are you gonna be my roommate ? ◮ daemon.

ARE YOU GONNA BE MY ROOMMATE ? ► La rentrée. Aujourd'hui était le jour de la rentrée, j'en étais d'ailleurs ravie. Plutôt étonnant quand on me connaît bien, parce qu'en général, je déteste littéralement les cours. Sauf que cela avait changé depuis que j'avais intégré la plus grande université d'arts de Londres. Je pouvais enfin me consacrer à ma passion qu'est le chant, et cela me donnait vraiment envie de me donner à fond. De plus, les cours ne m'apparaissaient plus telle une corvée, c'était un très bon point. Le premier jour était donc arrivé et un dortoir nous était attribué, comme à chaque début d'année. Je me rendais alors au numéro indiqué sur ma fiche de confirmation d'inscription. Et je fus surprise de voir que quelqu'un devait déjà être à l'intérieur, car la porte était ouverte. Je pénétrais donc dans la pièce, tout en traînant ma valise. Ce que je vis, je ne m'attendais pas du tout, mais alors pas du tout, à le voir. Je ne le voyais que de dos, mais je le connaissais assez pour savoir qui c'était. Daemon. Je crois que cela voulait dire qu'il allait être mon coloc' de chambre. C'était bien ma chance quand on y pense. « Daemon ? C'est .. c'est toi qui partage ma chambre ? » lui demandais-je plus par politesse et pour engager la conversation, que par réel questionnement. Je poussais ma valise à côté du lit manifestement libre, refermais la porte, avant de me retourner vers lui. Ce jeune homme était un pote de mon frère, et ce n'était donc pas la première fois que j'avais affaire à lui. Sauf que là, la situation risquait d'être un peu plus dérangeante dirons-nous. En fait, la colocation risquait d'être plutôt sportive, dans tous les sens que vous voudrez.

Are you gonna be my roommate ?
Ft. katarjina et daemon.

On était lundi, cependant ce lundi n'était pas comme les autres. C'était la rentrée aujourd'hui et ça m'importait peu. Enfin, à part le jour où nous rentrions. Le plus souvent, la rentrée se situait en plein milieu de la semaine, soit un jeudi soit un vendredi et là, elle tombait un gros lundi. Je faisais ma deuxième année à présent, mais je ne m'étais toujours pas adapté au rythme universitaire. Avant d'arriver à l'université, j'avais suivi des cours à domicile et les horaires n'étaient donc pas semblable à ce que je découvrais actuellement. Un chamboulement dans mes habitudes qui avait eu le don de m'agacer. Moi, un mec qui aimait bien les cours dans le passé, je devenais un mec qui en avait assez des heures passées en cours. Heureusement que la matière choisie me plaisait plus qu'un peu : la photographie. C'était le seul bon point pour cette université, parce que les horaires n'étaient pas la seule chose à m'énerver, il y avait aussi les dortoirs. Pendant la première année, j'étais tombé avec un gros lourdeau. Vous savez, les gros geeks qui passent leur temps sur leur pc à jouer ? Ce genre de mec qui ne sort pas de la chambre, celui qui n'accepte pas la venue de fille dans la chambre parce qu'il est trop intimidé après ? Bah voilà, je me suis coltiné ce genre de type pour ma première année. Au point où j'en étais, je ne pouvais pas avoir pire je pense.

