|
| #2665 hello, hello, hello, how low ? / phoe | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: #2665 hello, hello, hello, how low ? / phoe Sam 26 Avr - 10:30 | |
| J'ai soupiré alors que j'approchais de plus en plus du quartier le plus friqué de londres - autrement dit, belles bagnoles, belles maisons, concurrence de la pelouse la plus verte et des fleurs les plus colorées entre voisins faussement amicaux. Ici, pas de gamins qui pleurent comme à shoreditch, pas de petits voyous miniatures qui roulent sur les trottoirs et insultent au passage les passants, non plus. Même pas le bruit d'une sono poussée au maximum, d'une voiture qui défie les limitations de vitesse, d'une engueulade pas loin. Même les oiseaux ont foutu le camp. J'ai jeté rapidement un coup d'oeil à ma montre - 20h53. Autrement dit, près d'une demie heure de retard. Je vais me faire tuer. J'ai soupiré en accélérant le pas. J'ai croisé une mère qui promenait son bouledogue en laisse, une pauvre bourge qui n'a même pas daigné me remercier de m'être décalé pour les laisser passer, elle et son stupide clébard qui devait certainement porter un nom stupide du genre princesse ou diamant et qu'elle devait surnommer loulou. C'est à peine si elle a posé les yeux sur moi. J'ai soupiré en grommelant, puis j'ai plongé les yeux dans l'appareil photo qui pendait mollement autour de mon cou - j'ai marché en examinant les derniers clichés, supprimant, critiquant, imaginant un post-traitement pour finalement annuler. Il commençait à faire froid et la nuit tombait, et j'ai fini par ralentir et relever les yeux de l'appareil après avoir évité de justesse un lampadaire.
J'ai fini par arriver devant chez phoenix aux environs de 21h05 sans encombres majeures ; je n'avais croisé personne hormis la pétasse au bouledogue, et j'avais arraché comme par habitude une fleur du magnolia stupide qui ornait le devant de la maison d'un des voisins de phoe. Un pauvre vieux, gros et gras, le teint frais, la bouche vermeille, un qui roule en R8 et qui me balançait des regards méprisants à chaque fois qu'il me croisait - les merdes de mon genre faisaient sans doute tache dans le petit paradis miniature de son quartier. J'aurai presque hésité à sonner en pensant au sermon qui allait peut-être suivre mais il faisait bien trop froid avec une chemise et un pauvre jean pour que je reste une minute de plus dehors ; j'ai sonné deux fois, parce que on ne sait jamais, et j'ai rangé mon appareil photo dans mon sac à dos en triturant entre mes doigts la tige de la fleur que je venais de voler clandestinement. |
| | |
| Sujet: Re: #2665 hello, hello, hello, how low ? / phoe Sam 26 Avr - 13:14 | |
| J’avais rien foutu aujourd’hui. D’habitude, j’étais du genre à me lever tôt, et à bosser - parce qu’après tout, c’était mon travail qui me définissait. J’veux dire, sans ça, je serais rien. C’était grâce à ça que je vivais, j’me raccrochais à ça, à l’espoir que tout se finisse un jour. Cette magouille me détruisait à petit feu, j’en avais bien conscience, mais j’étais incapable de passer au dessus comme le faisait mon père. J’avais juste une seule hâte, c’était que tout s’arrête et que je recommence à vivre à proprement dit. Seulement, je pouvais pas laisser tout tomber du jour au lendemain - autant pour ceux qui travaillent pour moi que pour ceux qui viennent acheter. J’aurais pas mal de représailles, et à part déménager dans un autre pays j’avais pas moyen d’y échapper. J’étais allongé sur le canapé, un canapé de luxe attention - merci papa - tel un vieux clochard, payez le paradoxe ! Simplement vêtu d’une chemise noire totalement ouverte sur mon torse, d’un jean bleu délavé et troué et de mes éternelles rangers totalement défoncées, dont les lacets traînaient partout - grosse flemme de les lacer, ouais. Mais j’préférais pas marcher à chaussettes vu la gueule de mon sol - complètement poussiéreux. Ça faisait longtemps que j’avais pas fait le ménage, et j’avais jamais pensé à embaucher quelqu’un pour. J’aimais pas me dire que j’étais qu’une feignasse, et j’aimais pas me dire que y’avait vraiment des personnes qui bossaient pour nettoyer la baraque d’un autre. Pathétique. J’attendais Nam - je regarde ma montre ; ce gosse est en retard, bordel. Pour pas changer, en fait. J’l’aimais bien, il était pas stupide mais un peu niais. Il me rappelait mon enfance - avant que mon père soit emprisonné - et puis, il était bien marrant avec ses petites manies. J’sais pas, il avait tout du gosse bien gentil et fleur bleue, c’était limite un cliché ambulant. J’entends sonner, je bouge ma vieille carcasse, tenant une bière dans la main droite et un joint dans la gauche. Mes yeux étaient explosés, mes cheveux en batailles, en fait ça changeait pas de d’habitude, j’avais toujours l’air d’un clochard. Quoique aujourd’hui, on aurait dit un clochard junkie à deux doigts de se faire saigner les veines. J’ouvre la porte brusquement, je titube et le montre de la main droite, manquant de renverser un peu de bière sur lui.
“T’es en retard, petit Nem !”
Et j’ai pouffé comme un con tout en reprenant une taffe de mon joint. Putain. Un vrai déchet. |
| | |
| Sujet: Re: #2665 hello, hello, hello, how low ? / phoe Sam 26 Avr - 14:01 | |
| La porte s'est brusquement ouverte et j'ai sursauté - j'ai relevé le regard et j'ai fixé phoenix un instant sans ciller. Il avait l'air complètement fait - ou, du moins, s'il ne l'était pas encore, il le serait certainement dans pas longtemps vu le joint et la bière dans ses mains. il avait l'allure d'un espèce de clochard fumant et buvant - et, merde, je m'en suis vraiment voulu d'arriver si tard. Je l'ai véritablement dévisagé et je crois que j'étais partagé entre la peine et la colère - et je sais qu'en plus, ça l'emmerde d'être pitoyable. « T'es en retard, petit Nem ! » Il a rit tout seul à sa blague et j'ai soupiré en esquissant tout de même un sourire - l'heure ne se prêtait peut-être pas à rire, mais lui hurler dessus à peine arrivé ne changerait de toute façon pas grand chose. il fallait juste trouver un moyen de minimiser les dégâts - et même si ce n'était pas la première fois, je peinais toujours à gérer ce genre de situation. « Je t'offre une fleur du magnolia de ton voisin pour me faire pardonner, tiens ! » j'ai lâché, et j'ai foutu la fleur dans sa bière comme dans un vase, avant de le pousser à rentrer - quoi que je doutais même de sa capacité à tenir debout dans l'immédiat. « Putain, phoe, t'es un vrai déchet ambulant, tu ressembles à rien » j'ai soupiré, plus de la façon d'un constat que d'une réprobation. « En plus, les nems sont d'origine vietnamienne, pas coréenne, débile » j'ai esquissé un demi-sourire, parce qu'il était quand même vachement mignon, cet abruti. Puis j'ai réalisé qu'il était 21h, que la plupart de ses stupides voisins devaient probablement dîner sous leurs vérandas de bourge et qu'il était ridiculement en train de s'agiter sur le palier de sa porte, et ça ne prendrait pas de temps avant que ça ne se remarque. « Allez, bouge, tu vas faire peur aux voisins - rentre avant qu'ils appellent la police, t'as vu à quoi tu ressembles avec tes yeux pétés de sang et tes cheveux en bataille ? tu t'es lavé au moins ? non, en fait ne réponds pas, je ne veux même pas savoir » j'ai passé une main derrière son dos, l'incitant à rentrer avant de jeter un coup d'oeil rapide dehors.
|
| | |
| Sujet: Re: #2665 hello, hello, hello, how low ? / phoe Sam 26 Avr - 14:59 | |
| Il me fout alors une putain de fleur dans ma bière, le con ! Je l’avais quasiment finie, mais j’allais éviter d’y boire à cause de fichue terre. Je râlais. Mais ça ressemblait plus à une plainte d’une petite fille n’ayant pas eu son nounours qu’un grognement digne de ce nom.
