daemon Ҩ natalya

« she's so afraid of falling in love »

Il devait être sur les coups de neuf heures quarante quand je me rendis compte que j’étais en retard d’un peu plus d’une heure. Etonnement je maudissais, comme un grand nombre d’entre nous, l’inventeur de la touche « répéter dans x minutes ». Prise de court par le temps, j’enfilais tant bien que mal un jeans de couleur claire manquant de peu de tomber en essayant à la fois de le fermer et d’avancer vers mon armoire. J’attrapais un tee-shirt dans ma pile de vêtement, le premier qui me passait sous la main. Au vu de l’heure je n’avais pas vraiment le temps de faire attention à mon look. J’attrapais mon sac sans être réellement certaines d’avoir le nécessaire à l’intérieur pour la journée. Précipité, je me maquillais à la voler, un coup de peigne en vitesse avant de quitter la chambre. Je traversais à vive allure la longue distance qui séparait les dortoirs du bâtiment scolaire..

La circulation n’était pas rare dans les couloirs, certains d’entre nous n’avait pas cours, d’autre séchaient tout simplement. Je repris une cadence normal malgré un pas assez pressé. « Pardon. », lançais-je afin que l’on me laisse passé. Traversant le couloir j’atteignais l’ascenseur qui allait se refermer, j’appuyais alors sur le bouton d’ouverture des portes quelques centimètres avant qu’elles ne se referment. Alors que j’y entrais, je ne prêtais pas plus d’attention que cela aux personnes présentent dans l’ascenseur. Ce n’est qu’en bousculant l’un d’eux que je me rendis compte que Daemon était en fait dans le même ascenseur que moi et deux autres étudiants. L’un d’entre eux descendait en premier suivit du second, je me retrouvais donc seul avec Lachlan. Je crois qu’à cette instant précis je priais pour que quelqu’un monte dans l’ascenseur mais malheureusement pour moi pas un, personne. Je pinçais alors mes lèvres entre elles comme j’en avais la sale habitude en période de stress. Levant les yeux vers le petit panneau ou s’affichait les chiffre des étages, le temps d’attente me semblait affreusement long. Lui adresser la parole me semblait impossible, je n’osais pas, c’était si, étrange depuis notre « baiser » lors de la séance photo. Alors que je rêvais de sortir de cet ascenseur, une secousse se fit ressentir. Je me rattrapais d’ailleurs de justesse à la rampe. J’avais l’impression que l’engin n’avançait plu et visiblement ce n’était pas qu’une impression puisqu’il n’y avait plus aucun bruit, plus aucun mouvement : rien. Je fermais alors les yeux comprenant que cet saleté de machine c’était bloqué. « C’est moi où cette satanée machine est bloquée ? », dis-je de vive voix à Daemon qui n’avait même pas eu le droit à un bonjour. J’étais déjà en retard, mais alors là, coincée dans l’ascenseur encore, ça arrive mais seule .. avec Deamon, visiblement, la chance n’était pas de mon côté aujourd’hui ou peut-être que si …

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« she's so afraid of falling in love »

En retard comme jamais, j’avais décider de prendre l’ascenseur de l’université pour ne pas perdre mon temps dans les escalier probablement bondé par les étudiants à cette heure-ci. Alors que j’étais monté dans l’ascenseur je n’avais pas réellement regardé qui était présent dans ce dernier. Alors que je tapotais sur le clavier de mon téléphone, nous n’étions plu que deux dans la petite cabine de l’ascenseur quand cette dernière se stoppait net dans son élan dans une secousse assez désagréable. Levant la tête pour comprendre ce qu’il se passait, je tombait nez à nez avec Daemon, je ne savais pas pourquoi mais à cet instant précis quelque chose me faisait dire que j’aurais probablement mieux fait de rester au lit ce matin.. Alors que je demandais sans même un bonjour si l’appareil était bloqué le jeune ténébreux ne tardait pas à me répondre que visiblement il l’était. Sa réponse avait été inutile en un sens, tout comme ma question en même temps. « Dire que je voulais allez en cours aujourd’hui. », lançais Petrovich d’un ton ironique. « Bien sur et moi j’allais me faire bonne sœur. », marmonnais-je dans ma barbe. Je n’aimais pas du tout la situation dans laquelle je me trouvais à l’heure actuelle, je ne savais pas pourquoi mais j’avais la vague sensation que ça n’allait pas s’arranger. Daemon pris alors le combinée d’urgence avant de le raccrocher aussitôt. Il m’annonçait que ce dernier ne fonctionnait plu me demandant alors s’ils ne se foutaient pas un peu de nous. « Lachlan Daemon Petrovich, si c’est toi qui a appuyer sur le bouton d’arrêt d’urgence et que tu joue avec moi j’aime autant te dire que je n’aime pas ça du tout ! », lançais-je alors mécontente, sachant très bien que le jeune garçon en était tout à fait capable. Je le regardais, d’un air pesant et plutôt colérique. Je détestais les endroits petits et clos et si c’était une idée de Daemon pour jouer avec mes nerfs c’était probablement la plus stupide de toutes celles qu’il avait pu avoir auparavant.