Je venais d'ailleurs d'arriver au dortoir et la porte de ma chambre se trouvait encore fermée. La personne avec qui j'allais cohabiter n'était pas encore arrivé a priori, chose qui n'était pas pour me déplaire. J'aurais au moins le choix du meilleur lit. J'entrais donc dans la chambre et posait mon sac sur le lit près de la fenêtre. Mon colocataire n'aura pas à se plaindre de la fumée de mes cigarettes ainsi, parce que ouais, je comptais bien fumer dans le dortoir. Et pas forcément que des cigarettes quoi. Je m'accostais contre la rembarre de la fenêtre pour observer la vue, lorsqu'on se mit à me parler. Je n'eus pas de mal à reconnaître la voix de Katarjina et je me retournais donc automatiquement avec un léger sourire sur les lèvres. « En fait, la colocation va être plutôt bonne cette année. » Lâchais-je avec le même sourire. Katarjina était la petite soeur de Stanislas, un des mecs avec qui je m'étais lié d'amitié ici. Hormis cela, elle était aussi une fille qui me plaisait et que je voulais mettre dans mon lit. Elle le savait et cela rendait la chose encore plus amusante. Au fond, je venais de trouver un autre point positif à cette année universitaire.

ARE YOU GONNA BE MY ROOMMATE ? ► Arrivée à l'université, j'avais immédiatement rejoint les dortoirs afin de prendre possession du mien, que je partagerais avec une autre personne évidemment. J'avais pris quelques affaires dans ma valise, pour laisser ce dont j'aurais besoin. J'allais passer la plus grande partie de ma semaine là-bas, donc autant que j'y fasse mes repères dès maintenant. Quand j'arrivais devant la porte de celui-ci, je découvrais, surprise, que mon partenaire de chambre était déjà sur place. Et j'étais surtout étonnée que ce partenaire ne soit autre que Daemon. J'avais envisagé toutes les possibilités, sauf celle-là. Partager un dortoir avec un mec n'est déjà pas chose facile à la base, mais avec lui, ça le serait encore moins. Enfin, je me ferais bien à l'idée, je n'aurais pas le choix, et au cas où, je pourrais toujours le foutre dehors. Intriguée, je lui avais demandé si c'était lui qui partageait mon dortoir. Question purement stupide quand on y repense. Si il était là avec ses affaires, c'est qu'il s'installait. D'ailleurs, suite à cette interrogation, je l'entendis se prononcer sur le fait que la colocation serait plutôt bonne cette année, avec son air satisfait, et son petit sourire là. Je levais les yeux au ciel à l'entente de cette remarque, il ne changerait décidément jamais. « Fais bien attention ou tu pourrais te retrouver très rapidement à la porte » lui fis-je savoir. Oui bah j'annonce la couleur tout de suite, il ne pourrait pas se plaindre que je ne l'avais pas prévenu. Je me détournais pour retourner au débarquement de ma valise et sortir certaines choses. « Mais dis-moi, t'aurais pu être galant et me laisser choisir mon lit. Si ça se trouve, je préférais l'autre. Et on fait comment dans ce cas-là ? » lui fis-je remarquer, attendant clairement une solution de sa part. Ok je n'en avais strictement rien à foutre du lit, je dormirais de la même façon. Sauf que ça, il n'était pas censé le savoir, et j'avais envie de l'embêter actuellement, donc j'en profitais pour faire ma geignarde, comme j'aime toujours le faire. « Et d'ailleurs, puisque t'es là, tu t'occuperas du ménage et du rangement » continuais-je, avec un grand sourire. « J'adore quand on s'occupe de moi » terminais-je, en m'allongeant telle une larve sur ce lit qui allait devenir le mien visiblement. Après tout, il faut prendre soin des filles, donc je lui soumettais l'idée sans attendre. Même si je doutais fortement de son approbation sur le sujet.

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Ft. katarjina et daemon.

