Tu broies du noir pendant que je bois le miens [ft Miss Rosburry]
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James Farrow
feat : Samuel Larsen Pseudo : James Farrow Souriez, dites cheese : Âge : 20 Famille : Aucune Points chance : 5
Sujet: Tu broies du noir pendant que je bois le miens [ft Miss Rosburry] Ven 29 Aoû - 10:45
Encore ... Encore un nouveau jour où je n'avais qu'une envie : fumer. Non, en fait, je voulais me défoncer et pas qu'un peu. Je ne voulais pas seulement tirer une ou deux fois sur un même joint avant de le jeter. Je voulais me mettre dans un "sale état" comme disait certains mais moi, je ne le voyais pas vraiment sous cet angle. Pas du tout. Pour moi, ce n'était rien d'autre qu'un plaisir que j'aimais me procurer. Ouais, j'aimais ça. J'aimais boire et fumer. J'aimais Londres et la liberté que j'avais obtenu en m'y installant. J'aimais ma guitare, ma bouteille de vodka et mes canette de bières. J'aimais mes études de journalisme, qu'il m'arrivait de suivre avec difficulté. J'aimais ma vie. La vie que j'avais choisi. La vie que je menais désormais. J'étais heureux. Heureux de qui j'étais, de ce que j'étais. Heureux de ne plus avoir les parents sur le dos et cet avenir tout tracé qu'ils prévoyaient pour moi. Heureux de pouvoir choisir, heureux de pouvoir avancer comme je le voulais, heureux de prendre la direction qui me tentait. Heureux de n'avoir aucune limite, aucune barrière. Heureux tout simplement.
Le sourire aux lèvres, j'en filais un jean usé, presque pourri, tout déchiré, un t-shirt noir, des Dc Martens vieille d'au moins cinq ans et je sortis de la chambre que j'occupais alors sur le campus universitaire, mon sac cognant contre mes cuisses dans un rythme régulier à chacun de mes mouvements. J'avais dans celui ci, fourré des feuilles à rouler et de l'argent que je comptais investir en herbe et en alcool mais d'abord, j'avais bien besoin d'un bon café bien chaud pour le remettre entièrement de la soirée de la veille. Ouais, j'avais une bonne et grosse gueule de bois véritablement mémorable. Une de celles que je n'étais pas près d'oublier. Une de celle qui vous broyait littéralement le crâne. Une de celle que j'aimais parce qu'elle me rappelait à quel point je pouvais être vivant, à quel point j'étais humain. D'où mes nombreuses récidives et les nombreuses cuites que j'avais laissé derrière moi. Mais la, une boisson chaude, que ce soit café ou chocolat chaud était de rigueur. Je me dirigeais donc vers un des Starbucks de mon quartier. N'importe lequel aurait été mais celui ci était mon préférée.
J'adorais cette ambiance. C'était sympa, détendu. J'aimais bien. J'aimais bien leur café. Mon choix était fait. Approchant du comptoir, je m'assois sur un haut tabouret, m'accoudais tranquillement et fait signe à la serveuse. Quand enfin elle s'approchait, je lui demandais un café bien noir. Qui ne tarda pas à arriver. En quelques minutes. Sûrement cinq ou six. Disons que normalement ça va plus vite, mais la, il y avait plus de monde que d'habitude. Et ça ne m'avait pas échappé. J'entendais des brins de conversation ici et la, des jeunes adolescentes buvaient du chocolat chaud pour certaines et du soda pour d'autre tout en parlant "mec" tandis qu'une table plus loin se trouvait un jeune couple qui discutait d'avenir. Ça c'était nul. Parler d'avenir ... Quel connerie. Pourquoi faisaient-ils tous ça. Pourquoi ne se contentaient-ils pas de vivre les moments présents. Pff ... En tous cas, pour lui, la question ne se posait pas. Le café entre les mains, je soufflais dans la petite ouverture pour essayer de le refroidir, en vain. Penché en avant, une des mes dread glissa sur ma joue. Merde. Du coin de l'œil je la fixais, soupira, puis la remis en place, derrière mon oreille. Au même instant, mon regard s'arrêta. Discrète et totalement silencieuse, une jeune fille était assise à une table, seule, le regard vide. Différente des gens joyeux présent dans les environs, différente de lui.
