i am sorry, i know i'm an idiot  ▬ SWAN Ce matin j’avais un cours de philosophie. C’était un cours optionnel, mais une fois inscrit il devenait obligatoire au moins une fois, et aujourd’hui c’était mon premier cours. Ce que je ne savais pas s’est que je m’étais inscrite dans le seul cours qui avait pour thématique, le seul et unique sujet que je ne voulais pas étudier pour le moment. Mon oncle m’avais poussé à suivre un cours philosophique au moins une fois, malgré la bulle que je m’étais prise au lycée aux examens de philo. Une fois tout les élèves installés, le professeur se présenta et inscrivait le sujet sur le tableau « Textes de Sartre : la honte et le regard d’autrui. » Je poussai un long soupire, et je pris la décision de partir alors que le professeur commençais à donner ses instructions  Mademoiselle, veuillez regagner votre place sous peine de sanction.  Je remis toutes mes affaires dans mon sac, et au moment de franchir la porte je me retournai vers mon professeur, tout les regards braqué sur moi  Désolé monsieur, mais niveau honte j’ai déjà assez à donner dans ma vie, je n’ai pas besoin que ça me poursuive en cours ! Sur ses mots, je claquai la porte et décida de sortir prendre l’air, et pourquoi pas aller boire un café. J’avais même cherché la définition sur internet, pour trouvé peut-être un sens ou une signification à ça, et voilà ce que j’avais trouvé : « Effet d'opprobre entraîné par un fait, une action transgressant une norme éthique ou une convenance (d'un groupe social, d'une société) ou par une action jugée avilissante par rapport à la norme (d'un groupe social, d'une société). » Je n’en avais pas compris un traitre mot, c’était peut-être fait exprès. Ce sentiment de honte je le percevais depuis que j’avais quitté ma chambre après avoir échangé se baiser avec Swan. Je n’arrivais pas à croire que j’avais fais ça, le planter comme ça, sans explication. Cela faisait quelques jours maintenant, et je faisais tout pour ne pas le croiser dans les couloirs, dès que je pensais avoir reconnu le haut de son crâne, je prenais la direction opposé, quitte à faire demi-tour.
J’avais pris la direction de la machine à café, j’avais gardé les yeux rivé sur mes pieds. A cette heure-ci, Swan était déjà en cours je n’avais pas a épier le moindre fais et geste de mes camarades dans la peur de me retrouvé face à lui et de devoir lui donner des explications que je n’avais même pas. C’est vrai ?! Qu’aurais-je bien pu lui dire ?! ‘Salut Swan, désolé de m’être tirer comme ça l’autre fois, j’ai juste flippé parce qu’à chaque fois qu’une part de bonheur s’installe dans ma vie, tout part en cacahuète. Ca à commencer quand je me suis fais kidnapper par le complice de mon père. Au faite, je t’ai pas dis, mais mon père est un tueur en série, ma mère s’est suicider à cause de lui, mon frère est devenu un junkie, et moi pour faire croire à tout le monde que je m’en fichais, je suis devenu une vrai salope qui à donner sa virginité à un sombre crétin dans un bar parce que je croyais l’aimer, et il a fini par me tromper ! Oh et tant qu’on est aux confidences, je m’appel pas Kaia, s’est mon deuxième prénom avant je m’appelais Aaliyah, mais s’était avant d’être dans le programme de protection des témoins !’ C’était tellement beau comme vérité que j’avais envie d’en gerber, rien que de repenser à cet homme que tout le monde appelais ‘mon père’ j’avais simplement envie de leur dire qu’il n’était que ‘l’enculer qui avait baiser ma mère’ mais qu’il n’tait en aucun cas mon père juste mon géniteur.
