† nouvel' appart, nouveau coloc'

nouvel' appart, nouveau coloc'

ft erwan

Ce matin, je me réveillais avec un sourire au lèvres car mes effort étaient venus à leurs fin. J'avais réussi à trouver mon nouveau colocataire, on se connaissait et se parler mais très peu donc en emménageant chez lui me permettra de mieux le connaître et peut être de créer une amitié. Tout ce que j'espérais c'est qu'il ne ronflait pas, qu'il aimait les réveils en fanfare et les petits déjeuner surprise car tout ceci était mon point fort à vrai dire. Je sortis de mon lit du dortoir et fila à la douche collective, ça va j'étais toute seule ce qui m'arrangeait. Après une bonne douche, j'opta pour un jean blanc suivi d'un maillot beige et d'une veste très légère en cuir. J'enfila mes petits bottes de même couleur que mon haut et finit de me préparer. J'appréhendais quand même mon arrivée chez Erwan, certes je le connaissais mais pas plus que je connaissais Cassilia. Mais bon, il doit être gentil puis si il est pas gentil, je le torturerais jusqu'à ce qu'il annonce que j'avais gagnée. J'attrapa mon sac et le mis sur une de mes épaules, deux grosses valises à la main. J'avais tout prit et fut étonnée d'avoir que deux valises, cela ne me ressemblait pas mais bon après tout, c'est mieux comme sa. J'arriva à destination et sonna à l'appartement, il répondit à l'interphone et me fit entrer, je longea un couloir sombre, normal en même temps vu que les lumières ne sont pas allumés et au bout arrivais à l'appartement. Erwan était devant la porte attendant ma venue, je m'approcha alors en souriant lui faisant la bise. « Salut nouveau coloc' ». Annonçais-je joyeusement en restant là comme une conne attendant qu'il m'invite à rentrer

Ma caméra en main, je filmais l'arrivée de Kristina dans l'immeuble. Elle était bien chargée, et pourtant, je ne l'aiderais pas, non pas parce que je ne l'aimais pas, mais parce que j'étais désireux de la filmer dans une posture de détresse.
Elle sonna à ma porte quelques minutes plus tard, je posais ma caméra sur un meuble de façon à ce qu'elle nous film ensemble. Puis ouvrit la porte, tout sourire, elle m'appela nouveau coloc, ce que je trouvais très plaisant à dire vrai. Je fis un sourire, puis m'écarta afin de la laisser entrer.
- Tu es terriblement chargée à ce que je vois. Je ne sais pas comment vous faites les filles pour avoir autant d'affaires, on dirait que vous voyagez avec votre maison entière, faut arrêter à un moment.
Certaines fois, mes paroles pouvaient sembler dures, mais pas venant de moi. J'avais cette capacité de dire les choses telles que je les pensais, de façon à ce que les gens l'entende de manière positive, et gentilles. Car après tout, gentil, c'était le mot qui me définissait le mieux. Je me suis emparé de ma caméra, attrapant également une des valises, puis prit les devant.
- Je vais te faire visiter... puis en dernier je te montrerais ta chambre.
Je montrai tout d'abord le salon, accroché au petit hall d'entrée. L'appartement était très spacieux et lumineux, les plafonds étaient hauts car le bâtiment était tout de même assez vieux. Le lustre en Crystal au plafond scintillait de milles feux. La décoration soft et minimaliste donnait un air nouveau, un mélange du genre art moderne et art baroque. Je suis entré ensuite dans un couloir, montrant la cuisine et la salle à manger. Puis atteignis la salle de bain, grande salle de bain en pierre et verre, puis un jacuzzi creusé en pierre et plantes naturelles. Je suis ensuite allé à la porte au fond du couloir, qui était ma chambre. Je fis un sourire puis l'ouvrit lentement. C'était une chambre assez spacieuse, un grand lit rond sur une plateforme d'une forme improbable. Ma chambre était en brique rouge et en pavé de même couleur, les meubles était noires et bleus foncés.
- Tu frappes avant d'entrer, c'est tout ce que je te demande.
Je fermai la porte puis tira sur une corde, ce qui déclencha la chute lente et douce d'un escalier. Je la laissais monter, puis alla à l'étage à mon tour, c'était une très grande pièce, spacieuse et lumineuse, comme une chambre de princesse modernisée. Un grand lit à baldaquin, la couleur dominante étant le blanc. Je me suis approché d'une petite porte puis l'ouvrit avec un sourire.
- Et cette pièce est ton dressing. Voilà. Ah oui et j'ai oublié, y'a une pièce en bas, que je ne t'ai pas montré, c'est la salle de projection, là où tu pourras me trouver le plus souvent, et là où on pourra faire des soirées film.

erwan c. james ft léana m. smith

Valise à la main, je déambuler dans les escaliers afin d'arriver sur le seuil de l'appartement de mon colocataire qui prenait un plaisir à m'accueillir avec une caméra .. Enfin bon, ce n'étais pas très grave car je le connaissais quand même car derrière son regard méfiant, ces paroles froides ainsi que son mépris, il lui arrivait de me protéger, oui me protéger malgré lui. « Tu es terriblement chargée à ce que je vois. Je ne sais pas comment vous faites les filles pour avoir autant d'affaires, on dirait que vous voyagez avec votre maison entière, faut arrêter à un moment ». Pour une première conversation, on ne pouvait pas faire mieux ! Ces paroles étaient blessante et vexante parfois pour ceux qui ne le connaissaient pas mais même moi parfois j'avais du mal à supporter son caractère permanent. « Je t'en pose des questions ? C'est toi qui porte ma valise ? Non alors tu n'a rien à dire concernant ce que j'ai apportée ». Avec Erwan, fallait répondre afin de trouver un terrain d'entente pour s'entendre. Il avança dans le couloirs portant dans sa main droite la caméra et de la main gauche une de mes valises, je souria intérieurement en n'ajoutant rien. « Je vais te faire visiter... puis en dernier je te montrerais ta chambre ». J'étais chez moi et je comptait bien faire comme chez moi surtout dans ma chambre que je modifierais obligatoirement, c'était évident afin que je me sens moi même. « Je te suis ». On passait par le salon qui était d'une immensité absolue et très lumineux, c'est un plaisir de se retrouver ici et quand on levait les yeux vers le plafond, on remarquais aussi que la hauteur était grande, un lustre attirait mon attention et c'est en l'observant que je tournais autour de celui-ci. Il était juste magnifique puis nous passâmes par la cuisine qui était mon endroit préférés et la salle à manger Cette appartement était très grand, spacieux, lumineux et construit au bon endroit. Tout en continuant la visite, il me fit passer par la salle de bain qui allait être l'endroit où il pourrait me trouver h24 je crois et pour finir, direction sa chambre. « Tu frappes avant d'entrer, c'est tout ce que je te demande ». J'acquiesca car c'était normal et logique de frapper avant de pénétrer quelque part et surtout quelque part qui n'étais pas à nous. « Cela m'étonnerait que je viendrais dans ta chambre mais je m'en souviendrai ». Je levais la main et reprit la direction de la visite, j'avais cette impression d'attérir dans un musée xD. Un escalier surgit suite à une corde tirer et c'est en montant que je compris que ma chambre était là, ma chambre à moi seule. Elle était grande et j'étais limite en train de baver, j'allais me plaire donc. « Et cette pièce est ton dressing. Voilà. Ah oui et j'ai oublié, y'a une pièce en bas, que je ne t'ai pas montré, c'est la salle de projection, là où tu pourras me trouver le plus souvent, et là où on pourra faire des soirées film ». Un sourire s'afficha sur mes lèvres comme une enfant ayant eu le cadeau de ses rêves, je me tourna alors vers lui. « Mais tout est perfect ici ! Je n'hésiterais pas à venir dans ta salle de projection afin d'en savoir plus sur toi Erwan ». Je le regarda et souria légèrement car malgré le fait qu'il me protège, je le connaissais pas plus que sa et c'est assez dommage je dois dire