Si j'avais su qu'en arrivant au dortoir cette année, j'allai tombé avec Katajrina, je crois que je me serais fait une joie de ne pas ramener de tee-shirt pour dormir le soir. Ou peut être, carrément dormir à poil tiens. Enfin .. je regardais la vue par la fenêtre lorsque la jeune fille était arrivée. Je lui lâchais déjà une petite taquinerie, un petit sourire sur les lèvres et un air satisfait sur le visage qui était plus que visible. Sa réaction ne se fit pas attendre, ce qui me faisait légèrement rire. « Je ferai attention, d'accord. » Déclarais-je avec un ton ironique. Elle me connaissait, j'allai faire n'importe quoi sauf faire attention et c'était bien ce qui me faisait marrer au fond. Tandis qu'elle sortait des choses de sa valise, moi je retournais vers mon lit et m'asseyait dessus pour l'observer défaire ses affaires. Et puis, elle me questionnait à propos du choix du lit et j'eus un haussement d'épaule. « Je suis tout sauf galant, mais après si tu y tiens, je veux bien te laisser une petite place et partager mon lit avec toi. » Lâchais-je avec un air coquin. Je ne perdais pas le nord, c'était bien une chose dont j'étais fier quoi. Elle continuait sur sa lancée, en me disant qu'il fallait que je fasse le ménage et le rangement, concluant qu'elle aimait qu'on s'occupe d'elle. Je ne pu contenir plus longtemps un léger rire en la voyant s'étendre sur son lit comme une larve. « Tu rêves un peu trop dit moi. » Disais-je dans un premier temps avec toujours le même rire. « Par contre, je veux bien m'occuper de toi d'une autre façon. » Ajoutais-je finalement avec un air amusé. Alors là, oui, cette colocation promettait pas mal.

ARE YOU GONNA BE MY ROOMMATE ? ► Venant de découvrir mon coloc' de dortoir pour l'année qui débutait tout juste, j'essayais de me faire à l'idée. Il allait falloir que je le supporte de toute façon, ce n'était pas moi qui décidait de l'attribution des dortoirs. Autrement, j'aurais sans doute pu envisager n'importe qui d'autre, mais pas lui. Voyant alors qu'il commençait déjà ses insinuations habituelles, je le mettais à la page d'entrée de jeu. La porte se présenterait à lui aussi souvent qu'il me chercherait. Assez souvent quand on y pense. Il finit donc pas me dire qu'il essaierait d'y faire attention. Mais j'étais loin d'être dupe, et je connaissais le phénomène. Je m'y étais même habituée, aussi surprenant que cela puisse paraître. Je hochais alors simplement la tête en signe d'approbation. Il faut dire que je n'étais pas du genre aidante, puisque je commençais déjà à me plaindre. Comme il était arrivé avant moi, il s'était installé et avait choisi son lit. Je le lui fis remarquer en lui reprochant de ne pas avoir été galant, et en ajoutant qu'il faudrait trouver une solution si je préférais son lit. Il est clair que j'avais été tout sauf maligne sur ce coup-là. Je lui avais clairement tendu une perche, qu'il n'avait pas manqué de saisir tel que je le connaissais. « Quelle bonne idée tiens ! Je n'en attendais pas moins de toi, sauf que je prends de la place et tu risquerais de finir par terre » lui répondis-je. Bon, il fallait bien que je rattrape ma connerie, et c'était tout ce que j'avais trouvé. Ajoutant par la suite que puisqu'il était là, il pourrait gérer le ménage et le rangement, je vis de suite que ça ne l'emballait pas du tout. « Je ne rêve pas, j'essaie juste de te donner des idées pour te faire bien voir » déclarais-je simplement. J'avais horreur du ménage et du rangement, donc j'allais le réquisitionner, ou sinon, on vivrait ans une porcherie. C'était pas mal non plus, à voir. Daemon concluait par le fait qu'il pouvait s'occuper de moi d'une toute autre façon. Et voilà que ça le reprenait. « Bon ok. Je ferais appel à tes services en cas de besoin, mais il va falloir que tu sois irréprochable en attendant » terminais-je, dans un sourire. J'aimais bien faire ma loi c'est vrai, mais j'étais relativement cool quand même. Je pense que finalement, j'allais bien supporter cet énergumène assez rare qui me servait de coloc'.

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Ft. katarjina et daemon.

