«  Tiens-toi droite ! » me souffla ma mère à l’oreille en déposant sa main sur mon épaule tout en souriant aux invités que nous recevions. Je me redressais en faisant mine d’être joyeuse tout en adressant un large sourire à chaque personnes que ma mère me présentée. Certains étaient des amis de mon père que je connaissais, d’autres m’étaient totalement inconnus. Je voyais bien le genre de personnes que j’allais devoir encore supporter durant cette soirée, des gens deux. J’avais totalement oublié la chance que j’avais d’avoir grandit dans une famille prestigieuse et complètement riche.  Cette chance de me tenir comme une femme aisée, tenir mes couverts correctement, parler convenablement et être d’une pure politesse. Je suis gâté comme une petite princesse, certes, mais ce n’est pas avec mes parents que je recevrais quoique se soit en ce qui concerne l’amour qu’ils peuvent me porter. J’ai eu du mal à comprendre pourquoi ils ne voulaient pas me faire une petite sœur ou un petit frère et je l’ai compris très vite, lorsque j’ai compris que ma mère allait voir ailleurs. Je ne suis pas censée le savoir, car ils font comme-ci de rien était devant tout le monde et se font passer pour le « couple parfait ». Nous habitions à Londres depuis ma naissance, et heureusement pour ma part, je ne vit plus chez mes parents depuis quelques années désormais. Ils ont choisit à leur petite fille chérie, un appartement dans un des quartiers riches afin que je sois plus ou moins en sécurité. Si sa ne tenait qu’à moi je m’en ficherais totalement et je me débrouillerais seule, seulement je n’avais pas vraiment les moyens, et je devais avouer que sans mes parents je ne pourrais en aucun cas payer mes études. Il m’arrive pourtant de travailler de temps à autre dans un petit café ou je suis derrière ce-dernier en train de préparer des petits gâteaux. Je rêve un jour de partir loin d’ici et de découvrir quelque chose de nouveau, un air nouveau, mais je sais tout autant que sans mes amis je ne réussirais pas, ou plutôt sans ma meilleure amie, Kamryn Monroe.  Cette fille est tout ce qui est de précieux à mes yeux. C’est un peu près elle qui m’a fait sortir du monde de la bourgeoisie et c’est aussi avec elle que j’ai découvert pleins de nouvelles choses. Elle a toujours été la pour moi, comme une sorte de sœur que j’aurais toujours voulue avoir. Nous faisons d’ailleurs les mêmes études, en ce qui concerne les études en langues étrangères. Je passe la plupart de mon temps avec elle. Elle sait d’ailleurs une chose sur moi, que je cache à tout le monde et que même mes parents ignorent l’existence de se terrible secret. Cette événement affreux que vous-même vous n’avez rien pu contrôler. C’était votre premier petit-ami et vous aviez seulement seize ans, pour vous c’était le petit ami parfait, celui de vos rêves. Tu t’ai attaché énormément à lui, vous avez vécu des merveilleux moments ensemble et vous avez totalement oublier qu’il était un peu plus âgé que vous, et puis au moment ou vous vous y attendais le moins, votre petit copain, change et commence à être violent, dit des propos blessants sur vous, et vint même à vous frapper. Il devient fou, terriblement fou et un soir ceux-ci avait été trop loin, bien trop loin, ces coups devenaient de plus en plus brutales et pour prendre votre défense  vous avait prit le premier objet qui se trouver sur le plan de travail et vous l’avait planté à l’intérieur de votre petit ami. Le couteau transperça sa peau et ce-dernier s’écroulait violemment à terre. Etait-il mort ? Oui,vous venez de tuez votre premier petit-ami, et les mains tremblantes, vous vous êtes enfuie. Les années passèrent et au fur et à mesure je me contente de faire comme-ci il ne s'était rien passé. Après tout ce n’était pas de ma faute, quoique.. Je suis désormais âgée de 19 ans et cela fait désormais trois ans, que je n’ai eu aucune relation sérieuse, pour avouer après ce qu’il s’était passé, j’étais devenue le genre de fille qui passe la plupart de son temps à s’amusait et profiter avec les garçons. J’ai d’ailleurs toujours cette peur atroce qu’un jour ou l’autre on découvre que j’ai tué mon premier amour. Que diriez-vous à ma place ? Qu’ils vous frappait, vous étrangler parfois et vous m’étais d’énormes coups de pieds dans les côtes de temps à autres. Je n’ai désormais plus de traces pour le prouver à qui que se soit.Je soufflais alors légèrement, en sortant sur mon balcon. Les mains posaient sur la parois. Je fermais délicatement mes paupières me disant alors que la vie continuait et qu'elle n'était pas prête d'être terminé, tant que vous vous donneriez à fond pour avancer.