Une histoire, hein? C'est ça que vous voulez? Mon histoire? J'espère que vous avez au moins 3 bonnes heures et du maïs soufflé pour vous divertir parce que si je commence, c'est difficile d'arrêter. Bon, bon, mais c'est bien parce que vous insistez. Par où commencer? Bon, présentons tout d'abord ma petite famille. Catherine et David Finley, mes parents, ont l'air facilement de gens complètement sains d'esprits et parfaitement normaux aux premiers abords. Ils ne sont pas méchants, ne vous inquiétez pas. J'aime bien dire qu'il sont nés probablement une décennie trop tard. Et par là, je veux dire que peut-être que s'ils avaient été assez vieux pour vraiment les années du flower power, ils s'en seraient lassés au bout d'un moment, au lieu de devenir les hippies attardés qu'ils sont. Je ne vous fait pas de blague en vous disant qu'ils ont eux-mêmes encouragés mes aînés à essayer la drogue parce que c'était une expérience qu'il fallait avoir vécue avant de mourir. Et vous voulez savoir ce qu'il y a d'autre d'étrange à propos de mes parents? Leur génétique. Apparemment, dans leurs deux familles, il y a de forts gênes de jumeaux, ce qui fait que des 7 enfants de la maison, je suis la seule et l'unique à être née toute seule. Il y a mes deux grands frère, Bell et Angel, de 8 ans mes aînés. Puis viennent Freedom et Candle, un garçon et une fille qui eux ont 5 ans de plus que mois. Et finalement, les deux dernières, Shimmer et Polexia qui sont arrivées quand j'avais 3 ans. Vous voyez, les amis, c'est ça qui arrive quand vous vous brûlez les neurones avec trop d'encens et de stupéfiants. Vous vous retrouvez avec une floppée d'enfants avec des noms tous plus étranges les uns que les autres. Et encore, c'est que les prénoms, y,a les deuxième noms. Déjà qu'ils trouvaient que Sebastian, même si c'était un nom de garçon, serait une excellente idée pour moi, imaginez les autres. Vous pouvez m'appeler Mia simplement.

Mon enfance ne fut pas dramatique, pas de morts accidentelles d'un de mes frères -quoiqu'au nombre d'idioties qu'ils ont fait, je me demande encore comment ils ont fait pour rester en vie si longtemps- ou de divorce, rien. Je dirais que de découvrir que le Père Noël n'existait pas vraiment était probablement le plus gros traumatisme que j'ai vécu. Ce n'était pas non plus une enfance paisible. Imaginez vous un moment être l'enfant du milieu d'une famille de 7, et en plus être la seule sans avoir de jumeau avec qui tout partager. C'était pas la joie tous les jours. D'un point de vue psychanalytique, j'imagine qu'on peut dire que mon désir de jouer devant public vient du fait qu'il fallait que je me force pour me faire remarquer à la maison. J'ai toujours été la plus drama queen, à faire des scènes pour un rien. Le professeurs à la petite école voulaient tous me mettre hors de la classes et mes petits camarades aodraient quand je faisais le clown. Je me suis un peu calmée en fait quand on m'a renvoyée de ma première école pour avoir rétorqué quelque chose d'un peu déplacé (un blague que Bell, mon grand frère m'avait enseigné).

Puis vint le lycée. À cause de mes "écarts comportementaux", je suis la seule de ma fraterie qui a été envoyée dans un collège privé que de filles. Inutile de préciser que la fille d'artistes hippies venant d'une famille de 7 et avec un nom comme le mien ne passait pas innaperçue dans cette marre de fille à papa pleines aux as qui se prénommaient toutes Heather ou Jessica et avaient toutes des cheveux d'or et des mains parfaitement manicurées. Mon entrée au lycée coincidait aussi malheureusement avec le départ d'Angel et de Bell, qui ont quittés la maison. Disont simplement que ce fut une période plus difficile de ma vie, mais c'est ça l'adolescence, non?

Underco.

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