Cela faisait à peine deux minutes que Katarjina était entrée dans la chambre et on commençait déjà à se taquiner mutuellement. Ou plutôt, à se chercher en fait. C'était un peu un jeu pour moi, essayer de la faire céder m'amusait tout particulièrement. Et le fait que la chose soit plus que difficile me donnait encore plus envie de continuer et de m'y mettre à fond. La demoiselle, qui était en train de se plaindre, venait d'ailleurs de me tendre une perche et une belle en plus. Bien évidemment, je ne laissais pas l'occasion me filait entre les doigts et je la saisissais bien vite. Ne pas laisser une opportunité de faire quelque chose me passait sous le nez, c'était bien une chose qui me décrivait. « Quelle bonne idée tiens ! Je n'en attendais pas moins de toi, sauf que je prends de la place et tu risquerais de finir par terre » J'eus un air amusé en entendant ce qu'elle me disait. Elle essayait de rattraper sa connerie, c'était un fait sauf que, avec moi en interlocuteur, elle n'y arriverait pas. C'était sûr et certains. « Tu dormiras sur mon torse, tu verras, c'est très confortable à ce qu'il paraît. » Lâchais-je à son attention avec un air taquin sur le visage. Etant assis sur mon lit, je finissais par me laisser tomber en arrière, tandis qu'elle me parlait de ménage et de rangement. Elle voulait que je fasse le tout, elle rêvait un peu trop cette nana. « Je ne rêve pas, j'essaie juste de te donner des idées pour te faire bien voir » Cette fille était un cas. Je préférais nettement vivre dans un dépotoir que de faire le ménage. Pour tout dire, je n'avais jamais utilisé un balais de toute ma vie. En Serbie, il y avait des domestiques à la maison pour s'occuper de tout cela alors bon. « Je n'ai pas besoin de ça pour me faire bien voir. » Déclarais-je à propos du ménage. Cette chambre allait finir en porcherie, ça se sentait, mais je m'en foutais. Du moment que je pouvais dormir, ou faire une activité plutôt nocturne, ça ne me dérangerait pas plus que ça. Alors que nous parlions, Katarjina me tendait de nouveau une perche. A croire qu'elle ne me connaissait pas encore assez bien pour savoir qu'il ne fallait pas me parler de certains sujets. Une fois de plus, je saisissais la perche qu'elle venait de me tendre. « Bon ok. Je ferais appel à tes services en cas de besoin, mais il va falloir que tu sois irréprochable en attendant » Je lâchais un léger rire. « Je suis toujours irréprochable, ça se voit quand même. » Finissais-je par dire avec un sourire au coin. Ouais bon, cela n'était pas le cas dans certain cas, mais j'aimais bien me vanter aussi.