Ça peut paraître con, mais à cet instant précis, la mine de cette nana, m'avait poussé à bouger. Bouger pour m'approchait de la chaise vide qui lui faisait face et de m'y assoir. Trou du cul, pourquoi tu fais ça ? Voilà ce qui me passait par la tête. Je n'aurai pas du parce que je savais. Je savais ce que je m'apprêtais à faire. Je savais que j'allais poser des questions, pour essayer de comprendre son expression. Et je savais que c'était une connerie. Donc oui, j'étais un trou du cul. Posant mes fesses sur le siège, je disposais mon gobelet dans l'axe du sien, regroupais mess cheveux plein de nœuds en une queue de cheval basse et un sourire léger et sincère sur les lèvres, je déclarais, stupidement : " Ca ne te dérange pas que je m'assois la ? " Stupidement, ce n'était même pas assez fort pour décrire ma débilité ! Je lui avais demandé si ça ne la dérangeait pas, alors que j'étais déjà installé. James... T'es vraiment con parfois .. La drogue ne te réussi pas mon gars !
Info !<3:
Jolene ! J'ai posté un peu rapidement sans qu'on en ai vraiment parlée mais je veux pas trop me faire supprimer ! J'me suis permise de mettre qu'elle a pas l'air au top tout ça ! Donc si ça te dérange, j'édite ! Ça me dérange pas :) <3
A. Jolene Roseburry
feat : ◭ Shai awesome Woodley. Pseudo : ◭ dreamonp. Souriez, dites cheese : Âge : ◭ 22 petites années au compteur. Famille : ◭ un père plein aux as, une mère femme au foyer en mode desperate housewives qui aime aller voir ailleurs, une petite soeur adorable et une chips en train de grandir dans son petit belly. Statut : ◭ i'm a free woman. Bff : ◭ gus'. Etudes : ◭ étudiante en droit international. Profession : ◭ officiellement sans emploi, officieusement serveuse dans un bar sous une fausse identité. Jukebox : ◭ demons by imagine draaaagons. Points chance : 47These little things : don't be jealous, the red girl and spiderman are always together at the end of the day.
there's no need to be apart from you for a thousand miles to miss you. there's no need to be apart from you for a period of time to miss you. i just ... miss you.
Sujet: Re: Tu broies du noir pendant que je bois le miens [ft Miss Rosburry] Dim 31 Aoû - 11:04
“ james&jolene ♦ tu broies du noir pendant que je broie le mien. „
Jolene allait accoucher d'ici un mois, alors autant dire que ses parents n'étaient pas vraiment fiers de son comportement. Ils ne l'avaient pas mis à la porte, quoiqu'elle l'aurait bien voulu, en fait. Ils avaient même pris le temps d'aménager une chambre pour le futur bébé. Jo' ne savait pas encore si ça allait être une fille ou un garçon tout ce qu'elle savait c'est que bientôt elle devrait s'occuper d'une autre personne. Mais ça ne lui faisait pas peur, les cours de préparation à la maternité l'avaient bien préparé à tout ça, cependant elle continuait à avoir peur de blesser cette petite chose en la portant, en la nourrissant, ou plus exactement en faisant n'importe quoi en rapport avec l'enfant. Imaginez que Jolene soit une mauvaise mère ? Qu'elle soit incapable de s'en occuper ? Le bébé serait vraiment dans la dèche puisque son père était décédé dans un accident de voiture et malheureusement ses grands-parents paternels ne voulaient pas encore en entendre parler : c'était trop frais pour eux, ce bébé leur rappelait trop leur défunt fils ... Mais ils ne se rendaient pas compte que c'était aussi le cas de Jolene et elle ça faisait huit mois qu'elle le portait le souvenir