Welcome to the United Kingdom, darling ! Plus précisément, bienvenue dans sa grande capitale, connue et reconnue, Londres. Londres, c'est le Tower Bridge, le Canary Wharf, la Cité de Londres, l'Emirates Stadium, le Westfield London, la Tamise, le London Eye. C'est aussi l'immense Abbaye et le Palais de Westminster avec Big Ben, sans oublier la reine d'Angleterre et son Palais de Buckingham. Mais Londres, c’est avant tout la capitale du Royaume-Uni, dont le drapeau nous est tous familier. Le bleu, le rouge, le blanc. Comme le ciel qui recouvre la capitale les jours d’été ou encore l’eau ondulante de la Tamise, le bleu est omniprésent autour de nous. Un zeste de rêve, une touche de sérénité, un brin de fraîcheur. Ses innombrables nuances colorent notre vie Londonienne d’une douceur nécessaire, jusqu’à ce que l’éternelle ardeur du rouge écarlate n’en prenne possession. Il suffit d’un rien pour qu’elle ne submerge tout un être : un bus à impérial qui descend élégamment le long de Piccadilly Circus, une cabine téléphonique qui se dresse au coin de la rue, une rangée de gardes britanniques alignés en rempart devant le palais royal. De mille-et-unes manières, à mille-et-uns endroits, c’est la passion du rouge qui nous enrobe de rage, de chaleur, d’amour.

Ces couleurs, 7 512 400 habitants en sont teintés. Mais parmi ces Londoniens dont nous faisons partie, la capitale compte aussi et surtout un grand nombre d’étudiants. En effet, connue pour être très diversifiée sur le plan culturel, la ville de Londres est, à juste titre, grandement réputée pour les arts et la mode ainsi que l'architecture. C'est pourquoi nombreux sont ceux qui prévoient de mettre les pieds au Royal College of Art. Cette prestigieuse université regorge de passionnés de musique, de danse, de photographie, de mode ou encore de théâtre, sans exclure pour autant les futurs médecins, avocats, politiciens et sportifs prétentieux. C’est dans ce genre d’établissement aussi réputé qu’attractif que la grande majorité des jeunes rêve de tirer définitivement un trait sur les années lycée. A raison, le Royal College of Art offre à ses étudiants bien plus que l’éducation telle qu’on peut la lire dans les bouquins. Il s’agit désormais de les accompagner dans ce qui deviendra leur avenir. Entre fous rires, pleurs, coups de gueule et même rivalités, ce n'est que le commencement. Vous vous rendrez vite compte que la vie des Londoniens est bien plus intéressante avec ses moments de débauche. Alors que certains ont déjà connu l'amour comme la guerre, la haine, la trahison et la déception, rien n’est pourtant acquis. Il vous faudra pourtant bâtir votre avenir sur ce sol d’incertitudes.

Pour les étudiants comme pour tout londonien moyen que nous sommes, la route menant à notre futur nous apparaîtra toujours aussi indistincte, comme constamment plongée dans l’éternel brouillard de la capitale. Car, au même titre que le drapeau britannique, ce chemin n’est pas uniquement teinté de bleu et de rouge. Il est immanquablement strié de blanc. Le blanc de l’innocence, le blanc du néant. Un blanc que chacun de nous devra maculer des couleurs de notre propre vie.

Trois mois se sont écoulés depuis le nouvel an et la question "qui a drogué le doyen ?" reste toujours sans réponse. Des mesures draconiennes vont être mises en place dans un futur proche, et le Royal College of Art menace de fermer ses portes. La panique chez les étudiants commence à se faire sentir, en particulier chez ceux qui suivent des études artistiques. La RCA est effectivement l'unique école d'arts à Londres, et la plus réputée. Si l'établissement ferme ses portes, un tas d'étudiants verront leurs rêves de gloire s'évanouir en fumée. Et peut-être seront-ils même contraints de retourner dans leur ville d'origine, faute de suivre des études dignes de ce nom dans la capitale anglaise.

Si le doyen a été victime d'un tel incident, d'autres choses ont dû se passer durant la soirée. Sauf que personne ne se souvient de rien... ou presque. Personne, à part une. Évidemment, aucune idée sur son identité. Qui sait ce que chacun a pu ingurgiter pendant cette fête...

