6:25 – Réveil difficile, j'entendais de nombreux bruits dans l'appartement. Cela devait certainement être les trois autres singes. Néanmoins, moi je détestais être réveillé avec de telles manières brutales. J'aimais la douceur au petit matin comme quand ma mère me réveiller. Mais manifestement, ce temps là était lointain. Je sortis ma tête de mon lit pas content du tout. Nous étions Lundi ce qui signifiait que j'avais cours. Ma flemme légendaire me disait de rester bien au chaud dans mon lit. Mais le souvenir d'une rencontre passée me motiva tout de suite. En effet, j'avais envie de revoir cette mystérieuse fille dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis ma rencontre avec son père. D'ailleurs, j'étais toujours un peu perturbé et me demandais dans quoi je m'étais lancé... C'est vrai, je devais maintenant jouer un rôle, le rôle du parfait petit ami avec une fille que je ne connaissais pas du tout. La seule chose que j'avais c'était son numéro mais je n'osais pas. Tout en soufflant, je sortis de mon lit. Il fallait que je me bouge pour rester éveiller. Un jogging, voilà c'était parfait. M'habillant rapidement, je fis signe aux mecs qui faisaient je ne sais quoi dans la cuisine. « Bon je vais courir, bye les mecs. »
Cela faisait déjà une bonne demi-heure que je courrais. Cet effort physique m'avait toujours fait du bien. C'était ma façon de me décontracter, faire du sport. D'ailleurs, c'était la raison pourquoi j'avais rejoint l'équipe de basket. Puis aussi c'était l'occasion de faire de nouvelles connaissances. Jogging fini, il était environ 7h30 et j'avais encore le temps de rentrer à la maison afin de prendre une petite douche. Cette dernière prise je me dépêchais de me changer pour partir à l'université.
9:00 – Me voilà arrivant à pieds vers RCA, la foule m'envahissait déjà. Je détestais cela. Je n'aimais pas avoir trop de personnes autour de moi. Ok, j'avoue c'est bizarre. Une silhouette prêt de la fontaine me disait bien quelque chose. En effet, c'était la jeune fille de l'autre jour. Ma petite amie. Je ne savais pas comment réagir. Si je devais l'ignorer, lui parler, faire comme si de rien n'était. Je préférais largement lui parler. Elle m'avait l'air plutôt sympathique malgré le fait qu'elle ne voulait pas me donner son nom. Mais j'allais le savoir. But de la journée : savoir son prénom. C'était tout de même assez motivant. « Hey ! » Lui lançais-je tout en courant dans sa direction. « On s'est pas parlé depuis. Enfin, je veux dire, je suis censé être ton petit ami alors je me disais que ça serait sympa si on allait boire un truc après les cours, pour apprendre à se connaître. » Je priais intérieurement pour qu'elle ne me fiche pas de vent. Oh non la honte si c'était le cas. J'essayais d'être gentil et puis elle était plutôt mignonne ce qui me donnait bien l'envie de la connaître.
Codes par Wild Hunger.
Kellin J. Holloway
feat : nina perfect agdal. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : vingt ans et toutes mes dents resplendissantes de blancheur grâce au pouvoir incomparable de colgate et du fil dentaire. testé et approuvé par kellin jane holloway. Statut : officiellement, je suis en couple avec esteban, du moins, tout le monde le crois (on est des trop bons acteurs keskia, j'exige mon oscar moi, oh !) mais en vrai de vrai, je suis free, becoz j'ai tout compris. ou pas. parce qu'au final ça m'arrange pas vraiment. Etudes : théâtre. Jukebox : mcfly, that's the truth + paramore, ain't it fun + lady gaga, gypsy. Points chance : 11These little things : i don't really feel the same about us in my bones.
