Donia-Kai Richards feat : lovely calder. Pseudo : lauu _ (laurine). Souriez, dites cheese : Âge : twenty one yo. Famille : a little brother, luan. Bff : eliam, the sexy boy ; ebony et maddie, my beauties ♥ Etudes : danse. Profession : serveuse chez starbucks. Jukebox : queen spears, tik tik boom. Points chance : 57 These little things :
| Sujet: i'm mad at you because i love you ◮ luan. Dim 6 Juil - 19:01 | |
| I'M MAD AT YOU BECAUSE I LOVE YOU ► Le grand jour était arrivé. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que ma mère m'avait appelé complètement paniquée parce qu'elle ne savait plus comment s'y prendre avec mon frère qui était devenu ingérable. Je ne pouvais que comprendre, étant donné que déjà avant mon départ, il commençait à glisser sur la mauvaise pente. Mais malheureusement, elle n'avait pas réagi à temps, préférant se concentrer sur ses propres priorités. C'était seulement maintenant qu'elle se rendait compte qu'elle était arrivé à un point de non-retour et qu'elle ne pouvait plus rien pour lui. Elle était à bout, je l'avais senti au bout du fil. Mais était-ce vraiment à moi d'essayer de faire entendre raison à Luan ? Moi qui avait toujours tout pris pour lui parce que j'étais la plus vieille et que mes parents avaient un idéal pour moi, quand lui pouvait dépasser les limites comme bon lui semblait. Je n'étais pas sûre de cela, mais c'était vraisemblablement ce que mes parents devaient penser. Après tout, ils avaient toujours été du genre à se décharger de toutes responsabilités quand ils se rendent compte qu'ils ne sont pas capables d'y arriver. L'échec les avait toujours effrayé, allez savoir pourquoi. Nous ne sommes que des êtres humains et c'est d'ailleurs pour ça que nous ne sommes pas infaillibles. Sauf qu'eux n'étaient pas de cet avis, et c'était donc moi qui allait devoir récupérer des années en retard d'éducation avec Luan. En espérant qu'il daigne m'écouter déjà, nous n'avions jamais été du genre très fusionnel lui et moi. Plutôt du genre à se renvoyer la culpabilité si vous voulez savoir. Mais qui sait, peut-être que mes paroles auraient plus de poids que celles de nos parents désormais. J'osais encore croire que je lui avais sans doute manqué depuis que j'avais quitté Oxford. En tout cas, lui il m'avait manqué. C'est ce que dit le dicton en même temps. On ne s'aperçoit de ceux qui comptent pour nous, que quand ils sont loin. J'avais eu trois ans pour bien y réfléchir et y penser. Donc même si je n'étais pas fière de ce que mon frère était apparemment devenu, j'étais heureuse de le retrouver. Pour la suite, on aviserait en temps voulu. C'était donc le moment, le jeune homme allait débarquer à mon appart' dans très peu de temps, même si je le voyais déjà capable de ne pas trouver celui-ci. Il ne connaissait pas très bien Londres et surtout, il n'avait jamais été une flèche. A moins qu'il ait radicalement changé ses dernières années, je ne voyais pas trop de solution pour lui. Et pour être honnête, je ne tenais pas à m'attirer ses foudres alors qu'il avait à peine posé un pied dans la capitale. Je lui avais alors préparé un plan assez détaillé, bien que je n'étais pas sûre d'être claire pour quelqu'un d'autre que moi. Je surveillais à la fenêtre de mon étage d'un air distrait, et c'est seulement en revenant à moi que j’aperçus une tête chevelue arriver en bas de l'immeuble. J'affichais un grand sourire parce que je n'étais pas de mauvaise foi et j'étais très contente de retrouver mon frère. Je n'avais aucune famille dans la ville, cela faisait même trois ans que je n'avais pas serré dans mes bras un seul membre de ma famille. Aujourd'hui, j'avais vraiment l'impression de me sentir à la maison. « Hellooooooo le rebelle de la forêt ! » m'exclamais-je, alors qu'il arrivait à la porte de mon appartement. Je me dirigeais immédiatement vers lui pour le prendre dans mes bras, tout en passant une main dans ses cheveux pour les ébouriffer. J'en avais rêvé secrètement une fraction de secondes quand je l'avais vu arriver en bas, et j'avais décidé d'exaucer mon vœu. « Dis donc, tu vas plus chez le coiffeur depuis que je suis partie ou quoi ? » m'enquis-je, en regardant sa touffe. Je vous assure que c'était coupé à la perfection quand j'étais encore la maison. Un signe de plus que nos parents avaient jeté l'éponge depuis un moment avec lui. Il ne devait plus vouloir entendre raison cet enfant, j'allais avoir du boulot dans les semaines et même les mois à venir. |
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