Je l'ai observé un moment, puis souria à la jeune femme. Léana était une de ces filles fortes par apparence, et pourtant fragile lorsqu'on se penchait un peu plus sur son cas. Je l'avais connue un peu plus tôt dans l'année, je me souviens encore de notre rencontre comme si c'était hier. Je marchais dans le parc de l'Université tout en filmant toutes sortes de choses, et puis je l'avais vu, elle était assise sur un banc en marbre, seule, son portable entre les mains. Elle semblait pensive, comme si le destin du monde était entre ses mains. J'avais zoomé sur elle et c'est ainsi qu'elle remarqua ma présence. Je me souviens qu'elle avait froncé les sourcils, ce qui avait durci les traits de son visage, le rendant alors moins sympathique, et pourtant, la jeune fille était toujours aussi belle. C'était alors que je m'étais dit à moi même que j'étais réellement entouré uniquement de belles filles et que ce n'était pas très bon pour ma santé mentale. Mais ça, c'est une autre histoire. Elle s'était alors levée comme si elle cherchait des explications, ou peut être bien parce qu'elle me prenait juste pour un pervers.
J'ai alors baissé ma caméra lui faisant signe de la main, puis m'approcha d'elle tout en gardant une distance de sécurité, au cas où elle déciderait de me mettre un coup de pied bien mal placé.

- Salut, je fais parti de la section cinéma, je fais un film sur les jeunes de l'Université... ça ne te dérange pas que je te filme, tu es tellement intéressante.

Je ne sais pas ce qui avait traversé l'esprit, mais tout ce que je sais, c'est qu'elle m'avait trouvé louche, je m'étais assis à ses côtés sans rien lui avoir demandé pour faire plus ample connaissance, et au final, au fil des jours, je lui avais proposé de venir s'installer en colocation chez moi, vu que j'étais seul, que l'appartement était grand et que j'en avais marre de ma petite vie solitaire. Elle avait accepté, donc au fond, elle devait bien m'aimer.
Je repris mes esprits, puis regarda la jeune femme attentivement, puis l'invita à venir dans ma chambre une petite seconde, je lui montrai alors ma collection de film que j'avais accumulé au fil des années à force de filmer tout ce que je voyais.

- Tu te souviens des films que je faisais lorsque nous nous sommes rencontrés ? Ils sont tous là sur cette partie de la bibliothèque. Tu veux en visionner un ?

erwan c. james Հ nouvel' appart, nouveau coloc

L'appartement était magnifique, très bien décorés et très lumineux. Je commençais vraiment à me plaire et prenez un immense plaisir a refouiller la maison dans toute sa splendeur, je balayais mon regard dans chaque recoin et me sentait déjà comme chez moi. J'étais à l'aise et lorsque je regardais Erwan, celui-ci semblait ailleurs, pensif même. Ca me rappeler notre rencontre, il était à fond dans sa caméra, à croire que c'était son visage ou un masque en fait. C'est sûr qu'a première vue, je l'avais un peu regarder de façon très bizarre, un mec qui s'approche de vous vous filmant peut semblait déplacer mais c'était grâce à cette caméra qu'on c'était rencontrés. Au bout d'un certain moment, il revenait à lui et m'invita à pénétrer dans sa chambre qui était superbement bien décoré, il avait du goût mon coloc quand même. « Tu te souviens des films que je faisais lorsque nous nous sommes rencontrés ? Ils sont tous là sur cette partie de la bibliothèque. Tu veux en visionner un ? ». Je le regardais assez étonné qu'il est garder toute les vidéo qu'il avait filmer depuis l'université. Je m'avança vers l'étagère où se trouvait plein de vidéo et en resta légèrement bouche bée avant de me retourner vers lui. « Bien sûr que je me souviens, comment oublier ? ». Dans un premier temps, j'étais subjuguée par le nombre de vidéo qu'il se trouvait sur cette étagère. « Oh oui ! Ca serait génial ». Je fis volte face en attendant qu'il me montre une de ses vidéo de nous deux enfin de moi vu que lui filmait. « Un jour, c'est toi que je vais filmer, on verra si tu fais le malin derrière une caméra ». Je ria légèrement, inverser les rôles pourrait être pas mal.

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Je savais exactement quelle vidéo j'allais lui montrer, et bien évidemment, c'était celle de notre rencontre. Je pris le film sous mon bras afin de pouvoir attraper ma caméra, puis l'invita à venir s'asseoir dans un des fauteuils de la salle cinéma pour pouvoir le visionner.

J'installai la bande de film avec délicatesse, puis alla éteindre la lumière lorsque la jeune fille m'annonça qu'un jour, c'est elle qui allait me filmer.

Je ne pus m'empêcher de sourire, un sourire franc, qui entraîna ensuite un petit rire discret. Cela me gênait d'apparaitre sur des films, et pourtant, une fois, je m'en souviendrais toujours, j'ai été sur des bandes. Elle me regardait, des étincelles pleins les yeux, elle avait tellement de malice dans son regard qu'elle me donnait envie d'être de nouveau heureux. Léana était une jeune fille pleine de vie, et je savais qu'elle pouvait apporter un équilibre dans ma vie, et donner un peu de vie dans l'ambiance de l'appartement.

Ce n'était pas comme si nous étions entrain d'emménager ensemble, mais elle vivait ici, et nous vivions à deux, alors autant que j'accepte certains compromis. Si je la filmais, alors j'acceptais qu'en contre partie, elle puisse de temps en temps faire des folies et me filmer à mon tour.

- Crois-le ou non, je suis d'accord pour qu'un jour tu puisses me filmer. Et tu sais, on m'a déjà filmé auparavant.

Je me souvenais de cette boite rangée sous mon lit, contenant tout un tas de souvenirs plus ou moins douloureux, où j'apparaissais avec une certaine aisance, et un être que je ne reconnaissais pas aujourd'hui. A cette époque j'étais une autre personne, une personne pleine de vie, joyeuse, émotive... enfin, je vivais. Je vis encore aujourd'hui bien évidemment, mais je devais vivre au dessus d'un creux immense, qui d'un jour à l'autre, était susceptible de me submerger afin de m'entrainer dans les profondeurs de l'ennuis, l'incertitude et le manque de bonheur. J'étais devenu une personne blasée...

- Je suis apparu dans une bonne vingtaine de film d'ailleurs. Avant je ne faisais pas autant de chichis pour rester en dehors du champ de ma caméra. Je t'en montrerais un si tu le souhaites. Bien, si on regardait le film que j'ai installé maintenant ?

M'installant à côté de ma colocataire, j'appuyai sur le bouton on de l'appareil, et les images défilèrent sous nos yeux.