ARE YOU GONNA BE MY ROOMMATE ? ► Je venais enfin de me faire à l'idée que Daemon resterait Daemon, et qu'il ne comptait pas changer de sitôt. J'avais cru un instant que peut-être la foudre l'aurait frappé et l'aurait calmé. Mais ce n'était visiblement pas le cas, à en croire le début de notre échange. Qu'importe, je saurais bien m'en accommoder. J'avais pris l'habitude de le supporter maintenant, et je m'en sortais plutôt pas mal, sans vouloir me lancer des fleurs. Par contre, je voulais bien avouer que niveau conversation, je merdais légèrement pour le moment. Tant pis, j'allais mettre sur le compte de la rentrée, et mes automatismes allaient sûrement revenir bientôt. L'espoir fait vivre comme on dit, et je comptais bien y croire. En même temps, qui aurait eu l'idée d'engager la conversation en parlant de lits ? Et bien, moi apparemment. Et depuis, j'en entendais de belles. Après m'avoir invitée à partager son lit, ce à quoi j'avais répondu prendre pas mal de place, il me proposait son torse en guise d'oreiller. J'eus un léger sourire à l'entente de ses arguments. « Tu sais que tu as de la chance que Stan' ne soit pas là et qu'en plus de ça, je ne sois pas une balance » me contentais-je de lui répondre. J'imaginais assez mal comment mon frère aurait pris l'idée lumineuse qui avait traversé la tête de Dae'. Quitte à parler de quelque chose, j'en profitais pour axer notre conversation sur le ménage. Il allait bien falloir bosser un peu ou notre chambre risquait de finir dans un sale état. Je n'avais aucunement l'intention de vivre dans une porcherie, mais je ne savais pas ce que lui pouvait en penser. Et bien que je connaissais déjà très bien la réponse que me donnerait mon coloc' de dortoir, je ne pus m'empêcher de le prévenir qu'il pourrait s'en occuper. Ceci n'était qu'une idée pour se faire bien voir, comme je le lui indiquais. Sauf qu'il comptait le faire d'une autre façon évidemment. « Tu n'es vraiment pas du tout galant mon pauvre Daemon. Mais puisque tu insistes, j'attends de voir comment tu comptes arranger ton cas » déclarais-je, me demandant ce qu'il allait encore bien pouvoir m'inventer. Ce mec était plein de ressources, je n'en avais jamais douté. Je pouvais donc me poser toutes les questions que je voulais, et m'imaginer un tas de scénarios différents, c'était tout à fait légitime. A croire que je le faisais vraiment exprès, voilà que je l'attaquais maintenant sur le terrain de son irréprochabilité -oui, ça vient de sortir (a)-. J'affirmais alors que je ferais appel à ses services si besoin était, mais qu'il devait, pour l'heure, se montrer irréprochable justement. Sauf que selon lui, il l'était déjà. J'aurais dû m'en douter, c'est clair. Ce n'est pas comme si je ne connaissais pas le personnage, et comme si je n'avais jamais eu affaire à lui. Apparemment, j'avais encore des choses à apprendre. J'aurais tout le temps de le faire en partageant sa chambre. « Oui ça se voit. D'ailleurs, ta vantardise fait partie de ta perfection j'imagine ? » le questionnais-je. C'est vrai quoi, vous avez pas remarqué sa tendance à se vanter sans cesse. C'est inné chez lui, il ne faut plus faire attention. C'est ce que je m'efforce de faire bien sûr, mais je ne peux m'empêcher de le lui faire remarquer sans cesse, pauvre de moi.

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Ft. katarjina et daemon.

« Stani' m'aime, il en aurait ri. » Lâchais-je avec un grand sourire. Bon, ce que je disais était faux. Stanislas avait beau être mon meilleur ami, mais Katarjina restait sa petite soeur, la fille qu'il protégeait de tout et de tous aussi. Sachant que je n'étais pas ce qu'on pourrait appeler "un mec sérieux", mon meilleur ami ne souhaitait en aucun cas me voir m'approcher de sa soeur. Je respectais sa décision .. enfin, devant lui. Derrière, je ne me gênais pas pour faire du rentre dedans, comme on dit, à Katarjina. Je suis un homme, la demoiselle est une jolie fille et on se retrouve dans la même chambre. Qui à ma place n'aurait pas envie d'aller un peu plus loin dans l'intimité avec elle ? Personne. « En tout cas, ma proposition tient toujours. Si tu as besoin d'un oreiller, tu sais où le trouver. » J'avais accompagné le tout d'un joli petit clin d'oeil, avant de lâcher un petit rire en signe d'amusement. Oui, provoquer et tout ce qui va avec, j'adorais. Ça m'amusait tellement. Ma colocataire de dortoir me disait alors qu'il faudrait faire le ménage dans notre chambre et que, forcément, je devrais m'en occuper. Bien évidemment, elle rêvait un peu trop. Le jour où je ferais le ménage n'était pas encore arrivé. Ce qu'elle me disait, suite à ce que moi je lui disais, me fit légèrement rire. « Je n'ai jamais eu la prétention d'être un mec galant. » Déclarais-je dans un premier temps, un air amusé sur le visage. Il était clair que je me vantais beaucoup et sur beaucoup de points, mais sûrement pas sur la galanterie. Je ne l'avais jamais été et je ne le serais jamais, sans aucun doute. Enfin, c'était une chose qu'on verrait au fil du temps. Peut être qu'un jour, coucher à droite et à gauche ne m'intéressera plus autant que maintenant et que, je serais décidé à me poser aussi. Une autre chose qu'on verrait tous au fil du temps. « Ne t'inquiète donc pas Katarjina, tu verras d'ici peu comment je vais arranger mon cas, comme tu dis. » Ajoutais-je un sourire au coin des lèvres. J'étais très inventif comme mec et très ingénieux, je trouverais bien vite comment arranger tout ça, je le savais. La demoiselle me disait ensuite qu'il faudrait que je sois irréprochable pour faire appel à elle. Et tout le monde le sait, je suis le mec le plus irréprochable de toute la planète .. ou pas. Elle me sortait à présent un truc à propos de ma vantardise. Moi, vantard ? Alors là, pas du tout même. Je ne disais tout simplement que la vérité et seulement la vérité. Du moins, la vérité qui m'arrangeait quoi. C'est ce que je faisais toujours lorsqu'une nana voulait entendre un truc. Du style "je t'aime, il n'y a que toi qui compte", le genre de phrase que je sortais à toutes les gonzesses qui m'intéressaient plus ou moins et, bien souvent, ça marchait. « Je ne dis que la vérité, je ne me vante en aucun cas. » Lâchais-je avec un air taquin. Je finissais par me lever de mon lit pour me diriger vers mon sac. Je fouillais un peu à l'intérieur, puis en sortait un paquet de clope. J'en prenais une dans le paquet, me dirigeant ensuite vers la fenêtre, avant de me tourner vers elle. « J'espère que la fumée ne te dérange pas. Tu es dans la merde sinon. » Disais-je avec un air sournois. J'avais beau apprécier la soeur de mon meilleur ami, il était hors de question que je me prive de clope pour ses beaux yeux. J'avais besoin d'au moins une par jour pour me sentir bien, frais.

ARE YOU GONNA BE MY ROOMMATE ? ► Il semblait connaître si bien mon frère à l'écouter. Mais justement, il le connaissait trop bien pour savoir comment il aurait réagi s'il avait assisté à notre conversation. Évidemment, il tentait de sauver sa peau, ce qui était bien inutile. « J'en suis tout aussi sûre que toi ! Il t'aurait même dit 'tiens Dae' je t'offre ma sœur pour te prouver la valeur de ton amitié à mes yeux' » répondis-je. « T'es vraiment con » continuais-je, en lâchant un rire. Daemon était toujours imbattable dans l'art de sortir des réflexions auxquelles j'étais bien loin de m'attendre. Encore une de ses nombreuses qualités sûrement. « Cela dit, je peux lui en toucher deux mots et sauver ta tête » terminais-je. Après tout, j'étais une grande fille, je savais ce que je faisais, et je n'étais pas du genre à me laisser faire. J'étais donc parfaitement capable de me gérer toute seule, sans avoir besoin d'un chaperon. J'ai horreur qu'on se mêle de ma vie, oui ça c'est certain. Et voilà que le jeune homme renouvelait sa proposition quant à ce que je l'utilise en guise d'oreiller, avec toujours ce même petit sourire au coin des lèvres. « Tu me cherches ? » repris-je. « Fais gaffe, parce que tu pourrais me trouver très vite » ajoutais-je. De quelle manière il allait me trouver, ça, je ne le savais pas encore. Il vaut mieux éviter de me faire trop souvent de telles propositions indécentes, parce que ça pourrait mal finir. Et ça ne reste pas que des propositions à la fin de l'histoire. Enfin bon, c'est pas un problème non plus. En ce qui concernait le ménage, nous n'étions toujours pas tombé d'accord, à croire que cela n'arriverait donc jamais. En même temps, avec le fainéant de première classe qui me servait de coloc', j'avais de quoi m'inquiéter. Je serais peut-être même dans l'obligation d'engager une femme de ménage quand j'en aurais marre d'argumenter pour rien. « C'est vrai, c'est tellement chiant les mecs galants » déclarais-je. Dans un sens oui, mais dans l'autre, c'est pas mal aussi des fois. On va dire à petites doses alors. A sa réplique suivante, je remarquais bien vite qu'il saurait arranger son cas, qui me semblait pourtant désespéré actuellement. Mais connaissant le personnage, je me posais des questions quant à sa solution. Le temps me le dirait bien assez vite, pensais-je simplement. La vantardise de Daemon est un trait de caractère vraiment prédominant. Je vous assure qu'il est quasiment impossible de passer à côté. Mais ça en reste très drôle. « Bien bien, admettons » dis-je, quand il m'affirmait ne dire que la vérité et uniquement celle-ci. Il fallait lui faire plaisir et ne pas le contrarier ce mec-là (a). Je m'allongeais alors sur ce qui me servirait de lit pour l'année à venir. Il fallait bien tester le matériel pour se faire une idée de la qualité. Puis, je vis Daemon s'approcher de la fenêtre avec sa clope. « Je serais bien emmerdée si la fumée me dérangeait, mais vas-y ! Tant que tu me souffles pas dessus, je devrais pouvoir vous supporter, toi et ta clope » affirmais-je. Il m'arrivait de fumer de temps à autres, alors être dérangée par l'odeur de la fumée n'aurait pas été bien pratique.