“Maiiiis t’es coooon ! Ce gros lard va encore faire chier ! Il me fait peur !”
Je tousse, histoire de m’éclaircir la voix, parce que sérieusement on aurait dit un ado en train de muer. J’m’appuie contre la porte, mon bras glisse un peu, j’me rattrape de peu et je glousse comme une demoiselle ayant les hormones en ébullition avec un air de “ahah j’ai faillit tomber t’as vu j’suis trop con” et j’l’observe par la suite avec tout mon sérieux pas sérieux, comme si rien était arrivé. Digne d’un film comique. Faut pas m’en vouloir, j’étais juste mort avant l’heure. Puis il dit que j’ressemble à rien. Ouais je sais, j’ai jamais ressemblé à quelque chose, c’était à l’image de ma vie, mais voilà, c’est comme ça. J’suis un déchet, et j’assume. Par contre j’ai bien rigolé quand il m’a sortie l’origine du nem, parce que j’en avais vraiment rien à foutre de qui avait inventé cette bouffe, comme j’en avais rien à taper de l’inventeur du PQ. Et je pouvais pas faire la différence entre un vietnamien et un coréen vu mon état - jserais capable de prendre un chat pour un chien. En parlant de chien, je sais même pas où était parti mon chiot. Ouais à mes souvenirs j’ai un bébé berger australien bleu merle, une vraie peluche qui soit va se cacher dans le placard à bouffe, soit va dormir dans la pile de linge sale. Il m’avait coûté cher ce salopiaud, mais il valait le coup, j’me sentais moins seul avec cette bête à connerie. Et il avait le don de tout faire passer avec son air d’abruti innocent. J’ai pas pu m’empêcher de comparer Nam à mon chiot, du coup. J’ai pas vraiment entendu ce qu’il m’a dit, mais j’ai senti sa main et je l’ai retiré avec un air boudeur.
“Tu passes pas, t’es en retard ! J’ai commencé sans toi. Tu vois bien”
J’hoche la tête et je prends un air encore plus sérieux.
“J’ai perdu Snoopy..”
Bordel mais mon chien s’appelle pas Snoopy. Il s’appelle Jazz. Ou Blues. Accordéon peut-être ? Merde, je sais plus. Un de ces noms à la con. |
| | |
| Sujet: Re: #2665 hello, hello, hello, how low ? / phoe Sam 26 Avr - 15:38 | |
| J'ai ris à sa plainte aiguë qui n'était pas sans rappeler celle d'une petite fille autant qu'à la moue qu'il a fait devant sa bière désormais imbuvable - quoi que, jamais rien n'est sûr avec lui. « Ne t'inquiète pas, il montre les crocs mais il est bien trop peureux pour mordre, et tu peux très bien le dégager sans problème j'en suis convaincu, donc allez, avance ! » - cependant, inévitablement, il n'en a rien fait et s'est adossé contre la porte, retirant ma main de son dos et me refusant le passage - et la situation était telle que j'aurais bien sorti mon portable pour le filmer là maintenant, sauf qu'avec tout ce boucan il allait finir par alerter la moitié du quartier et les représailles n'étaient pas forcément souhaitables. je l'ai fixé, ennuyé par son caractère buté, relevant la tête pour croiser ses yeux (parce que j'étais plus petit) « Tu passes pas, t’es en retard ! J’ai commencé sans toi. Tu vois bien » J'ai pouffé devant son air boudeur pseudo sérieux, et mon dieu je bénissais tellement le ciel d'être témoin de ça que je comptais bien en profiter un moment, juste pour pouvoir lui rappeler plus tard ce moment honteux de sa vie. Je l'avais déjà vu ayant l'alcool triste ou même heureux, mais pas à ce point heureux. « Tu sais très bien que je suis toujours en retard - j'ai pris quelques photos en chemin, pour les arts appliqués. eh oui, je vois que tu as "commencé