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E rwan et moi se remémorons notre rencontre, c'était d'ailleurs un moment que je n'oublierais jamais. A cet époque, j'étais souvent sur la défensive, prête à attaquer si on venait m'emmerder alors que je ne faisais rien. Cette homme voyait que en sa caméra, il n'y avait qu'elle dans sa vie que je suis sûr qu'il l'a considérée comme sa femme. Ca c'était mon aperçut avant de le rencontrer. [font]« Crois le ou non, je suis d'accord pour qu'un jour tu puisse me filmer. Et tu sais, on m'a déjà filmé auparavant ». Je n'en croyais pas, soit j'étais en train de rêver u alors j'étais devenue complètement ailleurs. Lui qui aimait tant être derrière la caméra accepte de se mettre devant, c'était quelque chose que jamais j'aurais pu juger comme possible. Je le regarda légèrement choquée mais heureuse de pouvoir un jour le filmer. Je lui embrassa alors la joue tendrement. « J'aurais jamais cru que tu dirais cette phrase, comme quoi l'espoir fait beaucoup de choses. Et je suis sûr que devant la caméra, t'es parfait ». Je souria légèrement, comme une idiote, oui car savoir que je pourrais le filmer me réjouissait déjà d'avance. Avec Erwan, l'entente se passait bien et avec du temps, sa irait encore mieux car je suis sûr que derrière son regard dur, ses paroles froide se cachait une personne attentionné et attachant. On était dans sa salle de projection et avait pris la vidéo sous son bras pour qu'on la visionne ensemble. « Je suis apparu dans une bonne vingtaine de film d'ailleurs. Avant je ne faisais pas autant de chichis pour rester en dehors du champ de ma caméra. Je t'en montrerais un si tu le souhaites. Bien, si on regardait le film que j'ai installé maintenant ? ». Je m'installée confortablement dans un canapé à ses côtés visionnant le film et je fus surprise mais heureuse de voir notre rencontre. « Ce serait avec plaisir d'en voir un, j'ai déjà hâte ». J'adorais notre rencontre, elle était assez marrante je trouve surtout la première fois où je l'avais vu me filmée sans raisons. « Comment je t'avais regardée ce jour là, tu faisais presque flipper ». Je ria légèrement en restant concentrée.[/font]
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Oui je lui avais un peu fait peur, cependant, je dois dire que e sentiment était partagé, peut être bien qu'elle avait eu l'impression d'avoir été en contact avec un pervers, mais moi, je n'avais qu'une seule envie, c'était de poser ma caméra et de protéger mes parties génitales, un accident est si vite arrivé.
Je riai, elle était drôle cette fille là. Je me demandais souvent comment est-ce qu'elle pensait réellement, si elle était vraiment toujours entrain de rire, tout prendre au second degré, ou si intérieurement, elle pensait aux choses existencielles de la vie comme les autres...comme moi.
Le film se finissait sur une note amicale, j'étais assis à ses côtés, ma caméra la filmant en gros plan. Léana souriait, et nous parlions de choses diverses et variées...

- Eh Léana, t'es heureuse de me connaître ?

Elle m'avait juste répondu par un sourire, tout en mordillant sa lèvre inférieure, j'avais rit.

- Je prendrais ça pour un oui... Eh Léana ?
- Quoi encore ?
- Non rien... je veux juste te dire que je suis content de te connaître.
- T'es con.
- Merci... Eh Léana ?
- Mais quoi ?!
- J'aime être ton ami.

elle avait explosé de rire, j'avais ri également, de simples mots arrivaient à nous faire rire comme si nous avions dit la dernière blague à la mode, la dernière des bétises des plus hilarantes au monde. Rien qu'avec cette petite phrase de conclusion, nous pouvions voir dans ce film que la relation entre Léana et moi était forte, malgré le fait que nous ne soyons pas énormément proches.

- Ca t'a plu ?

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On regardait le petit film de notre rencontre et j'avais rigolé de début à la fin. C'est pas tout les jours que quelqu'un vous suit avec sa caméra alors que vous êtes en train de lire, lui l'avait fait et l'avait aussi prit pour un fou, normal en même temps et que vous le croyez ou non, je remercie ce jour de m'avoir permis de rencontrer Erwan qui au final était un garçon marrant, gentil et adorable derrière ses air de mec froid. « Eh Léana, t'es heureuse de me connaître ? ». Je lui avait répondu un sourire au lèvres tout en mordillant ma lèvre inférieur, à quoi ça sert de parler quand on peut montrer notre réponse avec des manières ? « Je prendrais ça pour un oui .. Eh Léana ? ». Je l'avais alors regardée de plus bel. « Quoi encore ? ». Je secoua la tête amusée. « Non rien .. Je veux juste te dire que je suis content de te connaître ». Un sourire s'était affichés, il avait pas l'habitude d'être de cette humeur là donc ça faisait bizarre. « T'es con ». Ce mot voulait aussi dire merci t'es adorable mais en insulte, ça ressortait mieux, je trouve.« Merci .. Eh Léana ? ». J'avais soupirée et l'avais regardé encore une fois, en fronçant un sourcil. « J'aime être ton ami ». Et la, fous rire, lui aussi s'y était mis. Ca faisait du bien de rigoler un petit peu, de rigoler jusqu'à en avoir mal au ventre, comme quoi quand on le connaissait, il était différent et extrenement attachant. Il était à mes côtés et on se remettait tout doucement de notre fous rire collectif. « Ca t'a plu ? ». Je souriais, un sourire tellement grand qu'on pouvait croire qu'il m'arrivait jusqu'à mes oreilles. « Trop même, comme quoi sans ta caméra, je t'aurais jamais connu et ça aurait était dommage ». Je souriais repensant à ce petit film qui allait me faire rire à chaque fois que j'allais y pensée

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Il était vrai que si je n'avais pas eu cette passion pour le cinéma, je n'aurais certainement pas connu grand monde. Déjà je n'aurais pas connu Keyla, ce qui m'aurait dérangé plus que toute autre chose, je n'aurais pas également connu Hua, Sydney, Cassilia, ainsi que tous les amis que j'ai en ce moment.

- C'est vrai, ça aurait été dommage de ne pas se connaître... je veux dire, regarde toi tu es merveilleuse.

De la drague ? Pas le moins du monde, chez moi la drague n'existait pas, disons que je ne savais même pas comment faire. J'observai longuement la jeune fille, puis lui souria légèrement. Je ne savais pas trop quoi dire, elle avait aimé le film, elle avait rigolé certes, mais était-ce pour le film ? Ou bien parce que ce film était en gros nos souvenirs communs ? Je me suis levé pour enlever la bande de film et la ranger soigneusement dans sa boite.

- Veux-tu voir comment j'étais avant ?

Je savais pertinemment qu'elle dirait oui, aussi j'apportai une nouvelle bande de film. Celle-ci était gardée dans une malle avec plusieurs autres bandes de film que je cachais précieusement sous mon lit. J'installai la bande, puis appuya de nouveau sur le bouton de démarrage. J'étais plus jeune, je devais avoir aux alentours de seize dix sept ans, j'avais un look pas très différent de celui que j'avais aujourd'hui, mais on sentait bien que j'avais mûri, lorsque l'on me regardait aujourd'hui. Sur la bande, on voyait également Keyla, debout sur mon skateboard, et moi qui la poussait en souriant. Elle encerclait mon cou de ses bras, et posait ses mains délicates sur le bas de ma nuque. Je n'avais jamais fait attention, je remarquai alors la manière dont je regardais Keyla, un regard pétillant, heureux, un regard où l'on pouvait sentir un amour passionnel, captivant, entier. Il y avait tant de sentiment dans ce film, j'en étais retourné, aujourd'hui, je n'avais plus le même regard, ni la même attitude.

Soudainement, sur les images, je nous vis tomber sur l'herbe verdoyante d'un parc, elle allongée sur le dos, moi au dessus d'elle, la caméra posée de façon à ce qu'on voie nos visages et nos bustes. Nous rigolions de bon coeur, et puis, nous nous sommes observés longuement sans rien dire, elle avait posé sa main sur ma joue, et j'avais baissé la tête afin de déposer mes lèvres sur les siennes.

- Tu m'aimes Erwan ?

- Évidemment.

- Dis-le moi.

- Je te le dis tout les jours Key.

- Par message, j'aimerais l'entendre.

- Mais tu le sais déjà.

Pour simple réponse elle m'avait embrassée, et la dernière scène du film, c'était elle et moi, marchant main dans la main dans les rues de Londres, puis moi, lui offrant une rose rouge, renfermant une bague en argent sertie d'un rubis, et possédant une gravure à l'intérieur de l'anneau : Je t'aime. Le soleil était entrain de se coucher à l'horizon, et on ne pouvait voir que nos silhouettes sur le film avec le soleil en fond, et la dernière scène fut magique, nos deux silhouettes s'embrassèrent. Et l'écran devint noir, et mon nom apparut en générique de fin. Maintenant que j'y repensait, je n'avais jamais réellement dit à Keyla que je l'aimais, et je me trouvais pathétique. Je souriais, puis ralluma la lumière, tout en observant ma colocataire.

- Alors ?

« C'est vrai, ça aurait était dommage de ne pas se connaître .. Je veux dire, regarde toi tu es merveilleuse ».

« Toi aussi tu l'es, crois moi. Tu es un homme extraordinaire ».

« Veux-tu voir comment j'étais avant ? ».

« Alors ? ».

« Tu n'est plus comme sa maintenant, pourquoi Erwan ? Pourquoi maintenant, tu te montre froid, distant avec les gens que tu connais pas plus que sa ? ».

J'ai souri, je m'attendais à ce genre de questions, mais pour tout dire, je n'avais pas réellement de réponses concrètes. En fait si j'en avais, mais j'avais un peu de mal à admettre le fait que je sois un fieffé salaud. Je regardais la jeune fille qui se trouvait à mes côtés, elle semblait si déterminée à savoir le pourquoi du comment que je ne pus me résoudre à essayer d'esquiver la question, alors que je savais pertinemment que je finirais tôt ou tard par céder et lui dire ce qu'elle souhaitait entendre.

- En réalité, je n'ai jamais pu... digérer le fait de l'avoir abandonné. Il y a maintenant juste un peu plus de deux ans, je suis parti du jour au lendemain en France, et... je n'ai pas eu le temps de la prévenir, je lui ai juste envoyé un sms de deux lignes lui disant que je partais en France et que je ne reviendrais sans doute probablement jamais. Et, je n'ai jamais pris le temps... je n'ai, pas voulu, lui dire ce que je ressentais réellement pour elle parce que, je pense que tout simplement... j'avais peur ? Je l'ai revu par accident il y a quelques jours et, ça a réveillé quelque chose en moi qui fait que je me sens honteux aujourd'hui. Je ne sais pas si je dois me battre pour la récupérer ou si mon mal être vient uniquement du fait que je n'arrive pas à lui dire au revoir, afin de passer à autre chose.

Dans ma situation actuelle, être froid avec les gens était la meilleure chose à faire de toute évidence, éviter de s'attacher, pour ne pas blesser ou être blessé.Mais à choisir, je choisirais les deux. Faire souffrir quelqu'un d'autre, n'était pas une chose que je souhaitais faire et, souffrir, je ne le supporterais pas réellement.

Et pourtant quelque part, je savais qu'il y avait ce manque... ce vide dans mon coeur qui faisait que ma vie était aujourd'hui monotone et amère, légèrement triste, sans grande source de joie.

- Tu sais... parfois je ressens le vide amoureux, et ça me blesse, mais je me dis que peut être, il est plus judicieux pour moi de ne pas l'être ? Et puis honnêtement, qui voudrait de quelqu'un comme moi ?

« En réalité, je n'ai jamais pu .. Digérer le fait de l'avoir abandonnée. Il y a maintenant juste un peu plus de deux ans, je suis parti du jour au lendemain en France, et .. Je n'ai pas eu le temps de la prévenir, je lui ai juste envoyé un sms de deux ligne lui disant que je partais en France et que je ne reviendrais sans doute probablement jamais. Et, je n'ai jamais pris le temps .. Je n'ai, pas voulu, lui dire ce que je ressentais réellement pour elle parce que, je pense que tout simplement .. J'avais peur ? Je l'ai revu par accident il a quelques jours et, ça a réveillé quelque chose en moi qui fait que je me sens honteux aujourd'hui. Je ne sais pas si je dois me battre pour la récupérer ou si mon mal être vient uniquement du fait que je n'arrive pas à lui dire au revoir, afin de passer à autre chose ».

« Tout le monde fait des erreurs, tu sais ? La vie n'est pas livré avec un mode d'emploi, ça fait partie de la vie. Tu ne dois pas te sentir honteux, ce que tu as fais est ton choix, chacun ces problèmes. Si elle ta fait tourner la tête Erwan, laisse la pas partir même après ces années de séparation. Il n'est jamais trop tard pour récupérer celle qu'on aime, bat toi comme tu l'a toujours fait. Oublie ta caméra et va la voir, montre lui ton vrai visage, le tien. Explique lui que tu as fais des erreurs, que tu le regrette car si tu ne le fais pas, quelqu'un prendra ta place .. Et que tu me dise le contraire ou non, tu sera dégoûté et je le sais ».

« Tu sais .. Parfois je ressens le vide amoureux, et ça me blesse, mais je me dit que peut être, il est plus judicieux pour moi de ne pas l'être ? Et puis honnêtement, qui voudrait de quelqu'un comme moi ? ».

« Tu trouvera quelqu'un Erwan. Et qui voudrait de toi ? Plein de monde qui sait qui t'es, qui t'accepte comme t'es, Keyla aussi voudrait de toi, j'en suis sûr mais ne commence pas à déprimer comme ça, tu es quelqu'un de formidable, quelqu'un de marrant, attentionné, craquant quand on connait le vrai Erwan. L'amour arrive quand on s'y attend le moins, crois moi ».

- Le jour où on s'est revus elle et moi, je l'ai attendu jusqu'au levé du jour devant chez elle, et je lui ai dit tellement de choses, sincères... Tu aurais été là tu aurais certainement cru que je jouais un rôle dans un film de romance dramatique. Ma tentative n'a pas réellement marché.

Je soupirai, jusqu'au moment où elle m'attrapa les joues, je détestais quand elle faisait ça, j'avais l'impression qu'elle me prenait pour un petit garçon, et pourtant aujourd'hui, j'aimais la chaleur que dégageait les mains de cette femme qui faisait tout pour me rassurer, et me démontrer par x ou y que j'étais une personne bien. Mais je n'aurais pas utilisé le terme craquant, j'avais l'impression d'être comparé à un fruit ou un légume. Enfin, un truc à manger quoi. Je repris mon sérieux, après tout, ma coloc, je la considérais un peu comme ma soeur, et je l'admettais maintenant sans grande difficulté, ma vie sans elle ? Elle n'aurait certainement aucun sens pour le moment. Je lui ai souri, puis attrapa ses poignets afin de me libérer de son emprise, puis me leva afin de ranger le film que je venais de lui montrer. Machinalement, je posai mon regard sur l'horloge au dessus de la porte, puis vis avec horreur qu'il était pratiquement vingt heures trente.

- Mince, Léa', il faut qu'on prépare à manger il se fait plutôt tard !

Je l'ai attrapée par le poignet puis l'emmena dans la cuisine où je sorti machinalement des nouilles. Puis, je regardais Léana, je savais très bien qu'elle avait du mal à accepter que je ne mange que des nouilles, sois disant parce que j'allais avoir des carences alimentaires, il fallait que je mange plus variés. Conneries, les nouilles y'avait que ça de vrai !

