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 (F) CHARLOTTE FREE • parfois, quand on aime, il faut savoir laisser les choses s'échapper.

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Dànhae-Lys O’Donnel
Dànhae-Lys O’Donnel
feat : chloe norgaard.
Pseudo : anaëlle.
Souriez, dites cheese : (F) CHARLOTTE FREE • parfois, quand on aime, il faut savoir laisser les choses s'échapper. 926926tumblrmmo07kq4A41sqstgio6250
Âge : vingt ans. lorie disait qu'à vingt ans on est invincible m'enfin on est surtout imbécile en fait.
Famille : noah (j'ai pas de chance, je sais, poisseuse jusqu'au bout).
Jukebox : nickelback, someday + bon jovi, living on a prayer.
Points chance : 9
These little things :
ça arrive, calmos oh.

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MessageSujet: (F) CHARLOTTE FREE • parfois, quand on aime, il faut savoir laisser les choses s'échapper.   (F) CHARLOTTE FREE • parfois, quand on aime, il faut savoir laisser les choses s'échapper. Icon_minitimeSam 19 Avr - 15:02

Cybill P² au choix featuring Charlotte Free

   
CARACTÈRE : intelligente, sûre d'elle, manipulatrice, honnête, entière, passionnée, déterminée, provocatrice, entêtée. LES TRUCS A SAVOIR : écrire ici. AVATAR : écrire ici.

