feat : alexis(wonderful)ren. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : dix-neuf années derrière moi. Famille : eleanor, la meilleure des petites soeurs becoz elle est parfaiiiite j'vous dis même si c'est une chianli but je fais avec tékaté. Statut : célibataire parce que les mecs, c'est la galère : MENstruation, MENopause, MENtal breakdowns, see ? most of women's problems begins with men. coincidence ? haha, i don't think so. Etudes : étudiante en photographie ainsi qu'en histoire (double-cursus). Jukebox : better than words, one direction + end up here, 5 seconds of summer. Points chance : 20These little things :
Sujet: + every bad person needs a good one. Mer 14 Mai - 20:20
every bad person needs a good one (ebony et violet)
Révisions. Ces derniers temps, c’était quasiment mon seul mot d’ordre. Il allait sans dire que je n’étais pas la fille la plus parfait du monde. J’étais même bien loin du compte. Mais bien que ce soit parfois difficile à voir, j’avais tout de même une ou deux qualités que l’on ne pouvait pas m’enlever, notamment l’ambition et la détermination qui allait avec. J’étais une personne très travailleuse, ce pourquoi je n’avais pas hésité à suivre un double-cursus à mon arrivée à la fac, tous deux basés sur mes passions, à savoir l’histoire et la photographie. Evidemment, cela impliquait davantage d’heures de cours ainsi que de travaux personnels, mais je ne m’étais jamais plainte de faire ce que j’aimais. Bien sûr, je ne crachais jamais sur le temps libre que je pouvais piocher par-ci par-là, mais je n’étais pas ce genre de fille à rester des heures dans rien faire – ou alors c’était très rare. Cela tombait bien puisque j’avais des examens à la fin du mois et un dossier à rendre en photographie pour la semaine prochaine. Malheureusement pour moi qui travaillais au feeling le plus souvent, laissant libre cours à mes envies et mon imagination, ce travail se basait plus essentiellement sur les techniques ainsi que le matériel, choses sur lesquelles j’étais un peu moins calée, bien que j’aie tout de même de bonnes connaissances de base. J’avais donc prévu de faire un tour à la librairie après les cours afin de me documenter davantage grâce à des ouvrages certainement plus précis et plus complets. Aussi, après le retentissement de la sonnerie nous signifiant la fin des cours, j'avais fait un détour rapide aux casiers, afin d'y déposer mon surplus de livres et cahiers. Vu le soleil qui régnait présentement sur Londres, il ne me fallut pas plus de quelques minutes pour décider d’aller me poser au parc de Hampstead. Après mon petit tour à la librairie, je décidai de rejoindre le parc à pied, afin de profiter du beau temps. Le soleil était bien présent aujourd’hui. Cependant, il ne faisait pas trop chaud. Le temps était doux, et c’était très agréable d’en profiter. A dire vrai, j’étais tentée de troquer mon programme de révision contre une petite après-midi tranquille. Mais je ne pouvais pas vraiment me le permettre en ce moment, et même si j’avais du mal, j’avais décidé d’être consciencieuse. Hampstead Heath me semblait idéal pour travailler, sans pour autant rester enfermée pendant des heures. Je détestais rester cloîtrée chez moi. Sur la route qui menait au parc en question, je passai d’ailleurs en face d’un bar dont l’odeur du café était si forte qu’elle me parvenait de l’autre côté du trottoir. Je n’y prêtais toutefois pas grande attention. L’habitude, sûrement. Quoi qu’il en soit, pénétrer dans ce parc me procurais toujours la même sensation. Une sensation de bien-être. J’avais l’impression de m’évader l’espace d’un instant, loin de l’atmosphère urbain et stressant de Londres. Très rapidement, je posais mes bagages. Par bagages, j’entendais surtout « la tonne de bouquins qui me causerait prochainement une sciatique après ce long trajet à les porter ». J’avais presque oublié que j’avais une force de chaton. Bref. D’un geste tout ce qu’il y avait de plus nonchalant, je me laissais tomber au sol afin de rejoindre mes affaires désormais éparpillées sur l’herbe. Après une bonne heure et demie à bosser, je ne sentais tout bonnement plus mes doigts. Machinalement, j’agitai mes mains dans tous les sens, et je remerciai le bon Dieu pour que personne ne m’ai vue me dandiner telle une danseuse du ventre (mais avec beaucoup moins de grâce ; c’était certain). Dans un même mouvement, je relevai les yeux de mes fiches pour les poser sur la personne qui traversait le parc juste devant moi. D’ailleurs, cette silhouette ainsi que cette longue chevelure blonde ne m’étaient pas totalement inconnues. Ebony. Si mes souvenirs étaient bons, c’était ainsi qu’elle se prénommait. Nous ne nous étions vues qu’une fois. Nous nous étions rencontrées par un hasard dans un bar et nous avions de suite sympathisé. Aussi, j’étais plutôt compter de tomber sur elle ici – par hasard une nouvelle fois. « Ebony ? » l’interpelai-je afin d’être certaine qu’il s’agissait bien d’elle. J’en déduisis que j’avais visé juste lorsque la jeune femme porta son attention vers moi. « Je ne sais pas si tu me remets… C’est Violet. Violet du bar ! » Je devais admettre que c’était un peu bizarre de me présenter comme étant “Violet du bar”, mais c’était tout ce que j’avais.