"Tes parents t'aiment Kyran" Ahah la bonne blague, ils m'aiment c'est pour ça que mon père s'est barré ?

Je suis né le 25 juin 1993 à Tijuana au Mexique. Je suis né dans une famille très peu présente mais quand même unis, j'ai passé mon enfance enfaîte un peu tout seul avec un nounou qui me gardait. Ma mère est une grande patronne d'une boutique de cosmétique, elle gagne bien sa vie et mon père bah lui il n'est jamais là. Il rentre quand je dors et je fais avec, je le croise parfois mais très peu, aujourd'hui Tokio, demain New York oui voilà c'est ça lui. Petit, à l'école on se moquait de moi car j'étais gardé par une nounou qui venait me chercher, mais jamais mon père ou ma mère. Ma mère était là le soir et le matin mais sinon je la voyais très peu. Et puis on finit par se faire à l'idée d'être tout seul et de devoir grandir sans ses parents présents et qui donne de l'amour. "- Tes parents t'aiment Kyran" "- Ah c'est vrai où tu vois qu'il m'aime? Peut-être en m'achetant des cadeaux pourtant je m'en fiche moi, je prefère ne pas en avoir qu'avoir des parents totalement absents qui essaient de m'acheter avec des cadeaux pour me rendre soit-disant heureux, alors arrête de me parler Millie". Ce jour-là, j'avais 10 ans et je venais de parler à ma nourrice d'une façon horrible, j'ai quitté la pièce et je me suis réfugié dans ma chambre, je n'ai jamais compris pourquoi je lui avais parlé comme ça, elle n'avait rien avoir avec mes parents. C'était une femme douce, calme, attentive et surtout très présente pour moi. Elle ne m'en a pas voulu, elle a compris que j'en avais marre d'entendre cette phrase.

Parlons de mon anniversaire de mes 11 ans. C'était un beau jour d'été, le 25 juin, une magnifique journée mais cette journée je m'en rappellerais toute ma vie. J'étais dans le canapé, à regarder pokémon en mangeant des oéros. Je ne savais pas quoi faire pour mon anniversaire et pour une fois mes deux parents étaient à la maison mais pourtant on n'aurait pas dit comme ça. "- KYRRRRAAAN VIENT LA S'IL TE PLAIT" "- J'arrive toute suite". Je me suis dirigé vers la cuisine où se tenait ma mère et mon père. "- Qu'est ce qu'il y a ?" ma mère se tourna vers moi en m'offrant mon cadeau. On est allé sur la terrasse, on a discuté, j'ai parlé avec mon père, j'ai joué au basket avec lui, je lui dis que j'aimais faire de la guitare et du skate-board. On a discuté de tout et de rien, juste le temps d'une journée, on avait vraiment l'air d'un père et son fils, complice. On a rigolé, il m'a prit dans ses bras et il m'a dit qu'il m'aimait. "- Maman, Papa, plus tard je ferais de la guitare et je serais très connu" "- C'est beau de rêver Kyran mais il faut que tu fasses de ton rêve ton but". Cette phrase est restée gravé dans ma tête tout le reste de mon enfance. La fin de la journée est finalement arrivée et je suis allé me coucher. Je pensais que mon père et moi, on vivrait ça tous les jours maintenant mais non j'ai encore trop rêvé. "- Chéri, prend moi dans tes bras s'il te plait". Je me réveilla, mon réveil indiqua 5 heures du matin, ma mère en pleure, elle se serra contre moi, je ne comprenais rien. "- Maman mais arrête de pleurer, qu'est ce qu'il se passe ?" Elle me regarda et me tend deux lettres, une adressé à ma mère et l'autre à moi. Je les lis toutes les deux et me met à pleurer. Mon père était encore partit mais cette fois pour toujours, il ne reviendrait pas, il quittait ma mère et il a disparu sans laisser de trace à part une pauvre lettre.