   
CHAPITRE III

Alyx, arrêtes ça putain ! D'un geste vif, je la tirai par le bras afin de l'éloigner de ce mec qui profitai de son état pitoyable pour balader ses mains le long de son corps. Eh, lâche-moi ! Je suis assez grande pour faire ce que je veux ! D'ordinaire, Alyx était déjà extrêmement têtue, mais lorsqu'elle était comme ça, elle était dix fois pire. T'es surtout complètement stone, tu ne sais même pas ce que tu fais ! Et puis... je ne pense pas que c'est ça que tu veuilles, répliquai-je en désignant le type qui nous dévisageait toujours, quelques mètres plus loin. Mais tu t'es vue Dàni ? Péniblement, j'avalais ma salive. C'est vrai, j'avais tendance à utiliser des substances illicites de temps à autres, mais c'était histoire de m'éclater, d'être un peu perchée. Je ne prenais pas des trucs forts. Quelque pilules magiques parfois, jamais plus que ça. Alyx, elle allait trop loin. Je pris quelques secondes pour fermer les yeux et prendre une grande inspiration. Si je restais suffisamment calme, je pouvais lui faire entendre raison. Elle était loin d'être stupide, elle était juste ailleurs. Alors que je rouvris les paupière, je m'apprêtai à lui expliquer qu'il était temps de rentrer, mais c'est elle-même qui m'en empêcha. Et puis qu'est-ce que t'en sais toi, hein ? P'tet' bien que j'ai envie de baiser avec lui. Un coup de poignard. Pourquoi usait-elle de tant de provocation ? Pourquoi essayait-elle de frapper exactement là où ça faisait mal ? Et pourquoi même étais-je blessée par ses propos ? D'accord. Très bien dans ce cas, me contentai-je de murmurer en prenant un air faussement détaché. Je tentai de dissimuler mes yeux humides de larmes en regardant ailleurs, puis sortis une cigarette au fond de ma poche. Tu devais pas arrêter de fumer ? me questionna Alyx tandis que j'allumais mon briquet. C'était vrai. Depuis qu'on m'avait diagnostiqué cette maladie, j'avais fait le choix de vivre un peu plus sainement. Mais je ne voulais certainement pas m'arrêter de vivre, et je voulais encore moins attirer les soupçons des autres. La détermination avait probablement été ma plus grande alliée, mais Alyx était ma plus grande faiblesse. J'étais bêtement désarmée. J'en ai rien à battre de me ruiner la santé tu vois. On vaut pas mieux l'une que l'autre, hein ? Je rentre. Et t'inquiètes pas, tu peux rester dormir chez lui. De toute façon je ferme à clés.
C'est d'un pas déterminé que je tournai les talons, bien décidée à quitter cette boîte qui m'exécrait au possible désormais. J'avais simplement besoin de... Est-ce que c'était moi ou la musique n'était plus qu'un bourdonnement incessant ? Tous ces gens semblaient ne plus tenir debout. Ou peut-être bien que c'était moi. Elle me faisait tourner la tête. Mais elle, je ne savais plus s'il s'agissait de ma maladie ou bien d'Alyx. J'avais l'esprit emprisonnée par le brouillard, incapable de réfléchir de manière constructive. Mes jambes ne me portaient plus, ma tête ne répondait plus présente. Mon coeur s'emballait. Et puis, le néant. (...) Mes paupières étaient anormalement lourdes mais je parvins enfin à les rouvrir après quelques timides efforts. Contre toute attente, Alyx était là. Ses cheveux en batailles camouflait presque l'intégralité de son visage, mais pas assez pour que je ne remarque pas ce regard inquiet que je détestais tant. Je vais bien, anticipai-je tout en passant l'une de mes mains sur mon front. Ferme-la Dàni, t'es aussi pâle que les fesses de Rose McGowan ! Sans piper mot, je me redressai légèrement, assez pour pouvoir m'adosser au mur le plus proche. T'exagères, rétorquai-je d'une voix plutôt faible. Je sais que tu exagères. Tu exagères toujours. Au sourire que la jolie brunette esquissa, je devinais que j'avais visé juste. Des malaises, j'en faisais des tas, et bien que l'un d'entre eux puisse m'être fatal un jour, je savais pertinemment que tant que je me réveillais, tout allait bien. Je n'étais pas plus mal, juste un peu secouée. Et contre toute attente, j'avais comme la curieuse impression que mon inconscient lui-même avait commandé ce malaise, comme si je l'avais en quelque sorte souhaité. Pour qu'Alyx soit à nouveau avec moi. Près de moi comme j'aimais qu'elle le soit. Néanmoins, c'est à cette pensée que je me remémorais ses préoccupations préalables, à savoir, ce fameux mec. Je ne pus empêcher un léger rictus de déformer mes lèvres. Laisse-moi, t'a mieux à faire. D'un signe de tête, je désignai l'autre côté de la boîte encore bondée, comme si personne n'avait remarqué l'incident - et c'était probablement le cas. Je la laissais expressément partir, mais je n'en avais aucune envie. Je ne voulais pas m'imaginer un seul instant qu'il puisse la serrer contre lui, sentir son souffle sur sa peau, caresser son corps. J'étais simplement jalouse, et un brin possessive. Anormalement selon certaines personnes. Pour moi, il n'y avait rien d'anormal là-dedans. Elle était ma meilleure amie, j'avais une peur monstre de la perdre. Quoi de plus normal au contraire ? Il n'y avait pas de trop. Du moins, je croyais qu'il n'y avait pas de trop. Mais ça me suffisait d'y croire. De quoi tu parles ? Qu'est-ce que je pourrais bien avoir de mieux à faire que d'être avec toi ? A peine eut-elle achevée sa phrase qu'elle s'approcha de moi et enroula ses bras autour de mon cou. Tu m'as fait peur, ne refais plus jamais ça. Je t'aime. Je ne répondis rien. Je ne pouvais pas lui promettre ça, tout simplement parce que c'était impossible. Des malaises, j'en ferai des tas encore, jusqu'au dernier. Mais je me refusais à le lui dire. En tout cas pas maintenant. Pas de cette manière. Et pour être honnête, à cet instant précis, je n'y pensais même pas. Je m'accrochais simplement à ses derniers mots qui signifiaient tant, sans que je ne le sache vraiment.

