CHAPTER 1. Jayden Yiannis Rhodes-Parker, voilà comment mes parents m'avaient appelé le vingt-trois décembre de l'année mille neuf cents quatre-vingt-huit. Le premier jour de mon existence, qui sans que je le sache, serait rempli d'émotion et de fait marquant. Je n'avais pas à me plaindre de ma petite vie. J'avais des prénoms et des noms plutôt originaux ; Jayden que je tenais de mon grand-père paternel, un anglo-australien ; Yiannis de mon grand-père maternel, un franco-anglais ; Rhodes de ma mère et Parker de mon père. Oui, je portais les deux noms de famille de mes parents, ma mère ayant gardé son nom de jeune fille après le mariage pour son boulot d'avocate. Je vivais tranquillement en Australie, à Perth. Une ville que j'adorais tellement, il faut dire que j'y avais tout. Mes amis, mes repères, ma famille paternelle. Et puis, mon petit cocon familial .. [..] « Jayden, mon amour, vient dire bonjour. » Entendais-je depuis le salon alors que je me trouvais dans ma chambre, à jouer avec mes robots et mes voitures. Du haut de mes quatre ans, j'avais une imagination débordante et je n'aimais pas qu'on vienne m'interrompre lorsque je jouais. Comme plein d'autres enfants d'ailleurs. Mais je descendais tout de même dans le salon, sans vraiment savoir pourquoi. « Voui papa ? » Questionnais-je mon père en débarquant dans le salon. Néanmoins, je remarquais assez vite que des personnes qui m'étaient encore inconnus se trouvaient assis dans le canapé : un monsieur, une madame et deux enfants qui se ressemblaient beaucoup. « Je te présente les Lewis. Ce sont nos nouveaux voisins. » Déclarait mon père, tout en me prenant sur ses genoux. « Bonjour petit bonhomme. » Disait la madame en me regardant avec un sourire sur les lèvres. Moi, j'étais du genre timide au premier abord. Je me lâchais beaucoup plus après. « Bonjour .. » Lâchais-je donc avec un brin de timidité. « Mason et Julia ont quatre ans, comme toi. Tu les emmènes jouer dans la chambre avec toi, mon coeur ? » Je regardais ma mère qui venait de faire son apparition dans le salon. J'hochais doucement la tête de bas en haut, avant de me lever des jambes de mon père. « Vous venez ? » Questionnais-je les enfants se trouvant en face de moi, leur tendant mes deux mains. Le garçon se levait en premier, me jugeant silencieusement du regard pendant quelques courtes secondes, avant de prendre l'une de mes mains de la sienne. « D'accord. » Me disait-il. Et sa soeur se levait ensuite, me prenant à son tour la main. « A tout à l'heure maman et papa. » Disait-elle à ses parents. Puis nous étions montés dans ma chambre. Je ne le savais pas encore, mais je venais de me trouver mon meilleur ami, ainsi que la fille que j'allai aimer plus que personne et plus que tout au monde.