J'aimerais revenir à l'époque où la seule question que je me posais été de quelle couleur j'allais colorier mon dessin

"- Ezra, vient me voir s'il te plait" "- J'arrive maman". J'avais 15 ans, j'ai passé la journée avec ma mère dans la cuisine, à discuter, à se battre avec de la farine, on était très lié tous les deux depuis le départ de mon père, je l'ai soutenu du mieux que j'ai pu et j'espère qu'elle sera fière de moi. Je fais du skate-board, je joue de la guitare et ça reste ma première passion, je prends des cours au lycée dans un groupe qu'on a monté tous ensemble. Je suis assez populaire et je sors avec 2 ou 3 filles en même tant. Et oui, je suis un vrai coureur de jupon, on s'en fou j'ai que 15 ans et l'amour c'est pas fait pour moi. Mes potes m'ont surnommés Ezra et voilà que c'est resté, de toute manière je déteste qu'on m'appelle Kyran vu que mon père voulait m'appeler comme ça donc maintenant ce n'est plus qu'un prénom sur une carte d'identité.

Et puis j'ai commencé à fumer, faire la fête, boire, coucher avec des filles. Mais en gardant de bonnes notes à l'école, ma passion pour la musique et surtout le groupe qu'on a monté mes potes et moi. On joue souvent dans un bar en ville. J'enchaîne les filles sans me poser de questions, j'aurais peut-être du m'en poser quand j'ai rencontré cette fille Lou. En un regard, je suis tombé amoureux d'elle, pour la première fois enfaîte, j'ai compris ce que voulait dire amour. Pensé sans cesse à elle, péter des câbles quand elle ne me répondait pas par message, avoir des papillons dans le ventre quand elle me parle ou quand elle me prend dans ses bras. Au début elle avait l'air amoureuse de moi, j'y ai cru. Elle me disait qu'elle m'aimait et je lui disais que moi aussi, qu'est-ce qu'on peut être con quand on est amoureux c'est pas possible. On est resté un an ensemble. On était à une soirée, tous les deux, je l'ai vu toute seule, alors que j'étais raide bourré, j'ai pris un autre verre quand je l'ai vu partir dans une chambre. Je l'ai suivie, j'ai ouvert la porte et je l'ai vu là avec mon meilleur ami. "- God, enfaîte t'es vraiment une sal**e" "- Ezra c'est pas ce que tu crois" "- Dégage c'est bon avec mon meilleur ami en plus tu te fous de ma gueule" "- je suis amoureuse de lui ez'" "- Pour toi c'est kyran, tu sais pourquoi parce que les seules personnes qui m'appelle Kyran sont celles et ceux qui m'ont déçu et que je veux plus voir". J'ai quitté la soirée, j'ai bu j'ai fumé et je ne sais pas comment je suis rentré chez moi, j'ai tout explosé dans ma chambre, je suis tombé amoureux pour la première fois et je sais maintenant ce que ça fait d'être amoureux c'est une merde ambulante, je ne veux plus jamais ressentir ce sentiment.

Souvent on dit adieu à ceux qui partent mais un jour on dit adieu à ceux qui restent.

Et puis le temps à passé, j'ai eu 16 ans et maman a été muté à Londres, j'ai tout quitté mes amis, et tout le reste c'était mieux comme ça surement. Je la voyais avec mon meilleur ami tout les jours, j'étais mal et je veux resentir ça. On est partit sans rien, on a déménagé rapidement et on s'est installé à Londres. J'ai rencontré des mecs supers et ce sont mes amis peut-être ma deuxieme famille on va dire. Je me souviens vaguement de notre rencontre. Je rentrais en seconde je connaissais personne. On avait sport et c'était du basket, j'adore le basket et sans me vanter je suis très doué. On s'est rencontré comme ça, on était dans la même équipe et on a vite apprécier le sport au lycée. Aujourd'hui on est les meilleurs amis de la terre. Et c'est pour moi ce qui compte le plus au monde.