Je ne savais pas ce qui se passait, j’avais accusé Daemon car je savais qu’il était capable d’une telle idiotie mais en tout sincérité si ce garçon jouait la comédie il avait loupé sa vocation son air agacé en raccrochant le téléphone était réellement très bien jouer. Je croisais les bras sur ma poitrine, avant de m’adosser à la paroi de l’ascenseur. Je pris mon téléphone portable pour envoyer un message à l’une de mes amies de classe : aucun service disponible. Décidément, les choses n’allaient pas en s’arrangeant, en plus d’être coincée dans un ascenseur avec un garçon dont j’étais plus ou moins amoureuse, je n’avais aucun moyen de communication autrement dit ma seule vie sociale à l’heure actuelle était Lachlan c’était probablement la pire des choses qui pouvaient m’arriver maintenant..

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« she's so afraid of falling in love »

Il avait tenté de détendre l’atmosphère avec une blague vaseuse sur sa pseudo intention d’aller en cours. Alors que je rétorquais à sa petite remarque que si c’était le cas j’allais me faire bonne sœur il ne trouvait rien de mieux à me dire que c’était impossible. Je n’avais même pas écouté la fin de sa phrase, je tournais alors la tête vers lui vivement pour lui lancer un regard noir « Crétin ! », lançais-je du fond du cœur. Même s’il avait raison, j’estimais que pour quelqu’un qui m’avait mise enceinte sans même le savoir c’était un peu déplacer de sa part. Perdant patience, paniquée face à cette situation que j’avais en hantise, je me montrais quelque peu désagréable en lui disant clairement que si c’était lui qui jouais avec moi ça n’avait rien de drôle. Je le regardais, mon regard devait être à la fois paniqué et énervé. Après m’avoir demandé si je le prenais vraiment pour un con, il ajoutait que je n’aimais pas être coincé dans ce genre d’endroit. Il détournait le regard tandis que le mien se levais vers lui plus ou moins intrigué. Je plissais alors les yeux comme je le faisais quand je ne comprenais pas les choses. Je l’observais depuis ma place avant de rouler des yeux pour finir par un soupir « Tu es le garçon le plus indécis que je connaisse Lachlan. », lui adressais-je. Je le connaissais, par cœur, même s’il se croyait être une autre personne, j’étais persuader que tout cela n’était qu’une carapace, qu’une coquille qu’il c’était créé. J’avais insisté sur le prénom, je savais parfaitement qu’il n’aimait pas que je fasse ça et je le faisais exprès exactement pour les mêmes certitudes que j’ai cité plutôt..

Peut-être que je me trompais, mais peut-être pas. Après tout qui connaissait réellement ce garçon ? Dos à la paroi de l’ascenseur, je me laissais glisser le long de cette dernière jusqu’à me retrouver assise. Je fermais les yeux, tentant de ne pas céder à la panique qui se faisait de plus en plus sentir. Je détestais ça, les petites pièces closes, la claustrophobie était probablement la chose que je regrettais le plus chez moi dans ce genre de situation. Silencieuse, je ne voulais pas adressé la parole à Daemon, ma raison me disait non mais mon cœur lui me disait oui. Quelle torture ! J’ouvrais alors doucement les yeux, je n’avais pu le choix, si je voulais lutter contre la crise d’angoisse je devais discuter, je devais m’occuper l’esprit. « Tu te souviens quand on était petit ? Tu ne pouvais pas te passer de moi. On était inséparables. », dis-je sans le regarder, laissant au passage échapper un léger sourire qui étirait mes lèvres délicatement vers le haut. En y repensant, c’était vrai qu’on avait jamais passé une journée l’un sans l’autre ou en tout cas pas tant que l’autre n’était pas contagieux avec 40° de fièvre cloué au lit. Comment on avait pu en arrivé là, comment on avait réussir à se détester autant ? C’était d’une incompréhension à mes yeux ..