sans moi", je vois très bien même (j'ai pas pu m'empêcher de rire, mon dieu c'est à peine s'il tenait debout) ... bordel, phoenix, regarde dans quel état tu es, tu es désespérant » Ma main s'est posée sur l'arrête de mon nez et je ne savais plus vraiment quoi faire - soupirer ou sourire, parce que la situation était catastrophique d'une part mais tellement inouïe qu'elle en était risible, et molière n'aurait pas fait meilleure farce. « J’ai perdu Snoopy.. » J'ai froncé les sourcils, penchant par réflexe la tête sur le côté. « Snoopy ? » j'ai répété bêtement, réfléchissant rapidement - puis, oh, okay. « Oh, je vois. T'es sûr qu'il s'est pas perdu sous la montagne de linge sale ? Il cherche peut-être encore une issue » j'ai ironisé - il avait même perdu le nom de son chien. perdu son chien tout court, en fait. « Tu veux qu'on aille le chercher ? J'ai des biscuits pour animaux dans mon sac, tu peux essayer de l'appâter avec ça » j'ai proposé, parce que si ça pouvait le calmer ou même le faire rentrer c'était une bonne ruse, et j'avais vraiment l'impression de parler à un gamin et je ne savais pas si c'était hilarant ou juste perturbant. un peu des deux, je suppose - et que personne ne me demande pourquoi j'avais toujours des biscuits pour animaux dans mon sac.
|
| | |
| Sujet: Re: #2665 hello, hello, hello, how low ? / phoe Sam 26 Avr - 18:54 | |
| Gros blanc. Pendant qu’il parlait, j’ai pas pu m’empêcher de regarder le papillon de nuit qui voletait derrière lui. J’aimais bien les papillons. C’était beau ouais. Puis il était énorme, il volait en battant de ses grandes ailes marrons. Puis il se cogne à la lumière près de la porte, et se grille littéralement. Merde. En fait, c’est con les papillons. Snoopy. Ah oui Snoopy. Nam me blablate pas mal de trucs par rapport à une pile de linge sale qui était une issue de je n’sais quoi et finit par dire qu’il avait des biscuits pour chien. Des putain de biscuits. Mais qu’est-ce qu’il me parle de biscuits, merde.
“Tu bouffes des biscuits pour chien ?”
Je l’observe rêveur, tentant d’imaginer cette scène. Non en fait. J’y arrive pas. J’préfère pas imaginer ce vietnamien mangeur de nems bouffer des biscuits faits de vieilles viandes dégueulasses. Yeurk. Je m’écarte pour le laisser passer, attends son passage et sort la tête de l’encadrement de la porte pour observer mes voisins d’à côté becter calmement avec des bourges que j’connaissais pas. Ils tournent la tête en se sentant observer et je leur offre un magnifique doigt d’honneur en hurlant fuck, et j’ferme la porte en la claquant de toutes mes forces, ébranlant les murs de la baraque. Je donne un coup avec mes vieilles pompes déglinguées dans la bouteille de whisky vide à terre, l’envoyant valser un peu plus loin non sans douleur. Mais j’retiens de gueuler toute ma haine contre ça, me jetant carrément sur le canapé clair dans un petit bruit d’amortissement. Je m’étale de tout mon long, prends le paquet de chips sur la table, à côté, flanquant à terre une tonne de paperasse qui vient de mon boulot et le commence. La télécommande est loin - mais je fais l’effort de tendre le bras pour m’en emparer et je zappe jusqu’à une chaine de musique pourrie et commerciale, augmentant le son à fond - les voisins avaient rien à dire, ces cons se levaient à 5h et tondaient la pelouse à 6h30. Alors qu’ils fassent pas chier pour le bruit. Leur présence était bien plus emmerdante que la musique elle-même.