- Je cuisine, je fais des nouilles sautées mais cuisinées ok ? Et toi, raconte moi tes histoires d'amour...

erwan c. james Հ nouvel' appart ; nouveau coloc'

« Le jour où on s'est revus elle et moi, je l'ai attendu jusqu'au levé du jour devant chez elle, et je lui ai dit tellement de choses, sincères .. Tu aurais été là tu aurais certainement cru que je jouais un rôle dans un film de romance dramatique. Ma tentative n'a pas réellement marché ». Il semblait désorienté face à cette fille que je ne connaissais pas, il semblait perdu quand il pensait à elle ou quand il la voyait. Je le regarda alors assez mal à l'aise pour lui. « Tu sais, faut lui laisser le temps de faire le deuxième pas. Ton départ l'a attristée, laisse lui le temps. C'est comme si tu chiffonnais une feuille et tu la remettrais droite .. Elle est encore abîmée ? Mais quand on lui laisse le temps en posant quelque chose de lourd sur la feuille un certain moment, ça se remet plus ou moins en place .. Avec l'amour faut être patient ». Répondis-je en le regardant qui lui était concentré sur autre chose, il rangeait alors ces films dans la boîte bien correctement et je l'avais aidée aussi, c'est la moindres des choses quand même. « Mince, Léa', il faut qu'on prépare à manger il se fait plutôt tard ». Sans le temps d'ouvrir la bouche, il attrapais mon bras jusque dans la cuisine. « On a le temps, t'inquiète pas ». Répondis-je dans le couloir avant d'arriver sur la table de cuisine où j'attrapais un tabouret de table et m'asseyais sur l'un d'entre eux le regardant alors paume de la main intérieur posé sur mon menton. « Je cuisine, je fais des nouilles sautées mais cuisinées, ok ? Et toi, raconte moi tes histoires d'amour .. ». Je soufflais, des nouilles .. C'était pas mon repas préférés bien sûr mais j'en mangeais quand même légèrement, lui c'était tout le temps .. Il avait des drôles de goût parfois mais bon, j'avais beau lui dire quoi que ce soit, il n'en fait qu'a sa tête. « Tu veux pas que je fais pate carbo ? Hamburger à la rigueur ou autre chose ? ». Lâchais-je dans un premier temps en le regardant. « L'amour et moi ça fait deux, néanmoins, j'attend .. L'amour arrivera tôt ou tard ». Souriais-je, l'amour n'étais pas une priorité mais si ça venait à m'arriver, je serais très heureuse mais ce n'est pas parce que j'aurais trouvais l'amour que je devrais laisser Erwan, il sera toujours le number one, qu'on le veuille ou non.

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- Tu ne veux pas des nouilles ?

Sourire déçu, je l'observais alors qu'elle me regardait comme si j'avais dit la pire connerie de tout les temps. Je lui souriais alors, puis lui fit signe qu'elle pouvait préparer ce qu'elle voulait, après tout, si elle voulait faire en sorte que je me nourrice mieux, alors qu'elle fasse. Je n'y voyais pas d'inconvénient au fond. Je me suis installé sur le comptoir de la cuisine puis piqua une pomme verte dans le panier à fruit plein à craquer, et croqua dedans à pleine dent. Je regardais la jeune fille s'activer aux fourneaux alors qu'elle me répondait de manière assez vague au niveau de ses amours.

- Léa', il serait peut être temps que tu décides à t'ouvrir à ce sentiment. Il est si... je sais même pas comment t'expliquer. Tu te sens si... bien, t'as l'impression d'être sur un nuage, et plus rien ne peut t'atteindre. Bien entendu lorsque tu me regardes comme ça ce n'est pas le cas car entre Key et moi c'est fini mais, si je suis détruit, c'est parce que c'est ma faute. Léa", si tu as trouvé quelqu'un... Et que tu as peur d'être avec, alors agis parce qu'il ne faut pas que tu laisses la personne à laquelle tu tiens s'en aller loin de toi, tu le regretteras toute ta vie. On arrive à un âge où il est temps de trouver quelqu'un avec qui on veut se projeter dans l'avenir. Mais rare sont ceux qui y arrivent.

Je me rendais compte que j'étais bien plus atteins par la situation actuelle que je ne le pensais. Je pensais être peiné d'avoir perdu Keyla, mais je ne pensais pas être malheureux à ce point. J'avais l'impression que mon coeur était en miette, et qu'un poison se répendait dans mon corps poussé par les pulsations lentes, mais fortes de mon coeur, qui provoquait une douleur insoutenable physique et mentale. en mon esprit, j'imaginais Keyla qui s'éloignait tel un fantôme dans un épisode de Ghost Whisperer.

Heureusement que Léana était là elle, car je savais qu'elle ne m'abandonnerait jamais.

erwan c. james

« Y’a des noms, des mots dans la vie qui vous ramènent à des lieux, un temps où vous étiez bien, où vous étiez heureux. »

« Tu ne veux pas des nouilles ? ». Voila notre super conversation, d'un côté ça me faisait de la peine de le voir avec cette petite tête déçu mais d'un autre côté, je savais que j'allais faire la cuisine. C'est vrai qu'entre nouilles et spaghetti carbonara, il y a pas photos et il n'a juste qu'a mettre ces pieds sous la table. J'aimais bien faire à manger pour Erwan surtout le petit déjeuner car j'avais un bisous et c'était le meilleur moment de la journée, lui qui était pas trop tactile. « Crois moi que les spaghetti carbonara est meilleures que les nouilles puis les pâte ressemblent aux nouille sauf qu'elle n'ont pas le même goût ». Je souria légèrement tout en attrapant la casseroles que je remplis d'eau à moitié pour la poser sur le gaze que j'allumais ensuite. On parlait de ma relation amoureuse et je lui avait fait comprendre que moi et l'amour, ça faisais deux. Je ne sais pas si c'est parce que j'avais eu des parents pas forcement aimant ou peut être qu'en fait, j'étais faite pour être en solo. « Léa', il serait peut être temps que tu décides à t'ouvrir à ce sentiment. Il est si... je sais même pas comment t'expliquer. Tu te sens si... bien, t'as l'impression d'être sur un nuage, et plus rien ne peut t'atteindre. Bien entendu lorsque tu me regardes comme ça ce n'est pas le cas car entre Key et moi c'est fini mais, si je suis détruit, c'est parce que c'est ma faute. Léa", si tu as trouvé quelqu'un... Et que tu as peur d'être avec, alors agis parce qu'il ne faut pas que tu laisses la personne à laquelle tu tiens s'en aller loin de toi, tu le regretteras toute ta vie. On arrive à un âge où il est temps de trouver quelqu'un avec qui on veut se projeter dans l'avenir. Mais rare sont ceux qui y arrivent ». Il avait raison, tellement raison que je commençais à en prendre conscience qu'il était temps. Je le regardais un instant avant d'aller chercher les pâtes qui était dans l'armoire et soupira en les posant sur la table avant de me retourner main posés sur le plan de travail. « Je suis d'accord avec toi mais je veux pas m'enflammer, tu sais enfin tu me comprend. A quoi sa sert l'amour hein ? Car tu souffre toujours au final. Sauf que toi et Key, tu l'a vécu et tu va le revivre car je sais qu'elle t'aime, comment ne pas aimer un mec comme toi Erwan ? Faut juste du temps. Non, j'ai rencontrée personne .. Mais je vais pas me mentir, Dylan m'attire beaucoup mais jamais je prendrais le devant car je sais qu'a la minute où je m'aurais lâchée, je vivrais une vie qui ne sera pas la mienne. Je veux que sa se fasse tout seul ». Erwan était peut être voir sûrement le seul qui arrivait à me comprendre puis entre nous, ça allait parfaitement bien. Nous étions soudés et savait qu'on pouvait compter l'un sur l'autre même si quand on voit Erwan au premier abord, rien donne envie d'apprendre à le connaître et regardait nous maintenant ? L'eau commençait à bouillir et mis les pâtes dans l'eau chaude et pris une poêle pour faire cuire les lardons en lui souriant par moment avant d'attraper sa pomme qui était en train de manger et la mangeait à mon tour. A vrai dire, j'avais la flemme de m'en prendre une car je ne la finirais pas donc la fin d'Erwan ferait l'affaire.