Aurez-vous assez confiance en vous ou en votre pseudo sagesse pour garder votre sang froid ? Allez-vous être de ceux qui se contenteront de rester dans un coin, à s'imaginer les pires scénarios ? Ou allez-vous faire en sorte d'assurer votre avenir à la RCA en tentant de trouver le(s) coupable(s) de cette mascarade coute que coute ? Les cartes de votre destin sont entre vos mains. A vous de jouer les bonnes.

Parmi les londoniens, il y a ceux qui choisissent de partir en camping en Espagne avec leur famille, et il y a ceux qui préfèrent prendre un vol direct pour la Floride afin de profiter d’un Spring Break entre amis. Et puis, il y a ceux qui restent dans leur bonne vieille ville de Londres, soit parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’offrir de voyages, soit parce qu’ils ne recherchent aucune autre découverte que celle de leur chère et tendre capitale. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas parce que l’heure des vacances a sonnée que Londres en est désertée pour autant. Au contraire, c’est dans une toute nouvelle optique que, cette année, la ville va devenir un véritable site touristique pour les étudiants en quête de congé d’été. […] Depuis un an maintenant, la grande majorité des étudiants de la RCA participent à des projets pour la ville, projets  préalablement définis et distribués aux élèves par l’établissement lui-même et destinés à récolter des fonds pour financer la création d’un tout nouvel espace étudiant. C’est ainsi que l’Epping Forest - un espace entièrement géré par la grande City of London -  et ses alentours sont devenus un tout nouveau site de vacances aussi attrayant qu’original, et ce, pour les deux mois d’été à venir. Transformé en véritable camping étudiants géant, ce terrain s’étendant sur 6,000 acres et plus 19km de long va pouvoir être découvert sous un tout nouvel angle par les jeunes Londoniens.

Du haut de l’immense plaine plus connue sous le nom de High Beach, les deux jeunes gens regardaient en arrière, là où la forêt s’étendait à perte de vue. Malgré la distance et les nombreux arbres et autres verdures dont l’ampleur prenait possession de tout l’espace encore libre, le Loughton Camp ainsi que quelques-unes des tentes qui y étaient installées étaient visibles. « Et dire que je devrais être en Floride à l’heure actuelle… si seulement j’avais été moins con, j’aurais bossé en cours et mes parents auraient accepté de me laisser partir. Quelle merde hein. Je me retrouve ici, en pleine forêt, en train de faire du camping alors que j’aurais pu être sur le sable chaud et crier… SPRING BREAK FOREVEEER, BITCHES ! » Le regard de la jeune fille qui se tenait à ses côtés sembla se perdre au rythme de ses propos, comme si ces derniers prenaient naturellement sens. « Hey, cap ou pas cap d'improviser un Spring Break à la mode Londonienne, juste ici ? » Un sourire en coin clairement affiché, la jeune fille tendit les bras à l’horizontale avant de se mettre à tournoyer en rond au hasard sur la plaine. « Tu vois, juste ici. » « On est paumés dans l’Epping Forest j’te rappelle. Parler d’un Spring Break dans cette situation, c’est comme… discuter d’un prochain road-trip avec un mec condamné à la prison à perpétuité. » Un petit son bref s’apparentant à un rire à la fois mesquin et presque idiot s’échappa de ses lèvres. « Petit joueur. J’aurais cru que tu voyais plus grand que ça. Tu manques cruellement d’imagination… Regardes ! Mais regardes autour de nous, putain. Cancùn et tout le reste à côté, c’est quoi ? Imagine juste un instant tout ce qu’on peut faire ici. » Deux paires d’yeux balayèrent alors l’horizon, observant par la même occasion toute l’immensité de ce dernier. « Dans une semaine, jour pour jour, je te promets qu’on va transformer tous ces campeurs londoniens improvisés en véritables spring breakers. Toi et moi, on va organiser un Spring Break. Un vrai. »

Qui a dit que Londres n’était pas un site de vacances de qualité ? A défaut du camping en Espagne ou du Spring Break en Floride, les étudiants de la RCA ont mis toute leur bonne volonté et leurs économies dans un projet qui désormais n’a pas son pareil. Un Spring Break au beau milieu de la plus grande forêt de Londres, ça vous tente ?

