Il y a bien une chose que je ne pourrais pas dire ma vie « il n'en existe pas deux comme moi » puisque j'ai une soeur jumelle, donc c'est...con. Mais ma vie ne se résume pas une phrase, je veux dire je ne vais pas déprimer à cause de ce petit détail, quoique le pire c'est qu'on se ressemble tous les deux, donc je ne peux pas nier le fait que cette chose blonde soit ma soeur, oui il m'arrive d'être gentil avec elle. A vrai dire avant ma naissance j'étais caché derrière ma soeur, elle me bouchait déjà la vue, alors une fois dehors, autant vous dire que j'en profitais. Mon enfance dans une riche famille, qui avait pour but de se déchirer dans quelques années et bien sûr à nos âges ma soeur et moi on ne savait pas ce que je voulais signifier ' se marier par intérêt '.

« T'es moche avec tes nattes. » « On verra qui c'est qui sera le moche avec du crayon sur la face » dit dae tenant fermement un crayon bleu dans sa main droite, sourire coquin au visage. Mon père quant à lui était dans son bureau pour « affaire », ma mère nous surveillaient en buvant son thé, le visage serré, comme si quelque chose n'allait pas. « Maman on dirait que tu boudes. » « Non ma chérie, maman découvre juste ce que c'est de se marier par intérêt. »

Voilà comment à six ans je pouvais me demander ce que voulait signifier une expression pareille. Bon certes c'est à peu près comme ça dans toutes les familles riches, je ne sais pas vraiment comment l'expliquer, puisque je n'étais pas dans l'idée de grandir et devenir un riche homme d'affaire avec des tas de maîtresses à mes pieds, ma soeur non plus d'ailleurs. Le même rêve de gosse, devenir un artiste accompli. Plusieurs fois nous avons essayé de parler a notre père de nos ambitions ,mais il ne voulait pas en entendre parler pour lui, l'affaire familiale doit être reprit par la famille qu'importe nos envies, notre géniteur avide d'argent n'avait que but de nous léguer sa fortune, voilà pourquoi il avait tant insisté pour avoir des enfants qui proviennent de sa chair et pas d'adoption, pour nous léger son argent pourri. Je n'en voulais pas, ce que je voulais c'était être heureux.

« Papa, pourquoi on doit reprendre tout ton fric ? » demandai-je, il fut quelque peu mécontent de ma question ,mais ne daigna pas s'arrêter de manger comme si cela était naturel. « C'est une entreprise que j'ai bâtie de mes mains, pas qu'un tas de fric comme tu dis. » « Je ne veux pas devenir un homme d'affaire comme toi, mais suivre ce que je veux faire, après tout si je t'apporte autant d'argent tu t'en fous ? » Le ton monta, mon père était agacé par mes paroles trop déplacées selon lui, il ne voulait pas entendre raison. « tu as 12 ans et tu sais déjà ce que tu veux être ou non? A ton âge je ne pensais qu'à jouer, alors arrête de parler de ton avenir. » Ce n'était pas du tout convaincant et au contraire j'avais encore plus envie de me projeter dans ma future vie d'artiste chanteur, je ne voyais que ça comme avenir et non pas rester dans un bureau à donner des ordres, au pire je ruinerais son empire comme ça, ça lui apprendra à confier son entreprise à son fils qui n'en veut pas, ou mieux il n'y qu'à en faire un autre de gosse, peut-être qu'il acceptera..