CHAPITRE IV

Cybill. Comment aurais-je pu oublier son visage. Elle était là, dans l'encadrement de la porte, et c'était comme si elle n'était jamais partie. Je restai plantée là, devant elle, pendant de longues minutes, essayant de me remémorer ce pourquoi elle n'était plus mienne aujourd'hui. A quel moment avions-nous décidé de mettre un terme à cette relation que tout le monde enviait pourtant. Mais c'était probablement aussi difficile que de l'oublier, pour la simple et bonne raison que cela ne s'était jamais passé. Nous n'avions jamais rompu, et je ne l'avais jamais oubliée non plus. Pour diverses obligations, elle avait du quitter la ville pour aller vivre en France et bien que nous ayions naïvement cru qu'une relation à distance était encore possible à maintenir, c'est tout naturellement que nous avions perdu contact. Il paraît que rien n'arrive jamais par hasard, alors peut-être que nous devions toutes deux passer à autre chose. Et c'est ce que nous avions fait je crois, même si nous n'en avions aucune envie. Je retenais mon souffle. J'avais l'impression d'être retournée deux ans en arrière, à cela près que me retrouver face à elle maintenant faisait beaucoup plus mal. Salut. J'aurais pu reconstituer l'exact grain de sa voix avant même qu'elle n'ouvre la bouche. Prise de cours, je ne répondis rien. Je... je suis comme qui dirait à la rue, commença-t-elle, un brin gênée. Je jetai un oeil à ses pieds, là où étaient posées deux valises de taille moyenne, valises qui devait contenir tout ce qui lui restait désormais. J'ai nulle part où aller et je pensais que... enfin, je me demandais si... C'est qui ? Je n'avais pas entendu Alyx arriver derrière moi, ce pourquoi j'eus un léger sursaut avant de répondre à sa précédente question. C'est Cybill. Je n'avais aucun besoin de la lui présenter. Elle la connaissait déjà. Pourtant, elle ne l'avait jamais rencontrée. Oh, j'ignorais que tu avais quelqu'un... Vivement, je reportai mon attention sur la jeune fille tandis que je secouai négativement la tête. Non non ! Enfin... si, on habite ensemble mais... c'est une amie, la détrompai-je immédiatement comme si je jouais ma vie. C'était bien la première fois que je qualifiais Alyx d'amie. Elle l'était bel et bien pourtant, mais à mon sens, elle n'était pas une amie comme la plupart des gens l'entendent. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle je n'avais jamais réussi à mettre de mots là-dessus. En fait, elle est à la rue et... Et elle a besoin que quelqu'un l'héberge ? Bien sûr, lâcha Alyx le plus naturellement du monde. Un léger sourire à peine visible se dessina sur ses lèvres, et j'étais sans aucun doute la seule à l'avoir vu. Un sourire insignifiant pour quiconque, mais qui disait tellement de choses pour moi. Elle savait comme Cybill avait pu compter pour moi, mais sa place était désormais toute imprégnée d'Alyx. Cette dernière l'ignorais peut-être, et probablement que moi aussi. Mais au fond, ce qu'elle savait, c'était qu'elle n'avait aucune raison d'avoir peur.
5 MOIS PLUS TARD - Allongée sur le canapé du salon qui lui faisait office de lit depuis qu'elle vivait ici, Cybill avait les yeux rivés sur son téléphone portable. Ton sourire est bête. Et niais. Ton sourire est bête et niais. C'était la façon qu'avait Alyx de saluer Cybill. Les politesses n'étaient même plus de mise lorsqu'elles n'étaient que toutes les deux. Je relis les anciens messages de ma copine, lâcha Cybill pour toute explication. Ses messages, elle les avait tous gardés, et elle n'avait eu nul besoin de préciser de qui elle parlait pour qu'Alyx ne le comprenne. C'est pas ta copine. D'ailleurs, ce n'est plus ta copine depuis bien longtemps, il va falloir que tu te fasses à cette idée. Bien sûr que si Al', elle l'est et l'a toujours été, et ce n'est pas te promener à moitié à poil dans l'appart' qui va y changer quelque chose. Tu crois que je suis idiote ? Que je ne vois pas ce qui se passe ? Elle n'est pas ta meilleure amie, tu le sais aussi bien que moi, t'es juste trop bornée envers toi-même pour bien vouloir te l'avouer. Mais redescends sur terre putain ! Dàna, elle t'aime pas. Pas comme ça ! T'auras beau faire tous les efforts du monde, elle ne te verra jamais comme moi. Alyx se demandait combien de poignards exactement elle venait de se prendre en pleine poire. Elle mentirait en affirmant qu'elle n'avait jamais eu la hantise que les deux jeunes femmes se remettent ensemble. En vérité, ça la bouffait de l'intérieur depuis plus de cinq mois maintenant. Mais au fond, elle entendait encore cette petite voix au fond d'elle qui lui criait qu'elle avait tort, qu'elle n'était pas qu'une meilleure amie, que ce n'était pas vrai qu'elle n'avait pas envie d'autre chose lorsqu'elle était dans ses bras. Elle avait déjà touché sa peau. Elle avait déjà frôlé ses lèvres. Elles n'étaient pas des amies, elles devaient s'en rendre compte. Premièrement, je m'appelle Alyx, pas Al'. Tu ne m'appelle pas Al' d'accord ? Je ne suis pas ta copine et tu n'es pas la mienne. Deuxièmement, je suis en sous-vêtements. T'as peur de quoi au juste ? Et troisièmement... de quoi tu parles putain ? Tu connais rien de notre relation ! J'ai été là quand elle en avait besoin pendant que toi t'es partie vivre ta vie à l'autre bout du monde sans même te soucier d'elle. Tu te goures si tu penses que claquer des doigts suffira à la faire retomber dans tes bras. C'est une grande rêveuse certes, mais elle est bien loin d'être conne. Alyx pris une grande inspiration. Voir Cybill la narguer avec ce sourire en coin qu'elle détestait tant l'agaçait au plus haut point, mais elle fit comme si de rien n'était, se contenter de serrer fermement les poings. T'es bien mignonne, mais tu m'as l'air de vivre dans une bulle, répliqua Cybill le plus naturellement du monde. Tu veux savoir de quoi j'ai peur ? J'ai peur que tu ne tombe de très haut à force de te bercer d'illusions.