Moi, je m’appelle Lizzie. Inutile de vous donner mon nom de famille, cela n’a aucune espèce d’importance. Je n’ai jamais été vraiment populaire ici, mais pas insignifiante non plus. Je pense que je suis simplement dans cette marge d’élèves qu’on aime à qualifier de « normaux ». Je déteste ce mot, mais j’y trouve mon compte, finalement […] Aujourd’hui, c’est la rentrée. Mon téléphone portable dans la main gauche et mon sac sur l’épaule droite, je franchis la porte du hall d’entrée sans grand enthousiasme. Il n’est que 7h40, mais il y a déjà de nombreux élèves présents dans chacun des couloirs. A coups de coudes et de « pardon » de temps à autres, je me fraie un chemin jusqu’aux casiers contre lesquels je m’adosse, comme tous les matins, en attendant la sonnerie qui indiquerait le début des cours pour la première fois depuis trois mois. Tout en gardant un œil sur l’horizon qu’est la foule, je laisse glisser mon sac le long de mon bras avant de le déposer à mes pieds. D’un œil curieux, j’observe les gens qui m’entourent. Parmi ceux-ci, je ne pouvais louper ce groupe de filles plus jolies les unes que les autres, mais toutes aussi superficielles qui riaient à gorges déployées dans le but de se faire remarquer par la petite bande de sportifs beaux et musclés juste à côté qui les regardaient pourtant déjà avec grand intérêt. Un peu plus loin, assis sur l’une des marches du grand escalier principal, un jeune homme à lunettes dont les boutons d’acnés se voyaient sûrement au moins depuis le parking avait déjà le nez plongé dans les bouquins. A la sortie des toilettes, un jeune rebelle au look gothique vêtu de noir de haut en bas était en train de discuter avec une blonde décolorée dont le rouge à lèvre rouge écarlate ne servait qu’à rendre davantage pulpeuses ses lèvres déjà botoxées, mais dont l’attention était plutôt portée sur le beau prof de mathématiques qui venait tout juste de traverser le couloir en lui adressant un sourire courtois. A la vue de toutes ces personnes que je ne connaissais déjà que trop, un léger rictus vint déformer mes lèvres. Cependant, j’étais bien incapable de définir s’il s’agissait d’une grimace ou d’un sourire. Peu m’importait, et peu en importait les autres. Il était 8h00 désormais, la sonnerie retentit. Et c’est ainsi que tout recommença.

Qui a dit que la reprise des cours était forcément un calvaire ? Sur LF, elle est tout sauf barbante, et pour cause, ce sont les jeux qui vont être à l’honneur cette saison ! Parce qu’on est tous un peu au trente-sixième dessous à cause de la rentrée et qu’on aurait tous volontiers accepté un mois supplémentaire à flemmarder sur le canapé, faire la grasse matinée jusqu’à 12h00 ou bronzer dans le jardin, LF a décidé de rectifier le tir et de compenser ce désespoir grandissant par d’innombrables moments de délire, de divertissement, de rigolade et bien d’autres choses encore grâce à de multiples mini-jeux qui seront mis en place régulièrement. Alors, vous êtes prêts à vous amuser ? C’est par ici !

Pour cette saison, aucune intrigue n'est mise en place. Nous vous voyons déjà bondir de vos chaises et demander au ciel pourquoi ? POUR-QUOI ? Et bien tout simplement parce qu'en ce 24 novembre 2013, London Fantasy fête ses 1 an. Et oui, déjà. Et pour l'occasion, nous vous réservons de belles surprises. En effet, ce sont les défis qui vont être à l’honneur cette saison ! D’innombrables moments de délire, de divertissement ainsi que de rigolade vous attendent ! (en savoir plus).

Avec autant d’appréhension  que de curiosité, il faisait défiler la barre de navigation de ce fameux site, entre-eleves-rca.com qu’il venait tout juste de découvrir. Coup de chance ou malheureux hasard ? Pour le moment, il était bien incapable de choisir entre les deux. Derrière lui, une bonne trentaine de paires d’yeux était rivée sur ce même écran, désormais objet de toute leur attention, mais aussi de leurs pires cauchemars. « Mardi dernier, en sortant de cours, j’ai été aux toilettes et y ai surpris Mr. Riley en train de se masturber. » lisait Mr. Benetton à voix haute afin que tous ses collègues puissent entendre. Un long silence s’en suivit, puis il reprit après quelques minutes. « J’ai fumé de la beuh hier avec mon prof d’arts-appliqués, et je peux vous dire que ce n’est pas moi qui ait fourni. