Nous sommes tous un peu con, un peu fou et souvent à l'étroit dans ce corps qui nous parait bien petit. Des centaines de rêves se bouscule dans notre crane , ses petites cellules grises s'agitent, s'entrechoque et au final, que reste t-il ? Des pensées brouiller par la peur, peur de grandir, peur d'assumer, on ne fait que rêver, on est juste des idiots. Pourtant, nous ne sommes pas des idiots comme les autres, on se le dit, on le croit même si on ne le cri pas toujours sur les toits, "moi je ne suis pas comme les autres'" c'est l'un des rare but que l'on se fixe et mon dieu qu'il est compliqué. Par nos gestes, nos mots , peu importe, rester dans l'ombre n'est pas pour nous. Nous sommes l'avenir, voilà ce que l'on se dit pour se rassurer, sauf que ça ne fait que grandir nos angoisses, les gouttes de sueurs et les larmes amers n'en sont que plus présentes. Que nous reste t'il de ce monde ? Une carcasse, nous ne pouvons que ronger les os que nos parents nous ont difficilement laissés. Nous ne sommes que des idiots, bercer par des rêves magnifiques mais, si dur a , ne serait ce, toucher du bout des doigts. Idiot. Idiot ! tait toi donc sale voix qui me ronge de l'intérieur. Je suis jeune ,j'ai la vie devant moi! Je serai heureux , je ne serais pas comme mes parents, je marcherai la tête droite peu importe ce que l'on me dira, je serais fier. Et là, la vérité s'avance vers lui et lui susurra au creux de l'oreille -" Tu as conscience que tu es déjà détruit petit idiot , tu le vois bien que ton avenir n'existe pas, tu sera comme ton père , tes mains seront marquées par l'effort, tu pleureras le soir en silence, pour ne pas réveiller tes enfants , enfants que tu n'auras peu etre même pas voulus d'ailleurs. Voilà a quoi ressemblera ta vie-" IDIOT ! PAUVRE IDIOT ! SORT DE MA TÊTE AVEC TES MENSONGES ! JE SERAIS HEUREUX BORDEL QUE TU LE VEUILLE OU NON SALE CONSCIENCE QUI ME POURRI LA VIE .... et il se tu, toute la journée, parce qu'il avait compris que, cette année d'insouciance, serait sa dernière. Sa vie d'ado prend fin, lentement et il grandit, ce venin s'engouffre dans ses veines et là il se le demande , au fond, "adulte" ... ça veut dire quoi ? [ ... ]

Il s’arrête, devant son écran, les mains douloureuses. Il relis, encore et encore ce vieux texte qu'il avait écrit a l'aube de ses 17 ans, année qui parait a la fois si proche et si loin, comme un mirage. Cette année, la t'il seulement vécu quand il y pense. Tout ses mots s’entrechoque dans son cerveau, écrire, cela fait bien longtemps qu'il a arrêter de vraiment le faire. Il ne ressent plus cette douleurs qui s’immisce dans ses mains mais, celle qu'il ressent toujours, et celle de ses sortes de crampes qui s’impose dans tout son bras a chaque fois qu'il fini l'un de ses dessins. Il n'a jamais su quand il a réellement aimé ça,il sais juste que c'est désormais le cas, que ça vie , il voudrait tellement qu'elle ne tourne qu'autours de centaines de feuilles recouvertes de croquis. Sauf qu'il ne le peux pas. Condamnée a admirer son bac, étiqueter sur le mur du salon de ses parents, tout ça pour au final ne rien en faire. Travailler, ça il l'a toujours voulu. Mais est ce qu'il le regrette ? Surement un peu...  Ses nuits passé , a se frotter les yeux et a boire des litres de cafés pour ne pas sombrer dans ce si doux sommeil, servir les clients, encore et encore. Apporter, le plateau poser en équilibre sur son bras, sourire meme si il n'en a pas envie. Ce n'est pas bien compliquer mais, qu'est ce que c'est fatiguant ! Sauf que cela ne suffit pas, le soirs alors que son corps lui ordonne de s'allonger, il doit encore se tenir droit, encore sourire, et donner ses fameux cours qui lui permette de boucler ses fin de moi. Il n'a peu etre pas continuer ses études mais, il est bien loin d’être idiot, alors il joue avec ça, il apprend pour quelques billets, ce qu'il sais a quelques étudiants.

Quelques jours plus tard, il saisi les cordes de sa vieille guitare, il les regarder et se dit qu'il a quand meme de la chance. La chance de ne jamais etre seul, de toujours avoir quelqu'un sur qui compter. Groupe de musique est un bien grand mot, pour lui ce n'est qu'un jeu, il ferait bien sa vie la dedans mais, il n'y croit pas vraiment alors, il fait juste le con, enchaînant les blagues débiles autours d'un verre avant de revenir a sa guitare et d'exploser les tympans des voisins. Puis le soir, il repartira, ce dira sur le chemin qu'il devrait passé son permit, il s'écroulera sur son canapé, ayant oublier son rendez-vous pour un cours. Il se redressera l'air confus, entendra la cloche retentir, ouvrira et sourira a son élève devenu son amie sans qu'il ne sache trop comment. Il parlera des cours, et comme d'habitude lui fera la morale sur son travail, elle lui répondra d'un regard froid et il parleront de choses idiotes pour compenser. Il ne la fera pas payer ayant oublier qu'elle était la pour un cours. Une fois partit, bien que le sommeil le provoque en duel, il dessinera juste un peu, un peu qui durera des heures. Il pensera a ses parents , a ce qu'ils peuvent bien faire , pensé, a cet instant et il s'endormira enfin. Voila ça vie, compliquer sans trop l’être. Un vie calme juste en apparence.