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« she's so afraid of falling in love »

Ses réponses étaient brèves, froides et semblables aux miennes en réalité. Une certaine animosité se révélait dans nos paroles. Probablement le fait qu’il soit parti pour ma part. Mais moi, que lui avais-je fais dans tout ça ? J’étais bêtement venu à Londres, je n’avais pas choisi, j’ai essayé de reconstruire une vie dont il ne faisait plus parti, j’ai échoué, certes, mais j’ai eu la force d’essayer. Nous étions tout les deux coincés ici et visiblement on en était aussi ravi l’un que l’autre. J’avais tenté de parler gentiment, calmement. C’était aussi par là une façon de tenter de me rassurer dans cet endroit qui restait pour moi un lieu plus qu’horrifiant. Sa seule réponse, et la seule qu’il avait su me donner jusqu’à présent était sa stupide excuse du passé. Un sourire nerveux vint prendre place sur mon visage, ma patience jouait au yoyo entre ce fichu ascenseur coincé, cette pièce si étroite et Daemon que je trouvais si attirant et pourtant à qui j’en voulais du plus profond de mon cœur. « C’est du passé, vraiment ? Alors pourquoi tu te rappels de ma phobie pour ces stupides endroits clos ? Pourquoi tu te rappel aussi bien que moi tout ce qui c’est passé ? Pourquoi tu as couché autant de fois avec moi ? Pourquoi tu m’as mise enceinte ? Pourquoi tu m’as embrassé l’autre fois au bord du lac ? C’était pour que je fasse parti du passé tout ça aussi ? », lançais-je sans même me rendre compte de ce que je disais, me laissant légèrement emporté par tout ce mélange d’émotion. « Si tu avais vraiment voulu tout oublier Lachlan, tu l’aurais fait et tu m’aurais oublié avec. Ton petit jeu du « c’est du passé », j’y crois pas une seule seconde, pas une seule. », repris-je, à quelques secondes à peine d’intervalles, d’un ton un peu plus bas. Changeante, c’était probablement le mot qui me définissait le plus à l’heure actuelle, mais je n’y pouvais rien, ce n’était pas moi qui parlait, c’était ma peur.

Partagée entre plusieurs sentiments, je sentais bien mes réactions hystériques montées, mais que voulez-vous faire, j’étais paniquée alors j’extériorisais tant bien que mal. Peut-être que ce n’était pas la bonne manière de le faire. Mais je n’avais pas trouvé mieux pour le coup. Avant, Daemon m’aurait probablement rassurée en me prenant dans ses bras, il m’aurait probablement fait sourire pour penser à autre chose. Mais là, il jouait le garçon froid et distant alors qu’au fond de moi je me refusais de croire qu’il pouvait être devenu ainsi, même si je devais admettre que mes doutes à ce sujet étaient de plus en plus présent ..

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« she's so afraid of falling in love »

Mon coeur battait de plus en plus vite, de plus en plus fort. Partager encore colère, incompréhension et affection. Je m’étais, comme à mon habitude, laisser emporter par mes sentiments. Je m’étais levée tout en lui envoyant à la figure toute les choses que nous avions vécu ensemble. Je me rendis compte que j’en avais bien trop dit lorsque ce dernier me demandait de quoi je parlais quand je disais « enceinte ». Je baissais alors les yeux, comprenant bien évidemment que j’avais fait une gaffe monumentale. Je fermais les yeux un instant, debout à l’autre bout de l’ascenseur. Je relevais alors la tête pinçant délicatement mes lèvres entre elle comme j’en avais la fâcheuse habitude. « Rien. Je ne parle de rien. Oublie ce que je viens de dire ok !? », lançais-je en le regardant, les yeux brillants. Comme si les choses n’étaient pas suffisamment compliquées, j’étais simplement idiote ou j’aimais me faire du mal à moi-même ?

