Que c'est beau les familles à la télévision, une mère qui adore s'occuper de la famille en faisant le ménage, le lavage et la cuisine,. un père blagueur qui revient tout heureux du boulot, deux jeunes garçons respectueux et serviables envers leur petite soeur candide dans sa petite robe blanche de flanelles... Quel joli mensonge... Bah quoi? C'est vrai! Tout le monde croit à cette famille idyllique. Voici plutôt à quoi ressemble une vraie famille: une mère toujours stressée, un père dont les premiers mots en rentrant dans la maison sont: "qu'est-ce qu'on mange pour souper?" Deux grands frères qui aiment bien s'amuser au dépend de leur petite soeur qui a appris ainsi à se battre contre eux comme un garçon parce qu'elle refuse de se laisser faire.

J'ai grandit dans une maison modeste de la ville mais elle était toujours remplie par les rires de mes frères et mes cris pour qu'ils me redonnent mes poupées ou les autres jouets qui m'appartenaient. Avec toute cette agitation je me suis mise à aimer le sport, au point que j'ai fait parti de l'équipe de foot de mon lycée à Londres. Avec le temps ma mère était de plus en plus nerveuse et mon père de plus en plus absent. C'est à mes 10 ans que ma famille a éclaté. Mes parents se sont séparés et mon père a donc laissé la maison à ma faire pour aller refaire sa vie avec une femme plus jeune. Quant à ma mère, elle qui était toujours si agitée est devenue dépressive. J'ai tenté de m'occuper d'elle de mon mieux à mon age et mes frères aussi. Heureusement mon père payait une pension car ma mère ne travaillait évidemment plus. Elle est aussi devenu hypocondriaque avec le temps. En résumé, elle s'imaginait avoir toujours je ne sais plus combien de maladies.

Malgré le sport, souvent à l'école je n'étais pas très heureuse. C'est mon professeur de français qui l'a remarqué le premier et sa solution a été de me présenter le théâtre, ce qui a été une bénédiction pour moi. Je me suis en quelque sorte découverte dans cet art, je suis sortie de mon cocon pour devenir une jeune femme épanouie qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense et de montrer ce qu'elle ressent. Au fur et à mesure que le temps passait, je devenais de plus en plus heureuse malgré la dépression de ma mère et je ne me laissais plus intimidée par mes frères. A mes 16 ans je suis allée à Los Angeles pour voir un peu de théâtre américain mais je me suis perdue dans cette grande ville. Heureusement j'y ai rencontré un jeune homme très gentil qui m'a servi de guide, grace à lui mon voyage a été merveilleux. J'ai continué de correspondre avec lui mais de moins en moins au fil des mois.



J'ai été acceptée à l'université dans ce programme tant désiré et j'en suis plus qu'heureuse. J'habite sur le campus mais de temps en temps je vais visiter ma mère dont mon frère aîné s'occupe ou bien je vais visiter mon père et sa nouvelle femme avec qui il a eu une autre fille, il me porte alors moins d'attention qu'avant. Ah oui j'ai oublié un détail, mes frères sont très protecteurs envers moi depuis la dépression de ma mère alors ils surveillent beaucoup mes fréquentations, surtout avec les garçons même si j'ai maintenant 18 ans.

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