« Il est gros ton ventre, maman. » Avais-je dis à ma mère, un jour pendant l'année de mes sept ans. En effet, cette dernière était enceinte. De jumeaux. Oui, comme Mason et Julia sauf que ma mère, elle attendait deux petits garçons. Elle en arrivait même à son terme, accouchant quelques mois après que j'eus fêté mes sept ans. Deux petits garçons faisaient alors leur apparition dans ma vie, Jace et Jaxen. Au début, j'étais super jaloux de ses deux petits morpions. En même temps, ils allaient piquer ma place de petit bébé gâté par sa famille, une place que j'aimais bien occuper depuis environ sept ans maintenant. Mais au final non, ce ne fut pas le cas. Ma famille ne faisait pas de différence, j'étais toujours leur petit Jay, leur petit garçon et cela malgré le fait que j'étais à présent le plus grand. Du coup, ça me poussait à bien aimer les deux petits nouveaux. [..] « Jax ! Rend lui son camion de pompier ! » On pouvait m'entende gueuler après Jaxen dans toute la maison, ce dernier ayant pris le jouet préféré de Jace. « Le gros bébé est allé se plaindre à son grand-frère chéri, encore une fois ! » Putain, ce qu'il pouvait être chiant celui-là aussi. « Je vais l'dire à papa ! » Et Jace qui pleurait deux fois plus à cause de la dernière réflexion de son jumeau. Entre les deux, Jaxen était un peu le tyran, le petit dur. Celui à qui il ne fallait pas chercher des noises, à l'école ou ailleurs, sinon ça finissait en bagarre générale. Un vrai petit diablotin, mais avec toutefois un grand coeur. Jace, quant à lui, était le plus calme, ne faisant quasiment pas de connerie. Il était très renfermé, n'ayant que très peu d'ami à l'école contrairement à son jumeau. Et le petit diable en profité, bien évidemment, en abusant du côté mou de son frère. Pourtant, dès que quiconque s'en prenait à Jace, Jaxen lui tombait dessus. Suivi par moi. On ne touchait pas aux Rhodes-Parker, la solidarité fraternelle était bien plus forte que toute. On se faisait chier, on s'embrouillait à longueur de journée et, pourtant, on était tous les trois soudés et solidaires. Les câlins ne se faisaient pas rare non plus. « Je vais t'en foutre une Jax, tu ne vas rien comprendre à ta vie ! » Et la soirée finissait en course poursuite à travers la maison, se finissant par un fou rire général entre trois frères. J'étais peut-être l'ainé, je ne leur ressemblais pas trait pour trait physiquement, mais tous les trois, au fond, on était un peu comme des triplés. On se comprenait à la perfection et on se soutenait mutuellement malgré la différente d'âge assez énorme. Et puis, on s'aimait très fort tous les trois. On n'avait pas honte de le dire. La famille, c'est ce qui compte le plus après tout.

CHAPTER 2. « Elle est jolie la nouvelle, vous trouvez pas ? » Je tournais la tête vers la fille que mon ami nous montrait d'un mouvement de la tête. Une petite brune, aux yeux hazel. Une jeune fille de douze ans toute mignonne. Pourtant, moi, je trouvais une autre fille beaucoup plus jolie. « Ouais, ça va. Elle est bien. » Disais-je, en haussant doucement des épaules. « Je vais finir par croire que t'es gay, Jay ! Toutes les filles sont juste bien selon toi. » Je tournais la tête vers Mason, mon meilleur ami depuis son arrivée à Perth lorsque nous étions âgés tous les deux de quatre ans à peine. « Toutes les filles, sauf Julia, bien évidemment. » Déclarait un autre de mes amis avant que je ne puisse lâcher quelque chose. « Arrête de dire des conneries, Peter ! » Lâchais-je, en fronçant les sourcils. Ça m'énervait que mes potes sortent ce genre de choses, surtout devant Mason. « Arrête Jayden. On sait tous que t'es amoureux d'elle depuis le primaire. » Continuait Lucas, avec un sourire taquin. « Mais ta gueule, j'suis amoureux de personne moi ! » Je tournais la tête vers mon ami, l'air un peu énervé. Ce n'était pas dans mes habitudes de m'énerver pour si peu et, pourtant, là, je l'étais. « Arrêté de le faire chier les mecs ! » Lâchait Mason, en foudroyant Lucas et Peter du regard. Je lui lançais un regard, sans rien dire, mais il avait compris. Lui et moi, on n'avait pas réellement besoin de se parler pour se comprendre. Il me sauvait la mise, une fois de plus et je lui en étais reconnaissant. « Ok c'est bon, on arrête. » Finissait par dire mon pote, chose qui me soulageait. Je n'aurais pas supporté de me faire taquiner un peu plus sur ce sujet. « Moi, je le trouve jolie ta soeur, Mason. Ça te dérangerait si je lui demandais de sortir avec moi ? » En entendant cette question, je serrais doucement les poings, sans vraiment m'en rendre compte. Mais Mason, lui, il l'avait vu. Il m'avait vu avoir un comportement de jaloux plus que visible. Et c'était bien le seul à le voir, les deux autres garçons étaient bien trop occupés à attendre une réponse de sa part. « Ouais, ça me dérangerait. Alors tu l'approches pas Peter. » Finissait-il par déclarer à son ami, sous mon regard incompréhensif. Enfin, pas tellement. Mason était très protecteur envers Julia, il ne laissait personne s'approcher d'elle par peur qu'on lui fasse du mal. Du moins, jusqu'à présent, il n'avait laissé personne s'approcher. Je ne me doutais pas encore que j'allai être le premier à pouvoir le faire. Et le seul aussi au final d'ailleurs.