de leur fils. C'était tout aussi douloureux voire même plus pour elle, et ça ils ne semblaient pas s'en rendre compte ... La future maman choisit de se rendre au Starbuck. Le café lui était interdit, l'alcool aussi d'ailleurs alors autant dire que ces soirées étaient assez calmes, et elle n'avait même plus le droit de conduire ... Son ventre était tellement gros que c'était devenu un peu dangereux pour elle. Elle opta pour une salopette short en jean avec un tee-shirt. Rien de trop extravagant, son ventre se remarquait déjà suffisamment. Des converses aux pieds, elle se rendit en marchant dans le petit café pas loin de chez elle et commanda un chocolat viennois signature, cette gourmande et un cinnamon roll. Autant jouer les grosses jusqu'au bout. Elle alla ensuite poser le petit gilet qu'elle portait sur une chaise, attendant sagement sa boisson. Pour l'instant, il n'y avait eu aucune complication, mais elle ne voulait pas que ça arrive, alors elle faisait hyper gaffe : pas trop de marche, absolument rien qui empêcherait sa grossesse de bien se passer. C'est pour ça qu'elle avait pris un chocolat chaud et pas du café. Deux minutes plus tard on l'appela, et elle vint récupérer le petit plateau avant de retourner à sa place. Elle prit des petits bouts de sa viennoiserie et les mangea un par un. Elle était en train de boire un peu lorsque quelqu'un vint la tirer de son repas. Un gars voulait s'asseoir à sa table. Elle regarda autour d'elle, au cas où il n'y aura pas d'autres tables libres. Pas qu'elle ne l'aimait pas, en fait elle ne le connaissait pas et elle n'était pas habituée à ce qu'on vienne lui parler comme ça. « Hmm non, allez-y, il n'y a pas mon nom marqué sur la chaise. », dit-elle avec un petit sourire en coin. Jolene ne savait pas quoi dire et se contentait de regarder sa boisson.
feat : Samuel Larsen Pseudo : James Farrow Souriez, dites cheese : Âge : 20 Famille : Aucune Points chance : 5
Sujet: Re: Tu broies du noir pendant que je bois le miens [ft Miss Rosburry] Mer 3 Sep - 14:40
Ouais, d'accord. Je reconnais, j'avais l'air louche avec ma dégaine de pouilleux et mon approche pourrie. C'était clair, je n'étais pas de ceux qu'une fille comme celle qui se tenait la, rêvait de voir assis en face d'elle. Il ne fallait pas être stupide pour s'en rendre compte. Stupide, je l'étais sans doute. Oui, il fallait être stupide pour décider de s'assoir à la table de la nana la plus silencieuse, la plus discrète du Starbucks, et de lui demander la permission après. Beh, c'était exactement ce que j'avais fait ... Trou du cul, vraiment. Je n'étais qu'un trou du cul, surtout que j'avais fais ça à l'instinct. Je sais pas, en la voyant comme ça, les yeux perdus dans le vide, j'avais eu envie, c'est con ... Mais c'est comme ça ... Mon café bien chaud dans une main, je m'étais approché, avais posé mes fesse sur la chaise face à elle et d'une voix qui se voulait être la plus amicale possible, je la questionnais, pour être sur que ça ne la dérangerait pas. Visiblement, elle ne s'attendait pas à ce que quelqu'un débarque comme ça. D'ailleurs, j'avais bien remarqué son petit coup d'œil circulaire. Elle devait se demander pourquoi je m'étais assis la. Tant pis. Je m'étais dis, alors que je devais vraiment la déranger, et j'allais me lever quand elle ouvrit la bouche pour me dire, un sourire en coin que non, je ne la dérangeait pas et que son nom n'était pas marqué sur la chaise que j'occupais.
