J'ai toujours vécus à Londres, j'aime beaucoup cette ville d'ailleurs. J'ai grandis dans un milieu aisé sauf que l'absence paternel se faisait ressentir. Mes parents partaient souvent en voyage d'affaire me laissant sous la responsabilité de ma grand-mère. D'ailleurs, j'étais plus proche d'elle que de ma mère ou de mon père, normal me direz-vous.  Mon enfance à été plutôt bizzare, j'étais une élève modèle, serieuse et investie dans les études. Sauf que les autres enfants ne m'aimaient pas vraiment alors, je me suis renfermée sur moi même, jusqu'à m'inventer un ami imaginaire. Combien de fois mes parents et ma grand-mère m'avaient répétée qu'il n'existait pas, que c'était dans ma tête, sauf qu'à chaque fois je me m'étais à hurler que ce n'était pas vrai, qu'ils mentaient. Et puis au fil des années, je n'ai plus eu d'ami imaginaire en fin, cela ne s'est pas fait tout seul, mes parents m'ont envoyé voir un psychologue. Sauf que je n'avais rien à lui dire moi à ce psy ! Mes parents croyaient que j'étais folle, du moins c'est ce que je croyais, alors je me suis mise à les détester secrétement. C'est sûrement à cause de ça que j'ai eu une adolescence plutôt agitée. J'ai fais beaucoup de conneries dont je suis pas très fière, j'ai sombré dans le cercle vicieux de la drogue et de l'alcool. Mais un homme à réussit à m'en faire sortir. Pour mon seizième anniversaire, je suis partis à Paris avec mes amis, la capitale de la France. Quelle merveilleuse ville ! Je l'ai rencontré dans un bar, il était mystérieux mais gentil à la fois tout ce que j'aimais. Bon il avait dix-neuf ans mais cela ne m'a pas empêché de l'aimer. Il m'a même suivis jusqu'en Angleterre, mes parents étaient heureux que ma période rebelle ce soit terminée. Je filais le parfait amour, j'ai emménagé chez lui, ne supportant plus de vivre avec mes paternels. Nous sommes restés six ans ensemble, six ans de pur bonheur enfin, de mon côté. L'année de mes vingt-deux ans, je suis tombée enceinte, j'étais heureuse sauf que lui y voyait une entrave à sa liberté. Il me l'a clairement dit. Il est donc partit, me laissant seule. J'ai donc dut tout planifié pour que je puisse me débrouiller seule. Mes parents m'avais proposé leur aide, j'ai refusé. Je n'ai plus eu de nouvelle de mon ex petit-ami, c'est mieux ainsi, bien sûr, il n'a pas reconnut l'enfant le jour de sa naissance puisqu'il n'était pas présent, logique. A cette époque, j'ai connus Kian qui lui aussi venait d'être père. Etant tout deux parents célibataires, on s'entraide mutuellement au niveau des enfants, depuis, on a développer une forte amitié. Et puis j'ai rencontré Jayden, il venait tout juste d'arriver à Londres et entamais sa dernière année d'étude à l'Université. J'étais l'amie de sa défunte femme Julia, nous étions donc de simples connaissances puis au fur et à mesure des amis. Nous sommes tout deux devenus professeurs à la RCA, nous nous somme de plus en plus rapprochés. On passait le plus clair de notre temps libre ensemble ainsi qu'avec mon fils, Ethan. Puis c'est devenus de plus ambigüe mais Jayden fraina notre relation, j'eu comme un poid sur le coeur à ce moment-là. Mais nous avons quand même gardé notre complicité, Kian nous compare même à un couple, combien de fois il me l'avait rabaché ! Du coup, à chaque fois, on l'envoyait bouler lorsqu'il disait ça mais sans vraiment être méchant car on l'aimaient bien au fond. Kian et Jayden sont les seuls figures masculines faisant partis de ma vie. Depuis la naissance de mon fils, je n'ai pas vraiment fréquenté la gente masculine, Ethan étant ma priorité à présent. J'ai maintenant vingt-cinq ans, je travaille toujours à la RCA et je suis toujours aussi proche de Jayden et de Kian, d'ailleurs, j'ai fais la rencontre des frères de ce premier et je les adorent. Ils s'entendent tous très bien avec moi et mon fils ce qui me ravie.