Il avait commencé à tout envoyé balader dans la chambre, tout ce qui se trouvait à porter de main. Je me reculai, de peur de prendre un projectile en pleine face, ma respiration se faisant de plus en plus pressante, je laissai un flot de larmes s’échapper de mes yeux. « Noah … s’il te … » C’était trop tard, il venait de quitter la pièce, j’allai claquer la porte et me laissa tomber contre elle, éclatant en sanglot. Je pris la décision de ne pas rester à la chambre, il ne voulait sûrement plus me voir, et j’avais besoin de réfléchir. Je pris alors ma valise, avec des affaires, comme si je n’habitais plus ici et pris la direction de la chambre de Kat’ espérant la trouvé là-bas, je voulais simplement lui parler, et la prévenir que j’irais vivre chez moi, jusqu'à ce que décide de revenir, dans une nouvelle chambre sûrement. Je n’arrivais pas vraiment à me calmer, mes larmes coulaient toutes seules.
J'avais ma valise à la main, je marchais dans le couloir qui me mènerait jusqu'à la chambre de mon amie. Je ne sais pas pourquoi j'avais décidé d'allé voir Kat et pas une autre personne. Lorsque j’arrivai devant je me stoppai, hésitant. Je ne savais même pas si elle était là. Je toquai, mais au bout de quelques minutes il n'y avait toujours pas de réponses. Je me laissai alors glisser le long de la paroi murale, recroquevillé sur moi-même, je n'arrivais pas à stopper les larmes qui coulaient le long de mes joues, j'attendais simplement que Katarjina arrive. Je ne savais même pas comment j'allais lui annoncer que je m'étais fait avoir comme une idiote.

Cette fin d'après-midi, était plus que désastreuse. J'avais finis par avoir cette discussion avec Noah, et en fin de compte, j'aurais peut-être pas du l'avoir, car maintenant, je me retrouvais à errer dans les couloirs des dortoirs avec ma valise. Je me dirigeais vers la chambre de Katarjina, espérant la trouver rapidement, et éviter de me donner top en spectacle. J'avais déjà un ruisseau de larmes qui coulais de mes yeux, et les gens que je croisais me regardais bizarrement, heureusement qu'as cette heure-ci il n'y avait presque personne. Après avoir toqué, personne ne me répondis, je me laissai tomber contre le mur, j'allais attendre qu'elle rentre, qui a lui envoyer un message dans 15-20 minutes pour lui demander de renter. Je savais qu'elle lâcherait tout pour moi, je pouvais lui faire confiance. On compte ses amis sur les doigts d'une main, et Kat faisait partie de ceux-là. Avec cette valise à côté de moi, et dans les circonstances actuelle, beaucoup aurais pu croire que la fac commençait à fermer ses classe, mais une chance pour moi, pas encore. Pas besoin de rajouter au drame pour moi, j'étais déjà bien assez mal pour le moment. « Dae' qu'est-ce que tu fais là ?! » Me laisse pas dévoiler mes états d'âmes dans ce couloirs, je leva simplement ma tête, qui devait réellement faire peur, les larmes n'avait cesser de couler, alors je vous laisse imaginer l'état de mon maquillage, même léger, là il n'existait plus. De plus le mascara noir avait dû laisser quelques trainer noir le long de mes joues, sa main passa sur mes joues pour essayer de sécher ses larmes. « Je ... je ... suis ... qu'une ... idiote. » tentais-je de dire, mais vous avez déjà essayé de parler quand vous pleurer, ou lorsque vos larmes coulent depuis presque une demi-heure sans avoir lâché une parole ?! Et bien ça donne une chose presque incompréhensible. « Mais reste pas là chérie, viens à l'intérieur. » Elle m'aida à me relever, et je la remerciais simplement d'un infime signe de tête avant de rentrer dans sa chambre. On s'installa sur son lit et je me recroquevilla sur moi les genoux replié contre ma poitrine. « Qu'est-ce qui va pas ma belle ?! » Je devais tenter de respirer, de parler de lui sans exploser en pleurs, et surtout j'espérais que son colocataire n'allais pas rentrer. J'inspirais et expirais, un long moment pendant que j'essuyais mes larmes d'un revers de manche. « Noah, il ... il a fait un ... » Respire, tu vas y arriver « Un pari sur moi ... » Les larmes recommencèrent à couler, je ne pouvais plus rien dire de plus pour le moment, je devais me calmer avant.