- EH toi t'es une fille comme ça toi ?! Y'a un panier rempli de fruit et t'es obligée de prendre ce que je bouffe à chaque fois !

Bien entendu, j'avais dit cela avec humour, mon intonnation et son mourire le montrait parfaitement, jamais je ne pourrais me montrer désagréable avec Léana dans ce genre de moment et surtout pour une situation aussi ridicule que cela.

Elle croquait dans la pomme comme si c'était la meilleure chose qu'elle avait mangé jusqu'ici, normal, c'était les meilleures pommes au monde. Et puis, j'encaissais enfin ce qu'elle m'avait dit avant de prendre la pomme que je tenais dans la main droite. Ainsi, elle avait un faible pour Dylan ? Mon regard et mon sourire narquois transformèrent mon visage habituellement doux, en un masque plus ou moins pervers.

- Hé hé t'es attirée par Dylan ?!

Je riais doucement, car Dylan était mon ami d'enfance, celui avec qui j'avais fait les quatre cents coups, celui avec qui j'étais à chaque fois que la folie était mienne. Il était toujours là, depuis toujours. Alors le fait que Léana puisse être attirée par lui m'amusait, je ne savais pas si j'arriverais à ne pas les embêter avec ça, car naturellement taquin, je ferais certainement des blagues vaseuses dès que Dylan viendrait me voir à la maison pour une soirée film ou jeux vidéos.

- Tu sais que Dylan est mon ami d'enfance ? Je pourrais lui parler de toi si tu veux, histoire de savoir si tu lui plais ou non... Tiens d'ailleurs il est venu au Babble bar pendant mon service la dernière fois. On a parlé drague. En ce qui concerne Keyla, je ne pense pas qu'elle reviendra, elle n'en aura jamais le courage, ni la force. J'y ai fait trop de mal et j'en suis conscient. Mais je sais également que jamais je ne revivrais une telle histoire.

erwan c. james

« Y’a des noms, des mots dans la vie qui vous ramènent à des lieux, un temps où vous étiez bien, où vous étiez heureux. »

« Eh toi t'es une fille comme ça toi ?! Y'a un panier rempli de fruit et t'es obligée de prendre ce que je bouffe à chaque fois ! ». Et bha oui ! Non mais sérieusement, il pensait vraiment que j'étais une fille sage et incapable de faire ça ? On voit que les apparences sont trompeuses car derrière mes air de fille sage, j'étais capable de beaucoup de chose, mais avec Erwan, ce serait des choses gentilles et amusante car sans mentir, je m'étais attaché à lui, à ce mec moitié homme - moitié camera car c'est ce qui me plaisait chez lui. « Tu croyais que j'étais comment ? J'ai vu le panier, j'ai vu les fruits mais je prefere manger la tienne car elle a moitié finit et je ne finirais pas un fruit entier, compris ? ». J'avais beau faire l'air sérieuse, je n'y arrivais pas et me mit à rire, en fait je n'arriverais jamais à faire la sérieuse devant lui, c'était tout bonnement impossible. Les pâtes cuisait et je me mettais en motivation pour faire les lardons que je mis dans la poêle avant de baisser le gaz qui allait un peu fort. « Hé hé t'es attirée par Dylan ?! ». Et merde, boulette ! Erwan le connaissait assez bien et moi je lui sors sa comme sa, non mais allô quoi ! Je grattais mon nez l'air de rien avant de le regarder d'un air assez détendu. « Je l'apprécie assez bien, c'est tout ». L'esquive ! C'était désormais ma solution pour qu'il n'aille pas tout lui raconter où même lui poser des question à mon sujet, quoi que au moins je serais leur centre de discussion et c'est plutôt flatteur. Je me raclée la gorge et finissait le repas avant de prendre deux assiettes, deux couvert chacun et installais tout sur la table. « Tu sais que Dylan est mon ami d'enfance ? Je pourrais lui parler de toi si tu veux, histoire de savoir si tu lui plais ou non... Tiens d'ailleurs il est venu au Babble bar pendant mon service la dernière fois. On a parlé drague. En ce qui concerne Keyla, je ne pense pas qu'elle reviendra, elle n'en aura jamais le courage, ni la force. J'y ai fait trop de mal et j'en suis conscient. Mais je sais également que jamais je ne revivrais une telle histoire ». Mais quest-ce qui m'avait prit d'aller lui dire sa hein ? J'aurais pu trouver un vieux nom bidon que personne ne connaissait. Je me tournais alors vers ma poêle et pris un pose plat pour poser dessus ramenant les pâtes juste après en claquant la paume de ma main contre mon front deux fois tel une cinglée échappée d'un asile. « Non non ! Je vais me débrouiller car si c'est non, je vais me retrouver comme une pauvre conne avec un pot de glace devant titanic .. Bon j'exagère, enlève titanic. Elle va revenir, tu l'aime, elle t'aime. Recommence de nouveau, plus tu persiste, plus elle va commencer à voir que tu regrette. Ne baisse jamais les bras, je te l'interdis ». Je le regardais alors qu'on s'installaient à table et laissait Erwan se servir en premier car je suis galante.

- Titanic...

Tu parles, si quelqu'un était en train de monter à bord du Titanic c'était bien moi. Je n'avais rien dit à Léana à propos de Joonie, et pour tout dire, j'espérais faire en sorte d'annuler les fiancailles avant le mariage, ainsi, je n'aurais pas à annoncer l'existence de Joonie à qui que ce soit. J'observais Léana préparer le repas, puis débattre sur le fait que Keyla m'aimait et qu'elle allait revenir vers moi. Elle m'interdisait de baisser les bras, mais comment ne pas le faire.

- Malheureusement, je pense que je ne peux que baisser les bras... Elle ne veut plus de moi, et même si elle m'aime, et même si je l'aime qu'est-ce que ça peut bien faire au fond ? Nos chemins se sont séparés.

Je descendis du comptoir, puis attrapa deux assiettes, couteaux, fourchettes et verres, puis passa de l'autre côté du comptoir afin de mettre la table sur celle en verre qui trônait au milieu de la pièce côté salle à manger. Alors que je m'installais à ma place, je regardais alors le paysage par la fenêtre, et commença à réfléchir à énormément de choses, l'amour était quelque chose de compliqué, et les obligations parfois, chamboulaient toute notre vie sentimentale. A quoi bon se battre au fond... alors que je savais que ce pourquoi je me battais était peine perdue... Quel intérêt ?

- Certe, je regrette. Mais imagines qu'il y a quelque chose qui me retienne prisonnier, qui fait que je dois rester loin d'elle, séparé d'elle. Que dois-je faire alors ? Même si intérieurement je sais que je ne peux pas me passer d'elle, que c'est mon âme-soeur, nous ne pouvons pas... être ensemble. C'est terminé, j'aurais beau faire ce que je veux, me démener autant que je le peux, même si elle fini par revenir je ne pourrais jamais être avec elle. C'est un fait, acceptons-le maintenant.

Je me suis redressé puis me dirigea vers le frigo afin de sortir de l'eau, puis attrapa au passage du pain que je posais ensuite sur la table avant de décider de me planter à côté de Léana qui préparait toujours ses pâtes. Je regardais la mixture blanche, et ne pus m'empêcher de me dire que ce devait être une bouillasse étrange. M'enfin bon, au bout d'un moment, je me suis dit que les pancakes de Léana étaient bons, et qu'au final, tout ce qu'elle devait préparer l'était certainement.