Durant mes années au collège lorsque nous avions déménagé à Londres, je n'étais pas du tout l'élève modèle...même au contraire complètement à côté de la plaque, surement dû au changement de foyer. Notre mère nous avait annoncés que nous devions partir pour Londres sans elle, puisque auparavant, notre père l'avait quitté pour une femme plus jeune, plus botoxée et qui connaissait beaucoup mieux le monde de la chirurgie esthétique que les frères Bogdanov. On ne voulait pas y aller, puisqu'elle nous comprenait lui n'entendait rien et ne voulait rien n'entendre. Mais mon père, avait de quoi faire changer d'avant ma mère, avec quelques papiers, nous n'avions pas le choix que d'obéir à ses mots. Ma soeur et moi avions était accepté à la RCA pour notre plus grande joie, c'était un de nos rêves les plus chers. Une fois arrivée là-bas, nous faisons connaissance avec le truc qui nous sert de belle maman alias Effy Trinket, dès le premier regard nous avions envie de la jeter contre le mur et crier victoire en rentrant près de notre mère, mais apparemment un petit innocent se logeait dans son ventre, ah bah mon père à écouter mes conseils et à fait une progéniture de plus. je faisais bosser les autres à ma place, mais je ne ralentissais pas dans mes excès, l'alcool et la drogue faisait partie intégrante de mon quotidien, bien sûr je préservais ma soeur de toutes ses horreurs, j'avais toujours était très protecteur avec elle et elle le savait pertinemment que j'apprenais le moindre de ses faits et gestes par quiconque et qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur, j'allais jusqu'à demander à ses professeurs si elle travaillait bien, mais moi, j'avais le droit de faire tout ce que je voulais peu importe les conséquences, je voulais juste m'éclater et profiter. J'ai fini par décrocher de cette emprise quand je compris que j'allais beaucoup trop loin et que mes rêves n'allaient pas se réaliser comme ça, je ne pouvais pas décevoir ma soeur et par la même occasion montré à mon père que je n'étais qu'un raté qui ne savait rien mené.

Après ça mes années au lycée étaient complètement différentes, je faisai parti de ma bande de pote, cinq mecs, aussi cons les uns que les autres, avec chacun son propre caractère et ses convictions. Nous sommes le genre de bande inséparable, on ne pouvait nous séparer, Nat, Ioan, Eliott, Kyran et moi, si on entendait parler d'un les autres suivaient, je ne vous cache pas que pour attraper des filles c'était plutôt facile vu qu'elles avaient tendances à craquer pour chacun de nous et nous nous en amusions bien. Une vraie bande de déconneurs, quand nous étions dans la même pièce il était impossible qu'elle reste telles qu'elle, il fallait qu'on y laisse notre marque. Pour rien au monde je n'échangerais cette bande d'ami, pour rien.

Quelques années plus tard, j'avais 18 ans lorsque j'eu cette charmante discussion..avec mes deux "parents" « Bienvenue, bienvenue ! » dit elle avec un sourire presque joyeux, même si je voyais déjà dans ses yeux l'intention de nous virer et faire de notre vie un enfer perpétuel. « Où est ma chambre ? » lança ma soeur, comme si rien ne lui importait le plus au monde que de savoir où était son entre pour pouvoir se l'approprier en y mettant ses nombreux bouquins aussi ennuyant les uns que les autres. « En parlant de chambre, vous allez devoir vous partager la même chambre ! » « Tu blagues là ?! » Nous l'avions dit en même temps, on se regarda avec une expression plutôt amusante mais sur le moment on ne rigole pas, partager ma chambre avec cette fille blonde qui passe son temps à réviser dans l'espoir de devenir le génie de l'année ? Non merci, je ne veux pas être dans une chambre on ça sent le parfum de fille, où tout est ordonné, y a de quoi se tirer une balle, il me faut cet endroit communément appelé : un foutoir. Je croisai les bras et regarda mon père. « Bon, vous arrêtez de vous foutre de nous, vous allez faire quoi l'année prochaine et sérieusement ! » Elle avait totalement raison, l'année prochaine on devra partager les mêmes vêtements ? Bien sûr oui, où est la vierge ? Jamais je ne partagerai quoique ce soit avec ma soeur, déjà que neuf mois dans le même endroit, à manger la même nourriture c'était étouffant mais ça m'à suffit largement. « On est sérieux papa, on a été accepté à la RCA et on ira que tu le désires ou non. On a dix-huit ans ! On fait ce qu'on veut ! » « On verra si vous allez faire ce que vous voulez ! » J'avais pris les commandes et se fût sans attendre la réponse de mon père, sa main sur ma joue aussi forte qu'une tempête je le fixai pendant de longues secondes. « T'es sérieux là ? Tu me gifles depuis quand parce que je veux vivre ma vie ? C'est la dernière fois que je t'adresse la moindre attention, je me casse. »

Après quelques semaines de cohabitation où nous avions emmerdé notre belle-mère au point elle était en crise de larme et notre père à bout de nerfs, nous quittions le domicile familial pour se prendre un appartement, à deux. Certes nous étions dans le même endroit ,mais avec des places bien délimitées. Il n'était pas très grand ,mais assez pour vivre, aller en cours dans notre école bien sur avec l'aide de notre mère qui nous fourni l'argent pour qu'on puisse au moins avoir de quoi se vêtir et manger?

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