheur en ce qui était une veste en cuir de couleur rouge foncée, un blouson de moto exactement. Bien, il avait son permis de moto après tout, il ne manquait plus qu'à acheté cet engin, ainsi que deux casques. Il fit un sourire tout en se dirigeant vers la caisse, alors qu'il avait laissé Marilynn dans le rayon pour femme. Maksimilian l'observa longuement, regardant les vêtements d'un léger coup d'oeil. Les prix de cette boutique étaient assez élevés, mais la qualité n'avait pour lui pas de prix. Il se dirigea à grand pas verre elle afin de lui montrer le blouson de cuir.

- Qu'est-ce que t'en penses ? Je compte me payer une moto.

Le garçon observa le rayon femme attentivement, il y avait tant de couleurs, tant de choix, les chaussures trônaient au milieu du rayon sur une espèce de table à plusieurs étages, comme une pièce montée de chaussures. Il fronça les sourcils, tant de manières uniquement pour plaire aux consommatrices. Il observa ensuite Marilynn tout en souriant.

- Quelque chose t'attire ici ?

Megan & Maksimilian

• That's my girl •

Il continuait à tenter de me persuader du fait qu'il n'était pas pour moi. Grave erreur, cela ne faisait que renforcer mes sentiments. Mais je n'allais pas gâcher sa bonne humeur, mes larmes avaient suffi. Il m'emmena dans un magasin de fringue, son bras sur mes épaules. Je ne pouvais lui résister. Comment résister à un homme qui vous a dépucelé? A quelqu'un qui vous défendrais malgré les ennuis? Je ne pouvais promettre mon indulgence face à Ivy, il valait mieux pas que je la croise un jour, de peur de faire une connerie.

On se promenait dans les rayons, j'admirais les shorts de saison et regardai les tee-shirt London. J'aimais ce genre de vêtement que certaines personnes qualifieraient de "Swag". Enfin, pour me le swag était pour les gosses, la classe était pour les hommes. Maks était classe, je continuais à penser à des choses, à des rêves inaccessibles. Maks s'arrêta devant une veste et me confier qu'il voulait s'acheter une moto.

- C'est pas dangereux? Fais attention quand même...

On allait dans un rayon chaussures. Des belles paires de bottines trônaient sur les étagères, plus haute que moi. Il fallait dire que tu haut de mon mètre soixante, je ne voyais pas grand chose, mais bon, il fallait faire avec.

- J'aime bien ces bottines. Lui dis-je en lui désignant du doigts une paire noire.

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- En effet, elles sont très belles.

Le garçon fit un sourire puis se saisit alors des bottines, il savait la taille de la jeune fille, ils parlaient de tout et de rien, et Maksimilian se souvenait d'absolument tout ce qu'avait dit Marilynn. Il se dirigea vers la caisse puis paya la veste et les bottines avec un sourire. La caissière le salua chaleureusement, un peu trop même, ce qui provoqua sur son visage une expression blasée. Avait-il couché avec elle ? Il ne savait même pas, tout ce qu'il savait, c'était que cette fille le connaissait, vu que lorsqu'elle lui tendit les deux sacs en papiers, elle lui effleura la main avec un sourire, et une petite caresse du bout des doigts.
Il sortit de la boutique, entraînant la jeune femme dans la rue, il monta dans sa voiture invitant la jeune fille à faire de même. Maksimilian démarra la voiture, que pouvaient-ils faire maintenant ? Maksimilian observait Marilynn du coin de l'oeil, sans rien dire. Il savait que bientôt, leur matinée serait terminée, et il savait, que malgré ses efforts pour que leur relation soient comme avant, ce n'était pas possible, car elle aurait toujours des sentiments pour lui.

- Tu vas m'aider à la choisir.

Choisir quoi ? Ce devait certainement être la question que la jeune femme se posait dans sa tête brune. Le jeune jeune homme observa longuement la jeune femme avant de s'arrêter devant une bijouterie Swarovski. Il sortit de sa voiture, fit sortir la jeune femme, puis verrouilla les portières de la voiture. Le jeune homme entra dans la boutique avec sa jeune amie, puis commença par se diriger vers les bagues en or blanc.

- Alors.... J'aimerais que tu m'aides à choisir une bague de fiançailles. De plus... Si elle accepte, j'aimerais que le jour de mon mariage, tu sois mon témoin.

» Marilynn E. Marchal
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That's my girl [Marilynn]

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