Sujet: Re: bring the action ★ kesteban Mar 18 Fév - 22:23
bring the action. (kesteban, la cutance)
D’ordinaire, j’étais toujours reveillée avant que mon alarme ne sonne. Rares étaient les fois où j’étais surprise par mon réveil, et pourtant, ce matin fut l’un de ces rares jours. C’est donc avec une difficulté certaine que j’ouvris les paupières. A cette heure-ci, le jour n’était pas encore levé, et aucun rayon de lumière ne s’infiltrait encore à travers les volets entrouverts. Il n’y avait aucun bruit à la maison, et pour cause, mon père devait déjà être parti travailler. Après m’être longuement étirée – parce que c’est toujours mieux que de se recevoir un seau d’eau glacée sur la tronche – je m’étais levée assez brusquement pour envoyer mon chat valser à l’autre bout de la pièce. La boule de poile avait la fâcheuse tendance à sauter sur la poignée de la porte et à s’acharner dessus jusqu’à ce qu’elle s’ouvre, puis il venait s’installer confortablement sur mes pieds. Une belle vie de chat – si l’on omettait que je l’oubliais souvent et que ce n’était malheureusement pas la première fois que je l’éjectais du lit. Ça va, j’en faisais pas fait exprès, pas la peine d’appeler la SPA, elle est gâtée cette petite bête, faut pas croire. D’ailleurs, il ne s’était pas privé pour revenir sur le lit aussi sec. Faut dire que c’était toujours plus moelleux que son panier – enfin ça, j’imaginais puisque je n’avais jamais dormi dans son panier. Mais bon, inutile de le préciser. Inutile de préciser également que, j’ignorais comment, j’avais réussi à me mettre en retard. J’avais peut-être passé trop de temps sous la douche où plongée dans le livre que je lisais en ce moment… Je n’en avais aucune idée, mais le fait était que j’étais bel et bien en retard. C’est donc d’un pas pressé que je quittais la maison pour rejoindre l’arrêt de bus. Parfois, je rejoignais la fac en voiture, mais uniquement lorsque mon père était en congé puisque nous n’avions qu’une seule et unique voiture, faute de moyens. Nous étions loin d’être pauvres, mais n’étions pas riches non plus. Nous étions tout ce qu’il y avait de plus moyen, mais je devais avouer que j’économisais a grande majorité de mon argent pour pouvoir poursuivre mes études. Le reste, ce serait pour plus tard. Cela restait toutefois un certain désavantage puisque moi qui avait le don de louper le bus de peu, je n’avais évidemment pas fait exception à la règle cette fois-ci. C’est donc une bonne demi-heure après que le bus me déposa enfin devant l’université. Un coup d’œil à ma montre m’indiqua qu’il était approximativement 9h00 alors que mon cours commençait à 8h30. D’ailleurs, je ne savais même pas dans quelle salle je devais me rendre. Machinalement, je m’assis sur le bord de la fontaine à quelques pas de là afin de fouiller dans mon sac à la recherche de ce fichu emploi-du-temps. Dix secondes… vingt secondes… trente secondes… Et merde. J’avais du oublier ce fichu emploi du temps avec mon agenda dans ma chambre ou je ne savais où, mais en tout cas, il n’était pas dans mon sac. Je lâchai un lourd et expressif soupir tandis que je laissai tomber nonchalamment mon sac au sol. Et comme c’était bien ma veine, mon sac ne fut pas la seul à s’écraser à terre. Meeeeerde… lâchai-je avant de m’accroupir dans le but de ramasser mon portable ainsi que la batterie qui s’en était extirpée. Hey ! Cette voix, il semblait que je la connaissais. Un peu oui, mais pas assez pour affirmer à qui elle appartenait. Mon téléphone dans une main, sa batterie dans l’autre, les cheveux en bataille, je me redressai vers la personne qui venait tout juste de me saluer. On s'est pas parlé depuis. Enfin, je veux dire, je suis censé être ton petit ami alors je me disais que ça serait sympa si on allait boire un truc après les cours, pour apprendre à se connaître. Esteban. Je ne l’avais jamais vu plus longtemps que quelques minutes, et pourtant, j’avais l’impression que je le connaissais assez pour dire qu’il n’avait pas changé. A cela près peut-être qu’il semblait un brin plus timide, et pour être honnête, je trouvais ça adorable. Il avait toutefois assez d’assurance pour venir me voir, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout d’ailleurs. Prise de cours, j’essayai tant bien que mal de remettre en place une mèche de cheveux rebelle qui chatouillait mon visage. Euh, je… Ce furent les seuls mots que je fus capable de bégayer dans un premier temps. J’aurais