Dans toute ses pensées, je n’avais pas remarqué que je m’approchais de la machine à café, et qu’il y avait déjà pas mal de monde, je ne le compris que lorsque je me fis bousculer par quelqu’un. Cette personne s’était… Swan ! Je devais avoir une tête à faire peur, puisse qu’il resta figer. Deux solutions se postais devant moi : Discuter, comme si de rien était (je ne suis pas prête à révéler mon passer à quiconque), ou fuir… La deuxième solution allait surement s’imposer d’elle-même, mais ma capacité à réfléchir rapidement s’était fait la malle le matin ou j’étais partie.  Bonjour !  Sa voix m’avais tellement manqué, enfin voix était un grand mot, s’était plutôt un murmure de voix. Son regard sur moi m’avais manqué, je ne pouvais pas fuir comme ça, juste parce que j’avais peur d’affronter les choses telle qu’elles étaient. Je l’aimais, c’était ça la vérité, et s’était ça qui me faisais peur.  Salut !  Lâchais-je alors simplement. Trouvé moi un mur que je puisse m’éclater la tête dessus, comme la mère de Carrie dans le film « Carrie : La Vengeance »

i am sorry, i know i'm an idiot  ▬ SWAN J'avais l'impression de sentir mon coeur se briser en quelques milliards de petits morceaux... Je sens son regard partir à droite, à gauche partout sauf sur moi. D'accord il me déteste ! Je commence déjà à sentir mes yeux et mon nez me piquer, et je sais que s'il continue à m'éviter du regard, je risque de m'effondrer telle une fontaine. Je préféra baisser les yeux, la honte bien trop encré en moi... Je l'avais bien dis à mon professeur, j'ai pas besoin de rajouter un cours philosophique sur la honte, j'ai bien assez honte de ma réaction. Il fallait que je me calme, je me mordis la lèvre et inspira un grand coup... Je devais assumer mes actes, aussi dur que ce soit, j'avais agit et maintenant s'était trop tard.
En relevant la tête, il était en train se se servir un café. Allez, inspire et expire Kaia, tu ne pourras pas fuir toute ta vie. Je m'étais rapproché lorsqu'il me tendis le café qu'il venait de faire coulé, je le remercia du regard avant de prendre le café. Merci ! Swan n'avait pas l'air en forme, et j'espérais que s'était parce qu'il était malade, je ne pourrais pas m'imaginer et je ne pourrais surtout pas supporter que ce soit de ma faute. Tu vas bien ?! Non je vais pas bien, j'arrive plus a dormir depuis que je t'es laisser en plan dans ma chambre, je m'en veux parce que je crois que je t'aime et qu'en faite j'ais trop peur pour me l'avouer... Euh, ouais, ça peux aller, et toi ?! Heureusement pour moi que je ne suis pas en théatre, je ne pourrais jamais avoir un rôle, je suis tellement mauvaise comédienne, et mauvaise menteuse. A présent j'attendais sa réponse, j'étais en train d'hésiter à aller m'asseoir sur une de ses tables en hauteur mise à la disposition des étudiants, mais je ne préférais pas, autant rester debout lorsqu'il aura fini de me dire mes quatre vérité, que je ne suis qu'une allumeuse et qu'il ne veux plus jamais me voir de sa vie. Tout sera bien plus simple, je pourrais partir en courant et en pleurant sans avoir à descendre du siège et risquer de m'étaler devant la petite dizaine d'étudiant présent dans le petit salon...
Je veux te dire quelque chose, tu permet ?! Je déglutis plus que difficilement, j'aurais eu une gorgée de café dans la bouche j'aurais tout recracher. Et voilà Kaia, c'est l'heure de vérité, l'heure H. Souffle doucement, tout va bien se passer, si ça se trouve tout va bien se passer. Rho mais arrête de rêver, il n'a jamais été aussi froid avec toi qu'a l'heure actuelle, je suis cuite. Oui, vas-y... Les secondes allait être compter à présent, cherche quelque chose à dire pour ta défense.