J'avais l'impression de vivre un cauchemar, l'homme que j'aimais venait de m'annoncer que s'il s'était rapproché de moi, c'était à cause d'un pari... Je m'étais rapproché de lui, j'avais cru qu'il pouvait changer, qu'il n'était plus cette espèce de dragueur invétérer, que je pouvais lui faire confiance. Mais je m'étais trompé, j'étais vraiment trop naïve. Après notre altercation, j'avais entrepris de faire ma valise sur un coup de tête, pour finir par être devant la porte de chambre de Kat' une de mes meilleures amies. J'avais besoin de lui parler et de lui faire part de ce qu'il venait de se passer. « Mais bien sûre que non, qu'est-ce que tu racontes. Je suis ton amie, je suis bien placée pour savoir que tu es tout sauf une idiote. » J'essuyais mes larmes d'un revers de main, même si cela ne servira à rien car deux seconde plus tard, mes joues sont à nouveau inondé de larmes. « Soit pas gentille ! Je sais très bien que je suis une idiote beaucoup trop naïve ! » Entre temps elle m'avait fait rentré dans sa chambre, elle ne devais rien comprendre à ce qu'il se passait, et à ce que je disais, une fois entrée, elle me demanda ce qu'il se passais, et je réussi à lui expliquer que Noah avait fait un pari sur moi. Je n'arrivais pas à en dire plus, je vivais un enfer, mon cœur ne se calmais pas et à chaque fois que j'évoquais dans ma mémoire ou que je parlais de Noah, il se mettait à battre si fort, qu'il pourrait rompre ma cage thoracique à en sortir. « Un pari sur toi ?! Comment ça ?! Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?! » Trop de questions, trop de questions auxquelles je ne savais pas répondre et auxquelles je n'arriverais pas à répondre car l'évoquer à nouveau me rappelais que j'étais qu'une idiote naïve et trop confiante qui croyais au prince charmant. J'essayais de me calmer, en respirant calmement sous les soubresaut qu'évoquais que je venais et que j'étais toujours en train de pleurer. « Il... il a... il à parier avec Nathanaël qu'il arriverait à coucher avec moi... » Terminais-je en pleurant à nouveau, je ne savais même pas si on avait couché ensemble à cause de l'abruti qui avait drogué le doyen et par la même occasion, la moitié de l'école. Tout ce que je savais c'est qu'on avait fini dans le même lit le lendemain et que ni lui ni moi on se souvenait de la veille. Enfin, je ne m'en souvenais plus, lui j'en avais aucune idée, après tout, si son pari avait été réussi, c'est qu'il devait se souvenir d'une chose. Je ne savais même pas si je pouvais encore le croire, ses derniers mots me poussaient à vouloir le croire, mais il pouvait s'agir encore d'un pari, celui-ci de sortir avec moi, histoire de bien balancer mon cœur contre une paroi pour le faire exploser en encore plus de petits morceaux qu'il ne l'était à l'heure actuelle. La voix de mon amie, elle augmentait au fur et à mesure et je devenais son incompréhension et sa colère..

Je manquais déjà énormément de confiance en moi et d’avoir appris ça ce n’était pas un facteur qui faire de moi une fille ayant plus confiance en elle, bien au contraire. J’avais de suite pris refuge chez mon amie, je ne savais pas ce que j’allais lui dire, elle allait péter un câble il y a de forte chance, je ne savais même pas comment lui annoncer sans fondre en larmes. « Mais qu’es-ce que tu raconte ? Arrête tes conneries tu veux ! » Ce n’était pas des conneries c’était la vérité, j’étais une fille bien trop naïve et je devais renforcer mon caractère si je ne voulais pas finir bouffer par les requins de la vie réelle. J’avais fini par lui avouer ce que je faisais là, que Noah avait fait un pari sur moi avec Nathanaël qu’il coucherait avec moi avant la fin de l’année. Pari réussi il y a trois mois après le jour de l’an, enfin je ne sais pas s’il était réussi, vu que je ne me souvenais en rien de la soirée. Mais après tout, si Noah m’avais dis qu’il avait gagné le pari c’est que c’était vrai, nous avions couché ensemble et il s’en souvenait. J’avais soudain comme une envie de vomir ! Ma première fois, à cause d’un pari et je ne m’en rappelais même pas. La chose la plus dure dans l’histoire, c’est que j’avais réellement cru en l’histoire que Noah et moi étions en train de construire, j’avais cru à quelque chose entre nous, et je m’étais bien ridiculiser. Mais j’avais toujours envie de le croire, son visage lorsqu’il m’avait fait son annonce, sa réaction quand il était parti. « Ma belle, qui qu’il soit, il ne mérite pas tes larmes. » C’était bien plus facile à dire qu’a faire, et je n’arrivais pas a stopper le pluie qui tombait de mes yeux. « Tu t’en es rendue compte avant de faire une connerie, et c’est peut-être pas plus mal. Même si t’auras des difficultés à t’y faire, tu gagnes au change crois-moi » Je ne savais pas si je gagnais au change, mais je n’avais pas envie de le savoir pour le moment « Rendue compte avant de faire une connerie ?! J’crois pas non ! Il l’a gagné son pari !&& je ne me rappelle de rien à cause de l’abruti qui nous as drogué. » Finissais-je par lâcher. J’avais répondu sèchement, génial, après les larmes je devenais en colère. Je suis vraiment insupportable. « Je ne lui conseille pas de croiser ma route un jour, il risque de se rappeler de moi » J’étais toucher par le fait que mon ami veuille me défendre, mais je n’en avais pas besoin, je ne voulais pas qu’elle se sente en malaise et qu’elle risque quoi que se soit, surtout vu les conditions actuelles. « Non laisse tomber ! » Dis-je simplement.