« Bon, t'arrêtes un peu de me prendre pour un con ? » Je tournais la tête vers mon meilleur ami, les sourcils fronçaient. « De quoi tu m'parles ? » Le questionnais-je. Nous étions juste tout les deux, sur le chemin du retour vers nos maisons, qui se trouvaient être voisines. Mason s'arrêtait de marcher, prenant mon bras avec l'une de ses mains pour que je m'arrête de marcher à mon tour. « T'es amoureux de ma soeur, Jay ! » Lâchait-il. Une exclamation qui eut l'effet d'une bombe à mes yeux. « Arrête, tu dis des .. » « Tu crois que j'ai jamais vu comment tu l'as regarde ? Comment tu prends sa défense à chaque fois ? Tu détestes quand un garçon s'intéresse à elle, peut-être même plus que moi ! » Je faisais les gros yeux en entendant tout ce que mon meilleur ami me disait. Cependant, je savais que c'était vrai. Bien sûr que j'étais amoureux de Julia, depuis quelques années maintenant. « J'suis désolé Mason. Je lui dirais rien, j'te le promet. » Déclarais-je à mon ami, avant de me remettre en route vers ma maison. « Mais merde, t'es vraiment con toi alors ! » Je m'arrêtais de nouveau en entendant mon meilleur ami parler, tournant ensuite la tête vers lui. Je l'interrogeais du regard, en silence, sur ce qu'il venait de dire. Mason marchait vers moi, faisant le même nombre de pas que j'avais fait quelques secondes avant lui, arrivant ainsi à ma hauteur. Il posa ensuite une main sur mon épaule. « T'es le seul mec en qui j'ai confiance. T'es mon meilleur ami depuis toujours, je te connais et je sais que tu vas bien t'occuper d'elle. » Commençait-il par me dire, un sourire sur les lèvres. « T'es sérieux là ? .. Tu .. Tu blagues pas, hein ? » Le questionnais-je, un air incrédule sur le visage. J'étais, sans aucun doute possible, le seul garçon à qui Mason voulait bien confier le bonheur et le coeur de sa soeur. Une chose que je venais de comprendre à l'instant même. Mason hochait positivement la tête, sûrement pour ma première question, avant de se remettre à marcher. « De toute façon, elle est raide dingue de toi depuis qu'elle t'a vu. Elle le cache, mais on est jumeau elle et moi, elle peut rien me cacher. » Finissait-il par ajouter tout en marchant, me laissant planter là, comme un con.