***

Alyx avait bien tort. J'étais une grande rêveuse oui, mais j'étais tout aussi conne. J'étais conne parce que j'étais trop naïve et trop faible face à la personne que j'avais aimé plus que tout au monde. J'étais bien trop stupide pour me rendre compte que ce n'était pas à Cybill à proprement parler que je m'accrochais, mais à cette histoire que nous avions construite ensemble. Ce n'était qu'une relation, et bien qu'elle soit réelle (ou du moins qu'elle l'ait été) elle était immatérielle. C'était comme une idée à laquelle je m'agrippai sans relâche parce qu'elle m'avait rendue heureuse pendant quelques années. Toutefois, il y avait bel et bien un certain sentiment au fond de moi qui restait éveillé, et bien que je ne sache le définir, je savais qu'il était là, et qu'il y resterait malgré tout, malgré Alyx. Cette fille qui avait bousculé tant de choses en moi sans que je ne saches ni comment ni pourquoi. J'avais autant envie que besoin d'elle à chaque seconde de ma vie. Beaucoup plus qu'on avait besoin d'une amie. Au fond de moi, j'en étais consciente, et elle l'était sûrement tout autant. Nous étions probablement trop farouches pour l'admettre. Il y avait elles, il y avait moi. Et j'étais bien trop faible pour faire face à tout ça.

   
Ici, c'est le mot de la fin. Vous exposerez vos attentes, ce que vous recherchez, etc. Vous pouvez également adresser un message à la personne qui prendra votre scénario.
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