Je ricanais. Elle n'avait pas tord. C'était un lieu public, rien de huppé où chaque table à son riche attitré. Bref. Sa remarque était extrême y censé. Elle était drôle, ou du moins, pour moi. Je la trouvais marrante, à fixer son gobelet ne sachant pas quoi dire. Timide ? C'était compréhensible. Elle me faisait sourire. Et ça me faisait souffrir. D'avoir rigoler faiblement et s'étirait mes lèvres me déclenchait d'horrible douleur sur l'avant du crâne. Le plus calmement possible, je massais mes tempes quelques secondes tentant de faire passer la douleur. "Ouais ... C'est pas faux ... Alors ? Fille ou garçon ?". Putain, mais ta gueule. James, vraiment ... Ta gueule. C'est pas compliqué, si ? Juste la fermer deux minutes. Juste réfléchir à ce que tu viens de dire et à ce que tu peux dire pour te rattraper. Ah, une idée te viens ? C'est bien gros, alors vas-y parle ! "J'veux dire ... Le bébé, hein !" Okay ... T'enfoncer c'est ta spécialité ou quoi ? Beh, franchement, faut croire. Non, vraiment, j'étais vraiment le pire des con. Qu'est-ce que ça pouvait me foutre que ... Bon, d'accord, ça m'intéressait, autrement, j'aurais même pas demandé mais c'est pas mes affaires, merde. Si déjà elle me jugeait comme étant potentiellement suspect, ce qui était fort probable, alors là, elle allait carrément fuir en courant, emportant avec elle, son en cas et son chocolat. Les femmes enceintes ne boivent ni alcool, ni café ... Ne me demandez pas comment je sais ça ... Bref, avant qu'elle ne prenne ses jambes à son coup, je devais réagir ... Et franchement, réagir sur le tas, comme ça, à l'improviste c'était pas mon truc, contrairement à dire des conneries. Ça je savais faire, beh ouais.
"Arf ... Je suis désolé, laisse tomber, c'est pas mes affaires ! Oh, et puis, j'parle trop ... C'est toujours comme ça ...'fin, j'suis pas sur. Mais passons. T'habites dans l'coin ?J't'ai jamais vu, ici ... Et pourtant, toutes les têtes présentes, sont déjà venu au moins une fois ! Crois moi !"
Non, non, non et encore non ! Tu fais quoi, là ? On dirait que tu la dragues ... On dirait que t'insinues qu'une tête aussi mignonne que la sienne ne s'oublie pas! Beh ... C'est la vérité, non ? Franchement, à la regarder comme il faut, sans pour autant la bouffer des yeux, on peut facilement en déduire qu'elle est mignonne, hein. J'voyais pas le problème personnellement. Les yeux étaient fait pour regarder, à ce que je savais et d'ailleurs les siens étaient de couleur marron ... Ou plutôt noisette. J'y voyais un peu de vert. Ils étaient magnifique. Bref ! Non, je ne la draguais pas, contrairement à ce que je pouvais laisser croire. Je ne voyais pas le mal de m’asseoir à la table d'une demoiselle pour discuter sous prétexte que je la trouvais différente. Différente des filles de son âge. Différente des adolescent de son âge. Différente des gens qui peuplaient le starbucks à ce moment précis. Différente, voilà tout. Suffisamment différente, en tous cas, pour que je m'y intéresse. Elle avait l'air d'avoir une telle histoire à raconter, que je n'avais pas pu m'en empêcher. Je suis pas quelqu'un de curieux, mais je suis quelqu'un qui s'intéresse. C'était là, toute la différente. J'avais envie de voir, de creuser, et quite à avoir l'air stupide. Tant pis ...
A. Jolene Roseburry
feat : ◭ Shai awesome Woodley. Pseudo : ◭ dreamonp. Souriez, dites cheese : Âge : ◭ 22 petites années au compteur. Famille : ◭ un père plein aux as, une mère femme au foyer en mode desperate housewives qui aime aller voir ailleurs, une petite soeur adorable et une chips en train de grandir dans son petit belly. Statut : ◭ i'm a free woman. Bff : ◭ gus'. Etudes : ◭ étudiante en droit international. Profession : ◭ officiellement sans emploi, officieusement serveuse dans un bar sous une fausse identité. Jukebox : ◭ demons by imagine draaaagons. Points chance : 47These little things : don't be jealous, the red girl and spiderman are always together at the end of the day.
there's no need to be apart from you for a thousand miles to miss you. there's no need to be apart from you for a period of time to miss you. i just ... miss you.