CHAPTER 3. « And as we lie beneath the stars, we realize how small we are. If they could love like you and me, imagine what the world could be. » Chantais-je allongé sur mon lit, tout en ayant mis une chanson de Nickelback, l'un de mes groupes favoris. Je n'avais pas vu qu'une jolie jeune fille âgée de dix-sept ans venait de pénétrer à l'intérieur de ma chambre. « Tu ferais craquer toutes les jeunes filles si tu chantes cette chanson en public. » Entendis-je alors que la chanson arrivée à sa fin. J'eus automatiquement un léger sourire, me mettant assis sur le lit afin de faire face à la personne qui venait d'entrer dans la pièce : Julia, ma petite-amie depuis presque cinq ans maintenant. Oui, cinq ans. J'étais avec elle depuis mes douze ans et c'était dur à y croire pour ceux qui ne nous connaissaient pas. « Et toi, je te ferais craquer ? » Lui demandais-je tout en la regardant marcher dans la pièce. La demoiselle se retournait vers moi, un sourire sur les lèvres, puis elle venait s'installer sur mes genoux, passant ses bras autour de mon cou. « Mh .. J'sais pas. Tu me chanterais quoi ? » Me demandait-elle, un brin de malice dans les yeux. Mes mains positionnaient sur ses hanches, je faisais mine de réfléchir à la question. La réponse était déjà toute trouvée, au fond. « Love me tender, love me dear. Tell me you are mine. I'll be yours through all the years, 'till the end of time. » Lui chantais-je à tue-tête, essayant de garder le rythme de cette fameuse chanson appartenant à Elvis Presley. « Je suis à toi. » Me disait-elle avec simplicité. Je souriais de nouveau, scellant ensuite mes lèvres aux siennes. « Et si on se mariait ? » M'entendis-je lâcher du tac au tac sous le regard ébahis de ma petite-amie. Je la faisais s'asseoir sur le lit, puis je me levais, commençant à marcher en cercle dans ma chambre. « On est ensemble depuis bientôt cinq ans, c'est très dur pour un couple d'adulte de tenir autant de temps. Imagine pour des jeunes comme nous. » Commençais-je par dire, sous le regard de Julia. « On est jeune tous les deux, mais pourtant, on sait très bien toi et moi qu'on sera toujours ensemble. C'est tellement évident. » Ajoutais-je, tout en continuant ma petite ronde dans ma chambre. Je me stoppais ensuite devant ma fenêtre, laissant un silence s'installait pendant quelques minutes. Puis, je me tournais vers elle. « Tu sais que je t'aime, plus que tout au monde. » Complétais-je en la regardant amoureusement, un sourire sur les lèvres. « Je t'aime aussi, mon coeur. » Elle me souriait et rien que ça, ça me donnait des papillons dans le ventre. Mon coeur s'était mis à battre de plus en plus fort, encore plus que lorsqu'on s'était dit "je t'aime" pour la première fois. Beaucoup plus fort que lors de notre premier baiser, beaucoup plus que lors de notre première fois ensemble. « Alors, épouse-moi, mon amour. » Lui disais-je finalement, tout en me rapprochant d'elle. « Mh .. Tu pourrais quand même mieux faire ta demande, bébé. » Lâchait-elle, un air taquin sur le visage. Je ne pus m'empêcher de rire. Je prenais un boulon sur ma table de chevet, entendant un éclat de rire provenir de ma petite-amie. Moi-même, je luttais pour ne pas rire. Je me plaçais ensuite à genoux devant elle, prenant sa main dans la mienne. « Julia, accepterais-tu de devenir ma femme ? » Lui demandais-je donc, un sourire sur lèvre. Je voyais ses yeux pétillaient de bonheur, les larmes lui venaient à cause de l'émotion. « Oui .. Bien sûr que oui ! » M'avait-elle répondu. Et, après avoir passé le boulon à son doigt, on scellait nos mots par un baiser rempli d'amour. Ma vie avait pris un tournant ce jour-ci. Nous avions ensuite annoncés la nouvelle à nos parents. Au début, ils ne l'avaient pas vraiment très bien pris. Ils nous trouvaient trop jeunes pour un mariage. Mais rapidement, ils se firent une raison.
Le mariage eut lieu quelques jours après mon anniversaire, en plein mois de décembre, entre les fêtes de Noël et de la nouvelle année. Nous avions vécu pendant environ trois ans à Perth, en tant que couple de jeune marié. C'était totalement nouveau pour nous deux, mais qu'est-ce qu'on aimait cette vie. Et puis, à vingt-deux ans, notre vie commune allait prendre un nouveau tournant. Nous avions déménagés afin de nous installer dans la ville de nos rêves pour finir nos études. On allait conquérir Londres.

CHAPTER 4. « Jay, j'aurais besoin que tu récupères le petit pour moi à l'école ce soir. Tu peux ? » Je me trouvais dans la salle des professeurs, lorsqu'on me questionnait. Je tournais la tête vers la personne en question : Swann. « Pas de problème. » Lui avais-je répondu, souriant. « Merci, t'es un amour Jay. » Swann était une collègue de travail, parce que oui, j'étais devenu professeur de sport à la rca. J'avais fini mes études depuis bientôt deux ans maintenant et le métier me plaisait plutôt bien. Je m'étais vite fait des amis parmi mes collègues, notamment Swann. Elle devenait plus qu'une collègue au fil du temps, mais j'étais bien trop borné pour me l'avouer. Je passais beaucoup de temps avec elle, ainsi qu'avec son fils. J'adorais cela et pour le moment, ça me convenait. Et Julia, me diriez-vous ? Eh bien, quelques mois après notre arrivée à Londres, un drame s'était produit. Un chauffeur, beaucoup trop saoul pour conduire, avait percuté ma femme sur un passage piéton. Elle était décédée sur le coup, laissant un énorme vide dans ma vie et dans mon coeur. J'avais mis pas mal de temps à m'en remettre, bien qu'au fond, je ne m'en remettrais jamais totalement. Cependant, le soutient de ma famille et de la famille de Julia m'avait été d'une grande aide. D'ailleurs, Jace et Jaxen se trouvaient à présent à Londres pour leurs études et ça me faisait un bien fou de les avoir près de moi. Mason, mon meilleur ami, m'avait dit qu'il allait venir très prochainement et je n'avais qu'une hâte : le serrer dans mes bras. Il me manquait, terriblement. Et je savais qu'avec lui dans les parages, le sourire serait encore plus facile à s'afficher. Perdu dans mes pensées, je n'avais pas vu que Swann était venue s'installer dans le canapé, à côté de moi. « Bon alors, je les revois quand tes frères ? » Me questionnait-elle en posant une main sur ma cuisse. « Tu les aimes bien, hein ? » Lui demandais-je le sourire aux lèvres. « Bien sûr, ils sont vraiment adorables avec mon fils aussi. Et puis, ils sont de ta famille. Comment ne pas les aimer, tu m'expliques ? » Me demandait-elle avec un air amusé. « C'est une très bonne question. » Lâchais-je, me ventant légèrement pour le coup. Chose qui faisait lâcher un petit rire à mon amie. Je passais ensuite un bras autour de son cou, sur ses épaules et je la rapprochais de moi. La demoiselle posait sa tête sur mon épaule, tandis que je caressais doucement son bras. On était bien là, juste tout les deux. « Un vrai p'tit couple ces deux-là, dis donc ! » Entendait-on alors qu'un silence s'était installé dans la pièce. Kian venait d'entrer dans la pièce, faisant vite remarquer sa présence. « Un vrai crétin celui-là, dis donc ! » Lançais-je à mon ami en reprenant ses mots. Bien évidemment, je rigolais. Kian était un ami. On s'était rencontré en début d'année scolaire chez le psy et le courant était vite passé. On avait un passé assez similaire sur le plan amoureux et on comprenait très bien par quoi l'autre passé. On s'entraidait mutuellement et je l'adorais, bien qu'il avait le don de m'énerver en me titillant sur ma relation avec Swann. Je ne doutais pas du fait qu'il le faisait aussi avec elle, vu ses réactions lorsqu'il en parlait devant nous deux. « Je vous laisse entre mec, j'ai cours dans quelques minutes. » Lâchait Swann. « Encore merci pour ce soir. » Ajoutait-elle à mon attention, me déposant un baiser sur la joue. Je lui souriais en guise de réponse, puis elle se levait. « Au revoir, papa ! » Finissait-elle par dire à l’attention de Kian, le sourire aux lèvres. « Bye bye, maman ! » Lui lançait ce dernier avec un léger rire. Oui, Swann avait un fils et Kian aussi. Les deux collègues avec qui je m’entendais le plus avait des enfants. Je me retrouvais donc souvent à pouponner, chose qui me plaisait. « Vous êtes vraiment mignons vous deux ! » « Oh ta gueule ! Pose ton cul sur ce canapé et raconte-moi si tonton Jay’ manque à ton fils. »