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Ft. katarjina et daemon.

« Bah tiens, en voilà une idée ! » Déclarais-je avec un air amusé sur la face. « Je vais lui demander qu'il me fasse cette faveur tiens. En tant que meilleurs amis, on doit bien se faire confiance et se serrer les coudes. » Ajoutais-je avec un air taquin. Il était clair que je n'allai pas demander ce genre de chose à Stanislas. Certes, il était mon meilleur ami mais, Katarjina était sa soeur adorée. La fille que personne n'a le droit d'approcher, encore moins un mec comme moi. Et puis, il allait me foutre un poing dans la gueule si j'osais faire du mal à sa soeur, chose qui serait inévitable avec le temps. Bien que je savais me défendre sans aucun soucis, frapper mon meilleur ami n'était toutefois pas envisageable. Je serai contraint de me laisser faire, l'horreur. Alors que je lui disais que ma proposition pour que je lui serve d'oreiller était toujours d'actualité, ce qu'elle me répondit me faisait légèrement rire.« Si je te trouve très vite dans mon lit, pourquoi pas hein. » Lâchais-je avec un air plus que sournois. Je ne perdais pas le nord, ça, c'était clair et net. De toute façon, à présent, elle connaissait ma personnalité, mon tempérament. Elle savait que je ne lâcherais pas prise tant que je n'aurai pas eu ce que je voulais. J'étais tenace, et entêté à la fois. On en arrivait à parler du ménage, le genre de truc qu'il était hors de question que je fasse. « T'as qu'à le faire toi, le ménage. C'est le boulot des femmes, non ? » La questionnais-je alors, sans vraiment la question. En fait, c'était plus une exclamation et une affirmation, qu'une question. Macho, moi ? Non. J'avais juste été élevé comme ça après tout. L'homme au boulot, la femme à la maison. Par la suite, la demoiselle m'accusait d'être en vantard, ce qu'il ne faut pas entendre. Je lui déclarais qu'en fait, je ne disais que la vérité et seulement la vérité. Ce qui n'était pas totalement faux en plus. Allongé sur mon lit pratiquement depuis le début de la conversation, je finissais par me lever pour aller vers la fenêtre. Pourquoi ? Pour fumer une clope, naturellement. Je lui demandais ensuite si ça l'a dérangé, bien que, si c'était le cas, ça ne changerait rien au fait que je fumerai quand même. Sa réponse me fit légèrement sourire, bien qu'elle m'étonnait un peu. La plupart des filles me disaient souvent d'arrêter, que ça allait me ruiner la santé. Mais qu'est-ce que je m'en foutais de ma santé. Entre la drogue, la cigarette et l'alcool, j'étais plus à ça de près. « On est tout à fait supportable, ma clope et moi. » Lançais-je avec un air amusé, avant de tirer un coup sur ma cigarette. Je me tournais ensuite complètement vers elle. « Tu veux tirer une taf ? » Lui demandais-je, avec un léger sourire sur les lèvres. Je ne suis pas radin non plus, je peux bien partager une cigarette.