Son regard était lourd de sens, ses bras croisés sur sa poitrine, je comprenais qu’il ne lâcherait pas cette histoire sans une réponse claire de ma part. Je me redressais alors en levant les yeux au ciel poussant un léger soupire. « Arrête de me regarder comme ça. Je vais t’expliquer ça va. », lançais-je alors devant son regard rempli de messages subliminaux. « Tu te rappel de la dernière fois où l’on a eu un rapport tout les deux ? », demandais-je par principe. « Et bien, tu m’as mise enceinte cette fois là. Et juste après avoir fait ça, tu es parti, comme un voleur. Et au moment où je suis venue pour te le dire, pour que tu me rassure, pour que tu me dises que tout allait bien se passer, tu n’étais pas là. Tu m’as laissé seule avec un enfant. Et tu sais quoi, je ne t’en veux même pas de ça. Par contre je t’en veux de m’avoir laissé supporter seule le fait de devoir ôter la vie à un être vivant. Je t’en veux de t’être tiré pour je ne sais quelle raison et en me laissant faire face à tout ça toute seule ! », j’avais tout dis. Ou presque tout. J’avais omis le fait que je l’aimais, mais je doute que les circonstances soient les bonnes pour ce genre de propos. Et repensant à tout ça, je ne pus m’empêcher de laisser mes larmes monter, glissant les longs de mes joues, je repensais à la douleur que ça avait pu être de perdre le garçon que j’aimais au moment où j’avais le plus besoin de sa présence. « Pourquoi t’as fait ça Lachlan ? Je ne méritais donc pas mieux que d’être un jouet pour toi ? C’est quoi ton problème avec moi ! », dis-je en haussant la voix, les perles salées roulait toujours le long de mes joues, je ne cherchais pas à le faire culpabiliser mais seulement à comprendre …

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« she's so afraid of falling in love »

J‘hurlais dans la petit cage d’ascenseur où nous étions bloquer. La peur était la seule raison qui me poussait à hurler de la sorte. La peur de cette endroit étroit et clos, la peur de le voir partir encore une fois même si cette fois il ne risquait pas d’aller très loin vu les circonstances, la peur qu’il soit capable de me dire ouvertement que je ne représentais rien pour lui. Toutes ces pensées me poussaient à crier, elles me poussaient à laisser mes larmes couler. Il me demandait d’arrêter, était-il réellement sérieux ? Il croyait vraiment pouvoir faire se passer les choses ainsi sans la moindre explication, je tenais à lui plus qu’à n’importe qui, je n’y pouvais rien, absolument rien. Il me fit comprendre que s’il avait su, il ne serait pas parti, qu’il ne m’aurait pas laissé seule. Alors que je le laissais parler, me contentant de le regarder dans les yeux, le regard humide, il terminait par admettre que je le perturbais, je roulais des yeux lâchant un petit soupire. « Et qu’est-ce que je suis censé faire Lachlan ? Disparaître, ne plus revenir. C’est ça que tu veux. Si c’est le cas dit le. », je m’approchais de lui passant ma main le long de l’une de mes joues pour essuyer mes larmes, « Regarde-moi dans les yeux , dit moi « oui » et je sors de ta vie pour toujours Lachlan. Tu n’as qu’un mot à dire et tu n’entendras plu parler de moi. », lui dis-je me plaçant exprès à quelques centimètre de lui. Je pouvais sentir mon cœur s’emballer, je pouvais sentir son souffle contre ma joue, je le regardais dans les yeux, apeurée par la non certitude de sa réaction. J’avais essuyé mes larmes pour n’avoir aucun sentiment de compassion de sa part. S’il devait me dire de m’en aller c’était maintenant ou jamais. « Réfléchis bien, je te laisse jusqu’à ce que ce fichu appareil redémarre Lachlan. Pas une minute de plus. Fais le bon choix, parce que si tu me dis oui, je peux te promettre que je ne reviendrais plus. Mais si je sens la moindre hésitation de ta part, je verrai là-dedans une infime preuve que tu n’es qu’un menteur et qu’entre toi et moi tout n’est pas terminé. », lui dis-je le plus sincèrement du monde. Ne lâchant pas son regard une seule seconde. Je pinçais mes lèvres entre elle pour lutter contre cette fichu envie de l’embrasser avant de reculer pour retourner m’asseoir dans le coin opposé à celui de Daemon. Je remontais mes genoux contre ma poitrine, plus ou moins incertaine de la décision que je venais de prendre. Et s’il me disait oui ? Je n’avais pas réussi à l’oublier quand il avait quitté la Serbie, je n’avais additionné que des coups d’un soir, sans la moindre trace de sentiment. Alors qu’est-ce qui me faisait penser que j’allais y arriver maintenant ? En fait, je n’y arriverais probablement pas, mais je n’avais pas le choix, j’avais promis et pour moi les promesses c’est sacrée. Je posais mon front contre mes genoux pour pouvoir fermer les yeux sans que Daemon puisse comprendre la moindre de mes pensées en regardant mon visage. Il ne me connaissait que trop bien pour ne rien saisir de mes mimiques habituelles. Je fermais les yeux un court instant avant de la redresser, un point oppressant dans la poitrine. Le trop plein d’émotion en même temps me faisait me sentir mal, je maintenais une respiration plus ou moins stable pour m’éviter la crise d’angoisse. « Je dois sortir de là. », lui dis-je solennellement bien trop apeurée pour tenir encore une heure coincée là-dedans..