Sujet: Re: Tu broies du noir pendant que je bois le miens [ft Miss Rosburry] Jeu 25 Sep - 22:38
“ james&jolene ♦ tu broies du noir pendant que je bois le mien. „
Ce qu'elle aimait dans ce quartier d'East End, dans East End tout court en fait, c'était le calme, le fait que les gens ne s'attendent pas à voir leur nom marqué en lettres d'or sur une chaise. Elle se sentait presque comme chez elle. Pas qu'elle n'aime pas sa famille, c'est juste que c'était tellement compliqué de vivre dans un monde pareil en ne se sentant pas à sa place. Elle avait horreur de toutes ces soirées mondaines. Elle souhaitait juste pouvoir profiter de sa vie, sans se soucier de combien d'argent elle allait pouvoir dépenser cette semaine ... « Quoiiii ? De quoi vous ... oh ... oui ... » La future maman regarda son énormeeee bidou. Cela faisait quelques semaines maintenant qu'elle avait activé le mode baleine et le fait qu'elle kiffe le nutella et les kinder jouait malheureusement sur la taille de son ventre ... Enfin tant qu'elle rentrait dans ses vêtements de grossesse, elle s'en fichait pas mal ! ça veut dire qu'elle avait de la marge encore. Elle avait passé de nombreuses échographies mais jusqu'à présent elle n'avait pas voulu connaître le sexe de son bébé. Elle aimait l'idée de la surprise. Si c'était un garçon, elle aurait le bébé le plus meunioooon du monde, à faire des ravages dès la maternité. Si jamais c'était une fille, elle allait en briser des cœurs la petite. Elle caressa son ventre avant de répondre au jeune homme : « Je ne sais pas encore ... Je n'ai pas voulu savoir ... » Elle se contenta de lui adresser un sourire. Bon ok, c'était peut-être un peu étrange de lui parler comme ça. Elle le connaissait depuis à peine deux secondes et c'est sans doute tout ce qu'il saurait. Jolene était assez timide et elle ne voulait pas repenser à cet accident qui lui avait arraché le père de son bébé : Damian. La jeune femme but une gorgée supplémentaire de sa boisson. Damian lui manquait tellement, elle n'avait qu'une envie : le revoir. Mais elle ne le pouvait pas ... Pourquoi ne pouvait-elle pas revenir en arrière et retrouver son amour ? Et voilà qu'elle repensait à Damian alors qu'elle était parvenue à mettre son amour dans un coin de sa tête. Elle pensait à lui sans cesse, et ses séances avec le psy post-traumatisme n'aidaient pas vraiment à l'oublier. Son psy n'était vraiment pas très très utile ... Et elle le payait environ 30£ par séance normaaaal !
Jolene avait regardé un peu partout autour d'elle, ce lieu était juste rempli de magie ! Mais elle n'en oubliait pas de se concentrer sur le garçon aux cheveux longs afin de l'écouter. Étrangement, il lui rappelait un peu Gus' sans le côté maladie grave pour vous casser le moral bien comme il faut. « Non c'est bon ... C'est pas grave. Je parle pas beaucoup alors ... on se complète ! », dit-elle en se contentant de sourire. Il lui demanda ensuite d'où elle venait ... Euuuh aurait-il compris que le compte en banque de papa était bien chargé ? La jeune femme regarda James, dont elle ne connaissait toujours pas le nom, et essaya d'être le plus exhaustive possible. Ce n'est pas qu'elle avait honte de sa condition, mais elle savait que les gens avaient tendance à profiter de ça et être hypocrite, c'est pour ça qu'elle gagnait désormais son propre argent en bossant dur, comme ça on ne pouvait pas lui en demander ou la traiter de fils à papa (bien qu'elle n'en ait jamais été une). « Pas vraiment, j'habite plus loin ... beaucouuuup plus loin. » Elle aurait pu très bien lui dire qu'elle habitait West End, mais quelque chose l'en avait empêché. L'habitude de tout garder très certainement. Et puis elle connaissait ce Jack Sparrow des temps modernes depuis quoi ... 5 minutes, lui raconter sa vie était totalement exclu ! D'une part parce qu'elle était pas très bavarde. D'autre part, parce que même si elle avait un psy, elle ne s'y confiait pas tellement alors à cet inconnu ... encore moins ... Elle souffla sur son chocolat et en rebut une gorgée. Y'avait pas à dire, elle était juste complètement accro à cette chaîne de café. Tellement accro qu'elle avait déjà la carte de fidélité et qu'elle avait déjà pu bénéficier plusieurs fois de remises. Mais qu'y pouvait-elle ? Starbuckaddict un jour, starbuckaddict toujours ! Déjà avant l'accident, elle aimait cet endroit, l'odeur qui s'y dégageait quand on entrait, le côté familial du lieu ...