i am sorry, i know i'm an idiot  ▬ SWAN Et maintenant j’étais là, en train d’attendre. J’étais là en train d’attendre comme un prisonnier condamné à mort qui attend son injection au létal. C’était la pire situation stressante qui m’avait été donné de vivre. Tandis que Swan venait de me proposer de le suivre pour m’asseoir sur un tabouret, je le suivis, sans pour autant m’installer correctement. J’allais déjà partir en courant et en plus j’avais des talons je n’allais pas donner plus de chance au destin pour me faire tomber en me prenant les pieds dans le tabouret. De plus j’étais trop stresser pour être à l’aise. Je savais que cela ne faisait pas plus de deux minutes que j’attendais, mais pourtant j’avais l’impression que cela faisait une éternité que j’attendais. J’avais envie de le bousculer et de lui hurler de se bouger, de me dire se qu’il voulait me dire et ce qui le mettait dans un tel état. Kaia… si l’envie te prend de me baffer, fais-le. Oui je vais le faire si tu ne commence pas à m’expliquer illico presto pourquoi tu as cet air si grave. Je suis vraiment désolé d’être parti tu m’en veux à ce point… Bon ferme-la au lieu d’agiter ton esprit Kaia, merde ! Je sais qu’à tes yeux, je ne suis qu’un collectionneur de filles qui ne pense qu’à s’amuser mais… Mais avec toi, c’est bien différent… Ok ou veux-il en venir ?! Je ne comprends pas, il crois que je suis parti à cause de ça ?! Non ce n’est pas vrai, c’est moi…
Mais, non… Kaia… Je ne vais pas passer par quatre chemins… On m’a lancé un certain pari assez minable et c’était de… De coucher avec toi. J’allais l’engueuler de m’avoir coupé la parole, mais en faite après ce qu’il venait de me dire, j’étais plutôt heureuse qu’il m’est coupé. Enfin, je venais littéralement de me prendre une douche froide, même glaciale. Il me semble que j’avais la bouche en forme de ‘O’ je n’en étais plus sûre, j’essaye de parler, de dire un mot, mais une énorme boule viens de se former dans ma gorge et au moindre son qui essayera de sortir je risque de pleurer, enfin je ne risque pas. Cette boule va exploser dans ma gorge et faire exploser la digue de mes yeux. Je n’y crois pas, je n’ai pas entendu ça, je secoue la tête incapable de dire quoi que ce soit d’autre. Impossible. J’ai besoin de prendre l’air, ma respiration se fais rare, je cherche quelques chose pour respirer, sans faire exploser cette boule. J’essaie de me calmer, mais le peu d’air que j’arrive à garder sert à faire grossir cette boule. Je suis vraiment désolé Kaia… J’aurais jamais cru que ça serait comme ça entre nous… Je t’en supplie… Je… […] Ecoute… J’ai laissé tombé le pari dès que je commençais à apprendre à te connaître, depuis je… Tous mes actes et parles sont des plus sincères… A part le faite que si tu as commencé à me vouloir me connaître c’est à cause d’un pari. Je n’en revenais pas. Lorsqu’il pris ma main entre la sienne, je la retira immédiatement, sans laisser le temps à mon corps de prendre l’habitude à cette chaleur. J’étais qu’une sombre idiote, moi qui croyais que s’était à cause de moi, que j’avais tout gâché. Bien sûre je ne pouvais rien ajouter, je ne pouvais même pas me défendre, sous peine de voir affluer les larmes. Ne verse aucune larmes, je t’en supplie, ne pleure pas… Je ne le mérite pas… Je suis loin de mériter ne serait-ce qu’une larme… C’est trop tard… A peine ses mots fur prononcé, que je commençais à avoir la vision en train de se brouiller. && avant d’avoir eu le temps de réagir, les larmes coulaient sur mes joues. Alors que je portais le gobelet de café à mes lèvres, je l’envoyai valser sur Swan. Ce n’était pas vraiment prévu, mais maintenant le choc de la nouvelle « passée » j’allais passé mes nerfs sur lui, sans pour autant réussir à m’arrêter de pleurer. Un pari ?! Putain mais je croyais que s’était à cause de moi, j’avais tellement honte d’être parti l’autre jour, après ce qu’il s’était passé, j’avais honte… Mais s’était un putain de pari ! J’avais raison, dès qu’une part de bonheur se montre dans ma vie elle est absolument détruite. J’avais parlé à haute voix, d’une voix beaucoup plus forte que prévu, j’avais surement arrêter toute les conversations autour de nous, mais j’en m’en fichais. Encore une fois j’étais tomber amoureuse de la mauvaise personne

i am sorry, i know i'm an idiot  ▬ SWAN Je n'en revenais pas, il était la comme ça tranquille en train de boire un café avant de m'annoncer que si on avait commencer à se rapprocher s'était à cause d'un pari. La colère avait pris le déçu à présent, j'en avais envoyé mon café sur lui. Je ne pouvais pas le croire, j'avais tellement stressé d'être parti après notre baiser que j'avais été sûre que s'était à cause de moi, mais non, ce n'était pas le cas... Je ne pouvais pas y croire, j'avais été tellement naïve... Excuse-moi d'avoir des envies suicidaires pour la fille que j'aime !! J'y crois pas, il s'énerve après moi ou je rêve ?! C'est moi qui suis censé être énervé contre lui, pas l'inverse... Certes je lui ai peut-être envoyé un café au visage, mais j'ai mes raisons. Mais pourtant tout les mots d'excuse, et les je t'aime ne change rien au fait que je me sente trahi par un homme que j'aimais, pourquoi je parle au passé ?! Je l'aime toujours, ce n'es pas en quelques secondes que je ne vais plus l'aimer... Le pire s'est qu'avant qu'il ne m'annonce le pari, je n'arrivais pas à me dire que je l'aimais. On dis que l'on ne se rend pas compte de l'importance de ceux a qui on tiens que lorsqu'on est sur le point de les perdre. && après cette révélation je ne savais pas si j'allais être capable de rester avec lui... De continuer comme si de rien était et comme si tout allais s'arranger il ajouta Je ne t'en veux pas pour notre dernière fois... Comme si ses quelques mots pouvaient me calmer, je m'étais apaiser, et j’essayais de calmer ma respiration... Cependant, quelques larmes vinrent faire leur apparitions dans le coin de mes yeux, et en cherchant a les faire disparaître, je les senti couler le long de mes joues...