dû en profiter pour m’excuser de l’avoir embarqué dans ces conneries… Que devait-il penser de moi ? Et pourquoi même avait-il envie de faire ma connaissance ? J’aurais du lui dire de ne pas perdre son temps avec moi, mais je n’en avais pas réellement envie au fond. Et bien… j’ai cours à vrai dire, me contentai-je de répondre le plus bêtement du monde. Bon, concrètement, est-ce que j’avais envie de le laisser partir ou pas ? Moi-même je n’étais pas bien sûre de ce que je voulais. Je me trouvais simplement stupide à cause de toute cette histoire, et je ne souhaitais pas qu’il en pense autant. Enfin… j’avais… me rattrapai-je timidement en lui adressant une légère mou. Et pour être honnête, si j’étais toi, je ne chercherais même pas à faire connaissance avec moi… j’suis pas très intéressante et irrécupérable, tu vois… terminai-je en désignant mon portable d’un geste bref. Je ne pus m’empêcher toutefois de lâcher un léger rire. Désolée. Je ne savais même plus pourquoi je tentais de m’excuser finalement. Désolée de l’avoir pioché au hasard pour jouer mon petit-ami sans le lui avoir demandé ? Désolée de ne pas être le genre de fille qui intéresse les mecs ? Désolée d’être trop distante avec lui alors qu’il n’a rien demandé, pour la simple et bonne raison que j’ai honte de l’avoir embarqué là-dedans ? Désolée d’être désolée peut-être ? Sûrement un peu de tout ça. J'avais l'air complètement paumée, autant physiquement que mentalement, et il devait bien rire de moi intérieurement. Machinalement, je me mordis la lèvre inférieure tandis que j'imaginais que de toute façon, il ne voulait probablement plus aller boire ce fameux verre avec moi après ce sketch d’adolescente attardée. Bien joué. Vraiment génial.
Invité
Sujet: Re: bring the action ★ kesteban Ven 21 Fév - 20:55
Esteban & Kellin.
COME BACK TO ME
9:11 – Heure précise où tu t'es pris le vent de ta vie. Note Esteban, tu devrais vraiment noter car ça risque pas d'être le dernier. Pensais-je. Ca faisait mal. Enfin je veux dire, c'était plutôt violent de se faire recaler comme ça, si vite. J'en avais pas l'habitude. D'habitude, c'était les filles qui venaient me voir. Mais là j'avais du faire l'effort moi même, et cela n'avait pas porté ces fruits. Non pas du tout. Il fallait que je me ressaisisse, ce n'était pas comme ci j'avais que ça à faire dans la journée. Elle avait bien essayé de se rattraper mais la tentative avait échoué. Elle ne faisait qu’aggraver son cas. « Et pour être honnête, si j’étais toi, je ne chercherais même pas à faire connaissance avec moi… j’suis pas très intéressante et irrécupérable, tu vois… » Elle accompagna ses dires d'un désolé. Elle s'excusait pour quoi au juste ? De m'avoir affiché comme ça dans la cours ? Ou bien peut-être elle s'en voulait de m'avoir donné le vent du siècle ? Je pensais plus à la seconde idée.
« Hmm.. » Je ne savais plus trop quoi dire. « Si je t'ai demandé c'est pas pour rien. Mais j'ai compris le message, tu es occupée. » Une moue gênée prit place sur mon visage habituellement neutre. « Bon je vais peut-être y aller. A plus ! » Je remis timidement mon sac sur l'épaule et tournais le dos afin de partir vers mon cours de musique. J'avais l'impression de ne pas avoir réellement accomplit mon objectif. Parce que en fait, c'était le cas. J'avais échoué. Impossible de faire pire que moi.
Je me retournais juste avant d'être trop loin. « Tu me dois toujours des explications. » lâchais-je. En effet, je méritais les explications du pourquoi du jour au lendemain j'étais en couple sans réellement connaître ma petite amie. Je voulais qu'elle sache, que ce n'était pas en repoussant à chaque fois, que je ne n'allais pas savoir ce qu'il passait.
Codes par Wild Hunger.
Kellin J. Holloway
feat : nina perfect agdal. Pseudo : anaëlle. Souriez, dites cheese : Âge : vingt ans et toutes mes dents resplendissantes de blancheur grâce au pouvoir incomparable de colgate et du fil dentaire. testé et approuvé par kellin jane holloway. Statut : officiellement, je suis en couple avec esteban, du moins, tout le monde le crois (on est des trop bons acteurs keskia, j'exige mon oscar moi, oh !) mais en vrai de vrai, je suis free, becoz j'ai tout compris. ou pas. parce qu'au final ça m'arrange pas vraiment. Etudes : théâtre. Jukebox : mcfly, that's the truth + paramore, ain't it fun + lady gaga, gypsy. Points chance : 11These little things : i don't really feel the same about us in my bones.