“Eh princesse, tu m’aimes ?”
Je prends une nouvelle chips, le quittant pas des yeux, totalement concentré sur ma question. Et là le pseudo-Snoopy débarque dans une vague de wouf aiguë et assourdissants, tournant autour Nam. Cette peluche était plus du tout bleu merle. Elle était plutôt grise de poussière, j’sais pas où elle s’est foutue mais c’est certainement pas dans le placard ni dans le linge sale.
“Mais ducon ! Qu’est-ce que t’es allé foutre derrière le frigo putain !” |
| | |
| Sujet: Re: #2665 hello, hello, hello, how low ? / phoe Sam 26 Avr - 19:38 | |
| « Tu bouffes des biscuits pour chien ? » J'ai manqué de m'étouffer avec ma salive sur le coup. J'ai levé les yeux au ciel d'indignation - il était intenable. « Mais non, idiot ! » j'ai crié, et puis j'ai plissé le nez et mon ton s'est fait un peu plus réprobateur. « Tu pourrais écouter quand on te parle, même si t'en as rien à faire, encore plus quand c'est pour essayer de t'aider. au moins faire semblant ! tu sais, politesse, savoir vivre, tout ça. Et ne me regarde pas comme ça ! je t'ai dit que je ne mangeais pas de biscuits pour chiens ! »
Gueuler « ABRUTI » fut ma seule réaction face au fait qu'il vienne gentiment d'aller envoyer se faire foutre les voisins - et je suis resté planté là un moment, en plein milieu de l'entrée, bouchée bée, incertain de comment réagir et priant pour que ce ne soit pas réel. « Mais t'es stupide ou quoi !!, j'ai fini par hurler, ils seraient capables d'appeler les flics pour ça ! Hey, tu m'écoutes oui ?? File leur présenter des excuses ! Oh mon dieu quoi que non, ils appelleraient la police dès qu'ils verraient ta tronche. T'es pas bien ou quoi ! qu'est ce qui t'a pris à la fin ! » Je me suis retrouvé à faire de grands gestes tout seul au milieu de la pièce puis je me suis finalement immobilisé, parce que de toute façon je n'étais même pas sûr que phoenix m'écoute mais surtout parce qu'il avait mis le volume de la télé si fort qu'il aurait à peine pu m'entendre - j'ai soupiré et je lui ai arraché la télécommande des mains, baissant le son à un volume respectable et prenant soin de me poster juste devant l'écran pour retenir un minimum son attention. putain de sale gosse. « Eh princesse, tu m’aimes ? » J'ai poussé un cri indigné - alors ça, c'était la meilleure. « Non ! » j'ai répondu dans une sorte d'exclamation de désespoir. « Non ! Je te déteste même ! Tu es le gamin le plus insupportable que j'ai jamais vu ! Et en plus ne m'appelle pas princesse, je suis pas une fille ! Tu te rends compte de ta connerie oui ?! J'espère que tu comptes au moins réparer ce- » j'ai pas eu le temps de finir que j'ai été coupé par les aboiements stridents d'une boule de poil non identifiée qui me tournait autour - j'ai quitté phoenix des yeux pour les poser sur la pelote à quatre pattes et, okay, c'était son chien. Je me suis accroupi pour passer mes mains dans ses poils, les ébouriffant consciencieusement, soulevant tout un troupeau de moutons de poussière. « Putain, Phoenix, t'exagères, ta maison est une porcherie et tu es le porc qui l'habite. Ca fait combien de temps que t'as pas fait le ménage, dis ? bordel, c'est pire que dégueulasse ici. Je suis sûr qu'on trouve des rats morts dans les placards, merde, phoe »
|
| | |
| Sujet: Re: #2665 hello, hello, hello, how low ? / phoe | |
| |
| | | | #2665 hello, hello, hello, how low ? / phoe | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |