| Sujet: stolen in paradise shouldn't talk about it [C&Z] Sam 19 Avr - 16:04 | |
| stolen in paradise shouldn't talk about it cassius & zoé C'est Pâques. Les gens font des provisions de chocolat pour leur entourage. En espérant secrètement les faire grossir et en tentant d'imaginer leur tête en voyant le chiffre représentant leur poids, auquel ont du se rajouter au moins deux kilos. Non, parce qu'il faut pas se mentir, Pâques, c'est la fête où on dépense pour s'empiffrer de chocolat et après ce genre de fête c'est Weight Watchers qui se fait un max de blé. Et pourtant les lapins, poules ou je ne sais quoi encore font le bonheur de tout le monde. Alors dans les allées des centres commerciaux, donc certains rayons sont aménagés spécialement pour l'occasion, on voit des enfants avec des maxi Kinder surprise plus grand qu'eux tellement qu'ils voient plus où ils marchent. Des parents qui hésitent entre telle ou telle marque de chocolat. La vache violette ou le lapin à la clochette ? Oh puis merde, ils prennent les deux. Y aura toujours quelqu'un pour les bouffer. En faisant ses courses aujourd'hui, la jolie blonde du nom de Zoé s'est soudain rappelée que la fête du chocolat c'était justement ce jour. Ni une ni deux, elle sait parfaitement avec qui elle va partager sa poule, ou bien son lapin en chocolat. Elle ne sait pas encore quoi prendre. Pourquoi pas un de chaque sorte ? Elle vient justement de recevoir son salaire, c'est l'occasion de « craquer son slip » dans des chocolats. Alors, quand la demoiselle passe à la caisse, l'hôtesse la dévisage un peu lorsqu'elle passe toutes ses sucreries devant son bip infernal, et un regard froid de la part de Zoé se pose sur la caissière qui se retient aussitôt de tout commentaire. La jeune acheteuse compulsive de chocolats, lance un merci télépathique à la brune au nom de Vanessa (en tout cas, c'est ce qui est indiqué sur son badge) qui de toute façon ne le recevra jamais. Et puis, c'est pas comme si la nana qui range ses courses dans un sac lui facilitait la tâche. Elle est hostile et a à peine murmurer un merci en laissant sa place au prochain client, qui la regarde d'un air outré, devant son manque de politesse. Bien sûr qu'elle l'a vu ce regard, et d'ailleurs, elle aurait aimé y répondre avec un majeur levé, mais pas de ça aujourd'hui, y a autre chose à foutre que d'agresser verbalement des londoniens trop polis avec une vie trop tranquille. Les portes automatiques s'ouvrent devant son évidente beauté, non je déconne c'est leur job de laisser passer les caddies, on est pas dans une chanson de PZK là. En sortant du centre commercial avec un soupir, elle appelle directement Cassius. Évidemment, c'est le répondeur, Monsieur Feignant est encore en train de dormir. Elle laisse un message : « Coucou mon lapin ! Devine quel jour on est. Et surtout devine ce que je te ramène. Parce que bien sûr je passe chez toi pour une occasion pareille. J'ai fais le plein, et je n'ai envie de partager ça qu'avec toi. Plein de bisous, je te rappelle dans cinq minutes. » Ce ton là, ce ton mielleux où on voit qu'il y a beaucoup trop d'amour dedans, y a bien qu'avec lui qu'elle l'adopte. D'habitude, elle déteste ça. Les Bisounours, la Saint Valentin ce genre de choses, c'est pas son délire, loin de là. Mais avec Cassius, y a ce truc, ce truc qui lui donne envie de prendre un ton pareil, un ton qui vous donne envie de gerber de l'amour. Enfin, les saloperies qui donne des caries rangées dans le coffre de sa voiture, elle prend la direction de Notting Hill vers la maison de son meilleur ami. Avant d'ouvrir la porte du pavillon de son camarade, la blonde prend son téléphone et recompose le numéro, qu'elle connaît par cœur, de son « lapin » comme elle aime l'appeler. « Décroche cette fois, putain décroche. » se répète t-elle. Code by Silver Lungs |
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