Sujet: Re: bring the action ★ kesteban Mer 26 Fév - 22:37
bring the action. (kesteban, la cutance)
Être en retard, courir pour finalement louper le bus quand même, ne pas savoir dans quelle sale on a cours, avoir oublié son emploi du temps, être responsable de la chute fatale de son téléphone portable… A ce stade, je crois que je n’exagérais rien en affirmant qu’une bien bonne journée de merde commençait. Aussi, pour être honnête, j’avais été plutôt surprise qu’Esteban vienne me voir ce matin, d’autant qu’il l’avait fait de lui-même. Qui sur cette fichue terre aurait souhaité faire la connaissance d’une pauvre fille qui choisit son petit ami au hasard dans la rue, hein ? D’un autre côté, est-ce que je m’attendais vraiment à ce qu’il accepte la situation sans jamais me demander d’explications quant à celle-ci ? Il était évident que non. Ceci étant, j’avais eu tellement de catastrophes en une si courte matinée que j’avais tout bonnement été prise de cours, ce qui expliquait ma réaction peut-être un peu trop brusque. Hmm.. Si je t'ai demandé c'est pas pour rien. Mais j'ai compris le message, tu es occupée. Le message ? Quel message ? Jamais je n’avais eu l’intention de lui envoyer un quelconque message et… oh mon Dieu, pour qui est-ce qu’il allait me prendre maintenant ? Je ne le repoussais pas lui particulièrement, je repoussais plutôt le fait qu’il soit en quelque sorte forcé à être là, avec moi. Premièrement, je n’étais pas idiote au point de ne pas avoir remarqué que ma meilleure amie craquait complètement sur Esteban et que par conséquent, je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie en passant du temps avec lui. Deuxièmement, j’étais la seule responsable de cette connerie, et si maintenant j’étais dans la merde, c’était à moi de gérer la situation s’il s’avérait que le jeune homme ne souhaitait pas prendre part à ce petit jeu – si tant était que l’on puisse appeler ça un jeu. Troisièmement, je manque cruellement de confiance en moi. Quatrièmement… bon, il n’y a pas de quatrièmement, mais trois en un, c’était déjà pas mal pour ma pauvre personne. Bêtement, je fus donc incapable de répondre quoi que ce soit, et c’est probablement le malaise qui s’installa alors entre nous qui poussa Esteban à rebrousser chemin. Bon je vais peut-être y aller. A plus ! Sans même me laisser le temps de réagir, il avait fait demi-tour et m’avait laissée là, debout, comme une conne, à penser que j’étais la pire des idiotes. Ce mec était tout bonnement adorable, et moi, j’agissais comme une idiote qui n’en avais absolument rien à faire. Très bien Kellin, tu as deux minutes pour rattraper ta bêtise. Je pris quelques secondes pour fermer les yeux, prendre une légère inspiration et réfléchir le plus productivement possible. Ce n’est que lorsque je sentis assez de courage en moi pour remédier à la situation et donc que je rouvris les yeux que je vis Esteban qui s’était lui aussi retourné vers moi. Tu me dois toujours des explications.Attends ! Cette fois, j’étais bien décidée à ne pas le laisser filer. En tout cas, pas comme ça. Attendre… Mais attendre quoi ? Je ne savais même pas ce que j’étais censée lui dire maintenant qu’il me fixait de ses yeux bleus, attendant une quelconque réaction de ma part. Hm… en fait, je suis déjà complètement en retard alors… Je fis un pas en avant avant de poursuivre. J’accepte d’aller boire un verre, mais uniquement si c’est moi qui paie. Je te dois bien ça, non ? Dieu fasse qu’il ne me recale pas maintenant. Certes, je l’aurais bien mérité, mais j’avais des raisons de réagir ainsi. Et l’essentiel était que j’étais revenue sur ma décision, parce qu’il avait agi envers moi comme personne d’autre ne l’aurait fait. Deal ? Un léger sourire se dessina sur mes lèvres avant que je ne pose de nouveau mon regard sur les deux partie de mon pauvre téléphone. Et puis comme tu vois, j’ai du bricolage à faire alors je serais sûrement mieux posée et concentrée, riai-je. Une certaine lueur dans mes yeux trahissait sûrement mon appréhension, mais celle-ci n’était pas foncièrement mauvaise. J’avais simplement envie qu’il accepte. Si j’avais du temps à perdre, pourquoi pas le perdre avec lui ?