ARE YOU GONNA BE MY ROOMMATE ? ► Nous en étions actuellement à argumenter sur le fait de, si oui ou non, mon frère accepterait de me léguer à son meilleur ami, Daemon en l’occurrence. Ce dernier semblait d'ailleurs bien sûr de lui, affirmant qu'il serait d'accord. Je lui suggérais donc qu'il pourrait même m'offrir à Daemon en guise de remerciement pour leur si belle amitié. Et lui évidemment, rentrait dans mon délire. « Le pire, c'est que je vous imagine trop. Si tu fais ça, jure-moi que tu me feras faire une vidéo avec dédicace en plus de ça » déclarais-je, avec un léger rire. Il faut dire que la scène serait bien trop belle pour que je puisse la rater. « Je pense qu'il te proposera plutôt une autre manière de vous serrez les coudes. Enfin, je dis ça, je dis rien. Tu es peut-être très persuasif quand tu veux » ajoutais-je. Je ne doutais pas du fait que mon frère devait avoir une confiance aveugle en son meilleur ami. Mais il fallait quand même exclure quelques points, surtout quand il s'agissait de moi. Par la suite, mon coloc' de dortoir ne cessait d'enchaîner les propositions quant au fait de devenir mon oreiller ou de me prêter son lit, si vraiment c'était celui-ci que je voulais. Ce genre de remarque ne m'étonnait même plus venant de lui, je faisais avec. Je lui disais donc de se calmer si possible, parce qu'il pourrait très vite me trouver à ce train-là. Bien entendu, tout ce qu'il envisageait, c'était de me trouver dans son lit. « Arrête d'être obsédé par cette idée, je ne suis pas une fille facile » affirmais-je, essayant de garder mon sérieux, pour finalement finir éclater de rire. C'était vraiment très dur de garder son sérieux avec lui. Je défierais tout le monde d'essayer tiens, rien que pour voir le résultat. Revenant au ménage que je voulais à tout prix qu'il fasse, il me proposait de le faire moi-même, puisque c'était aux femmes de faire ça normalement. « Non mais je rêve ! Si je dis à Stan' que tu m'exploites comme ça, je doute qu'il apprécie. Mais puisque tu insistes, je ferais mon ménage, et tu vivras dans ta merde très cher » fis-je, affichant un large sourire satisfait. Il voulait jouer à ça, et bien tant pis pour lui. Puis, je le vis se lever de son lit pour se diriger vers la fenêtre, il sortit une cigarette, m'assurant qu'ils étaient tout à fait supportables, lui et sa cigarette. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre des fois. « Elle l'est plus que toi, mais admettons, je ne voudrais pas te froisser » déclarais-je, dans un sourire malicieux. Daemon me proposa d'ailleurs de partager cette dernière, je ne me faisais donc pas prier pour le rejoindre. Je m'emparais alors de sa cigarette, tirais une latte, puis deux, avant de la lui rendre. « Je pourrais maintenant dire que c'est toi qui m'encourage dans la destructions de mes poumons, j'adore rejeter la faute sur les autres. Alors merci » affirmais-je, dans un sourire. On le remarque assez vite que je dis toujours que ce sont les autres qui m'entraîne, alors que je ne suis pourtant pas le genre de filles à me laisser dicter ma conduite. J'ai juste besoin d'une bonne excuse, c'est tout.

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