- Comment il est Dylan lorsqu'il est avec toi ? Après tout, je le connais alors... je sais comment il fonctionne avec les filles... Je peux peut être te donner des pistes. Même si je n'agis pas avec lui je peux agir avec toi.

erwan c. james

« Y’a des noms, des mots dans la vie qui vous ramènent à des lieux, un temps où vous étiez bien, où vous étiez heureux. »

« Malheureusement, je pense que je ne peux que baisser les bras... Elle ne veut plus de moi, et même si elle m'aime, et même si je l'aime qu'est-ce que ça peut bien faire au fond ? Nos chemins se sont séparés ». Pour lui, c'était mort, pour moi il y avait de l'espoir. Je ne pouvais accepter le fait qu'Erwan baisse les bras, c'était impossible pour moi. Il a fait une erreur certes mais quand on aime, on pardonne .. Enfin, moi c'était ma vision de l'amour. Je le sentais partit dans un autre monde et je remarquais ce signe lorsqu'il s'installait à sa place regardant par la fenêtre. Après avoir pris le gruyère, je m'installais à mon tour pour mélanger les pâtes qui avait égouttées il y a quelques seconde auparavant. « A chaque problèmes, il y a une solution et baisser les bras ne t'aidera pas à la faire revenir, il faut que tu persiste ». Motivation quand tu le lâche. Je ne savais pu quoi faire et pourtant, même sans solution j'allais tout faire pour l'aider à reconquérir cette fameuse femme qui lui avait tourné la tête, c'était en mon devoir de colocataire de veiller sur lui. « Certes, je regrette. Mais imagines qu'il y a quelque chose qui me retienne prisonnier, qui fait que je dois rester loin d'elle, séparé d'elle. Que dois-je faire alors ? Même si intérieurement je sais que je ne peux pas me passer d'elle, que c'est mon âme-soeur, nous ne pouvons pas... être ensemble. C'est terminé, j'aurais beau faire ce que je veux, me démener autant que je le peux, même si elle fini par revenir je ne pourrais jamais être avec elle. C'est un fait, acceptons-le maintenant ». Je le regardais en soufflant légèrement et fronçant un sourcil, son début de phrase me laisser perplexe et je mis du temps à reprendre alors mes esprits. Quest-ce qui me cachait ? Il avait intérêt de cracher la sauce. « Quest-ce qui te tient prisonnier ? Oh toi, tu ne me dit pas tout ! Si vous pouvez être ensemble, si elle accepte déjà tes excuses et après à voir comment ça se passe. Erwan, c'est la première fois que je t'entend parler de ta relation amoureuse et c'est la première fois que je te vois amoureux .. Fonce même si tu te prend un mur, fonce jusqu'à épuisement ». Il venait de prendre l'eau et le pain, intérieurement il était assez nerveux et limite détruit. Extérieurement, il semblait heureux, souriant sauf que moi même je savais que ce n'étais qu'une carapace pour ne pas paraître attristé. J'attrapais son assiette et y déposa les pâtes pour ensuite mettre les lardons et lui remettre son assiette à la même place avant de remplir la mienne et de rajouter le gruyère mélangeant le tout. « Comment il est Dylan lorsqu'il est avec toi ? Après tout, je le connais alors... je sais comment il fonctionne avec les filles... Je peux peut être te donner des pistes. Même si je n'agis pas avec lui je peux agir avec toi ». Je l'avais légèrement oublié celui-la, je n'avais pas la tête à parler de moi alors que mon colocataire était complètement perdue face à Key. Je pris alors une fourchette et l'entrais dans ma bouche. « Et ben, il est venu dormir ia deux jours de ça et au lieu de partir le matin de bonheur comme un voleur, il est resté et m'a même proposée de passer la journée avec lui ce qui est une première ». Erwan commençait à me connaître et je savais que je pouvais lui faire confiance, c'était mon petit coloc chéri

- C'est vrai, je ne te dis pas tout.

Je fis un sourire, je savais pertinemment que le fait de ne pas dire à Léana la vérité allait me porter préjudice intérieurement. Car je savais bien que s'il y avait une personne capable de me soutenir face à cette réalité absurde, c'était bien elle. Je saisi mon verre afin de boire une gorgée, puis attrapa ma fourchette afin de pouvoir enfin goûté aux pâtes que m'avait si gentiment préparé ma colocataire...
Si seulement elle savait ce qui était entrain de m'arriver. Je supposais qu'en France, on ne parlait que de ça, les fiançailles de Joonie Camélia Delompré de la compagnie immoblière Delompré avec Erwan Carter James de la compagnie James. Et ici ? Comment ferais-je si certains magasines parlaient de la fusion des deux compagnies immobilières ? Il fallait bien que ça se sache tôt ou tard non ? Mais ensuite, comment expliqué à Léana, et comment expliqué à Keyla surtout, le fait que malgré mes sentiments, je dois en épouser une autre ? Mon destin est-il aussi noir ? POurquoi ne peut-il en être autrement.
Je noyais alors mon chagrin et mes idées sombres dans un sourire, alors que Léana me racontait comment se comportait Dylan avec elle. Je me suis mis à sourire de plus belle, au moins, Léana pourrait certainement être heureuse, avec Dylan en plus, l'homme que je considérait être comme mon frère de coeur. Que pouvais-je dire d'autre à part quelque chose comme, c'est cool ?

- Tiens, je ne savais pas qu'il était passé. Enfin bref. Je suis content, Dylan, c'est un type bien, il ne s'est jamais comporté comme ça avec les filles... c'est qu'il doit bien t'aimer tu sais. Sois contente. Et occupe toi plutôt de toi au lieu de t'occuper de mes affaires de coeur, pour une fois que quelque chose de bien t'arrive.. il ne faudrait pas que tu gâches tout en ayant des idées noires te traversant l'esprit, et qu'est ce qu'il penserait Dylan si jamais tu t'occupais plus de moi que de lui ? Hm ? Allez mangeons, ce que je vis n'a aucune importance.

un ami, un frère, un but ♥

« C'est vrai, je ne te dis pas tout ». Mon visage avait changé de couleurs, mon sourire s'était tout automatiquement effacé et je me sentais pas très bien. Je comprenais qu'il ne me dise pas tout mais là, il avouait qu'il me cachait quelque choses. Il ne semblait pas mal à l'aise et s'installait à table comme si rien ne s'était passés alors que moi, je tournais ma fourchette dans mon assiettes sans y toucher. Étais-ce grave ? Est-ce qu'il était en danger ? Est-ce qu'il pourrait lui arriver quelques choses ? Tant de question sans aucune réponses ce qui avait tendance à me contrarier. « Erwan, quest-ce qui se passe ? Je veux être au courant, tu ne pourras pas me cacher la réponse éternellement et si je viendrais à le savoir par un autre que toi, crois moi que tu me perdra définitivement alors dit moi ». Je le regardais alors forçant mon regard à lui faire cracher la vérité alors qu'il se mis à boire, tranquille. Je sais très bien que même si je viendrai à le savoir par un autre, je pourrais pas renier Erwan, j'en étais incapable d'ailleurs. Je commençais à manger tout doucement sans me forcer car en réalité, je n'avais pas faim depuis que je sais qu'il me cache quelque chose mais je ne le faisais pas voir bien évidemment.