Kaia... Je t'aime. Je déglutis difficilement, j'aurais tellement voulu lui dire la réciproque, mais les mots étaient coincé en boule dans ma gorge Comment je peux te croire maintenant ?! J'avais placer ma confiance en lui, plus que je ne l'aurais du et je l'aimais aussi, j'aurais voulu lui dire que ce n'était pas grave, et l'embrasser, mais je n'y arrivais pas... Je ne pouvais pas, et j'avais l'impression de ne pas être sincère envers lui, comme lui l'a été avec moi... Notre petite dispute avait fais son effet, maintenant tout le monde s'était remis a sa petite vie, chacun repris son cours et son café Je suis vraiment désolé... Je le croyais, sincèrement, et pourtant tout voulais m'empêcher de me laisser aller... Je sais, crois moi, mais je ne peux pas, désolé... Du moins, je ne pouvais pas pour le moment...

i am sorry, i know i'm an idiot  ▬ SWAN  Arrête de pleurer  Je voulais m’empresser d’essuyer les larmes qui s’amusaient à couler le long de mes joues, mais Swan fut plus rapide il s’approcha de moi et vint me prendre dans ses bras. Je ne voulais pas, je voulais partir, mais s’était comme si toute force était partit, il ne restait plus que moi dans mon enveloppe mais aucune force, aucune énergie.  Je me sentais de plus en plus ridicule, une chance pour moi que le ridicule de tue pas, sinon je serais mort mille fois aujourd’hui. Lorsqu’il relâcha son étreinte, gardant mon visage dans ses mains, caressant mes joues, et posant son front contre le mien, je gardais le visage baissé, les yeux rivés sur ce magnifique parquet de l’université. Je ne comptais pas le laisser me voir avec le maquillage qui aurait coulé, pas besoin d’être encore plus moche que d’habitude.  Même si je sentais son regard qui cherchait le mien, je restais les yeux baissés.  
C’est au moment, ou l’énergie commençait à me reprendre, et au moment, ou j’allais prendre congés de lui, qu’il déposa ses lèvres sur les mienne. Tendrement et sincèrement, je le sentais… Durant ce baiser, il était plus que sincère, et je ressentais toujours la même chose que lors de notre premier baiser, il y a de cela quelques jours. Des milliers de papillons longé dans mon estomac décidèrent qu’il était temps pour eux de s’envolé, et ils étaient en train de se balader tranquillement durant toute la durée de notre baiser. Je sentis les mains de Swan descendre le long de ma taille, tandis que les mienne allèrent directement se poser derrière son cou. Après ce petit interlude, il déposa un long baiser sur mon front. Notre baiser s’était peut-être terminé mais s’était toujours la fête du 4 Juillet un peu plus bas dans mon corps, dans mon ventre pour être plus précis, && malgré le pari, j’avais envie de recommencer. Comme lorsque j’étais partit de ma chambre après notre premier baiser, je voulais savoir si s’était juste à cause de l’adrénaline, ou si je ressentais vraiment tout cela. && même si j’avais peur de ressentir ça, j’avais envie d’explorer toute les facette de ce sentiment.  Tu ne me crois toujours pas ?!  La lèvre inférieure coincée entre mes dents, j’acquiesçai légèrement avant de plonger mon regard dans ses beaux yeux. Après une légère hésitation mes lèvres trouvèrent le chemin jusqu’au sienne ou je déposai timidement, tout en souriant, un léger baiser.