« Tiens, je ne savais pas qu'il était passé. Enfin bref. Je suis content, Dylan, c'est un type bien, il ne s'est jamais comporté comme ça avec les filles... c'est qu'il doit bien t'aimer tu sais. Sois contente. Et occupe toi plutôt de toi au lieu de t'occuper de mes affaires de coeur, pour une fois que quelque chose de bien t'arrive.. il ne faudrait pas que tu gâches tout en ayant des idées noires te traversant l'esprit, et qu'est ce qu'il penserait Dylan si jamais tu t'occupais plus de moi que de lui ? Hm ? Allez mangeons, ce que je vis n'a aucune importance ». Il me rassurait sur Dylan et je le remerciais, ça me permettait de voir plus claire entre nous et peut être que tout ceci sera récompensés mais même si je viendrais me mettre en couple, Erwan passera toujours avant, c'est ainsi que je fonctionne et si sa plaît pas, ben tant pis. « Oui, il est passé mais tu n'étais pas présent. Je suis un peu rassurée d'après ce que tu viens de m'annoncer. Il est hors de question que je te laisse de côté, tu m'entend Erwan Carter James ? Je suis sûr qu'il comprendrait tout à fait et il devra faire avec, je ne veux pas qui t'arrive quoi que ce soit alors tu sera toujours celui qui passe en premier ». Mon assiette se vidait petit à petit mais au bout d'un moment, j'arrêtais ayant l'estomac noué.

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Soit, il fallait que je lui dise, car de toute façon, après le mariage, Léana serait bien obligé de supporter mon épouse, bien qu'elle soit, dirons-nous pour être poli, insupportable et imbuvable. Je me suis mordu la lèvre inférieure. J'espérais réellement qu'elle soit avec Dylan, car en réfléchissant bien, ils allaient tout les deux très bien ensemble, un joli couple comme ça, et surtout eux deux, les personnes que j'adorais le plus sur cette terre, ma colocataire, qui était également comme ma soeur, et mon plus vieil ami mon meilleur ami d'enfance ensemble, je serais ravi.

- Ok, si je passe en premier c'est tant mieux pour moi... mais fais quand même attention que notre relation ne soit pas vue ambigue par l'autre homme qui partagera ou non ta vie, ce ne serait pas correct qu'il se fasse de fausses idées sur la nature de notre lien.

Elle ne finissait pas son assiette, était-ce ma faute ? d'un revers de la main j'envoyais mon assiette à l'autre bout de la table lentement, puis attrapa la main de la jeune femme. Elle me regardait dans les yeux avec insistance, j'avais l'impression qu'en cet instant précis, elle allait me tuer. Je lui fis un sourire, mais elle ne sembla pas emballée par celui-ci, ne m'offrant qu'une espèce de grimace peu convaincante. Blasé, j'enlevais mon sourire afin de reprendre mon sérieux.

- Bon ok, je vais te le dire.... Promet moi de te taire et juste écouter.

Je repris une gorgée d'eau, après tout, ce que j'avais à dire n'était pas du tout simple à avouer. Avouer à quelqu'un que bientôt une nouvelle personne allait intégrer l'appartement, et que cette personne était ma fiancée, et que un jour proche de celui-ci, elle serait ma femme... non ce n'était pas simple du tout. Elle allait sûrement être surprise, ne pas comprendre. Elle allait sûrement me dire : mais qu'est ce que t'en penses ? Tu peux pas annuler ? Et Keyla ? Mais non... c'était déjà trop tard. Les fiançailles avaient été déclarées et aussi étaient maintenant publique, certains magasines en parlaient, et puis de toute façon, au final, je n'avais pas trop le choix.

- Tu vois.... le truc... c'est que lorsque je suis allé en France, mes parents ne m'avaient pas dit que c'était pour un but précis, et en fait, je n'ai appris qu'en arrivant là bas, que c'était pour une fusion entre deux compagnie immoblière, afin de pouvoir agrandir notre groupe... Tu as entendu du groupe immobilier le plus puissant de France ? Le groupe Delompré ? Eh bien, c'est avec lui que nous devons fusionner. Cependant, il y a eu un hic, le fait est que la seule héritière de ce groupe, est tombée amoureuse de moi et.... du coup, je vais me marier....

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Le fait qu'Erwan m'aide à suivre le chemin de l'amour, me rapprochait énormément de lui. En lui, j'avais découvert un ami, un confident et un protecteur qui était là pour moi. J'adorais notre complicité par moment et faut dire qu'on s'était bien trouvés comme colocataire. « Ok, si je passe en premier c'est tant mieux pour moi... mais fais quand même attention que notre relation ne soit pas vue ambiguë par l'autre homme qui partagera ou non ta vie, ce ne serait pas correct qu'il se fasse de fausses idées sur la nature de notre lien ». Je ria légèrement en finissant mon assiette même si j'avais perdu la faim par son secret. Après avoir tout mis dans le lave vaisselle, je le regardais alors. « Oui, tant mieux. Tu n'a aucun soucis à t'inquiéter sur sa, puis c'est pas comme si je venais te retrouver dans ton lit en plein milieu de la nuit pour ne pas dormir seule quand il y a de l'orage, je commence pas a te toucher ni même t'embrasser alors il y a aucun problème. Tu es celui en qui j'ai le plus confiance et il si il me veut moi, il devra t'accepter .. C'est comme sa ». Je lui adressais alors un magnifique sourire et débarrassait la table pour la nettoyer enfin quand Erwan vena me prendre la main en me regardant. « Bon ok, je vais te le dire.... Promet moi de te taire et juste écouter ». L'angoisse était alors revenue, il allait enfin me dire ce qui n'allait pas. D'un côté j'étais contente qu'il me le dise et d'un autre côté inquiète pour lui, quest-ce qu'il avait à me dire et qui était grave ? Je sentais mon ventre se nouait, j'étais pas dans mon état normal mais prenait sur moi. « D'accord ». C'était le seul mot que j'arrivais à prononcer et encore j'avais eu du mal. Il me regardait avec un air triste mais aussi avec un peu de colère dans ses yeux .. Avait t'il des problèmes mais dans n'importe quel cas, fallait qu'il sache que je serais toujours là.

« Tu vois.... le truc... c'est que lorsque je suis allé en France, mes parents ne m'avaient pas dit que c'était pour un but précis, et en fait, je n'ai appris qu'en arrivant là bas, que c'était pour une fusion entre deux compagnie immobilière, afin de pouvoir agrandir notre groupe... Tu as entendu du groupe immobilier le plus puissant de France ? Le groupe Delompré ? Eh bien, c'est avec lui que nous devons fusionner. Cependant, il y a eu un hic, le fait est que la seule héritière de ce groupe, est tombée amoureuse de moi et.... du coup, je vais me marier... ». Et bam ! Je le regardais alors qu'il venait de m'annoncer cette fameuse nouvelle qui ne me réjouissait pas beaucoup à vrai dire. Je lâchais alors sa main pour me rasseoir et de mettre ma main dans mes cheveux. C'était donc ça son secret et je comprenais enfin qu'il n'en parlait pas même si ça allait paraître dans les journaux .. Ca tombe, c'était déjà publié. « Tu veux dire que tu va te marier mais d'une manière forcé ? Ils ont pas le droit ! Je suis pas d'accord. Et Keyla dans tout sa ? Quest-ce que tu va faire ? Erwan, il est hors de question que je la vois au risque que je lui refait le portrait. Et la fameuse fille amoureuse, elle est à Londres ? ». Tout se chamboulait dans ma tête, cette fameuse fille allait être marié a Erwan qui lui apparemment ne l'aime pas trop ce qui est compréhensible mais si jamais elle viendrait habiter ici car je suppose qu'elle va pas se gêner, et ben elle va en voir de toute les couleurs .. Il est hors de question qu'elle s'installa tranquillement. C'est chez Erwan et chez moi, pas elle !. Je me relevais alors prenant sa main caressant la paume de celle-ci. « Quoi que tu fasse, quoi que tu dise ou quoi que ce soit, je serais là, toujours là pour toi et on se soutiendra mais il est hors de question qu'elle pourrisse ta vie ». M'exclamais-je alors en le regardant.

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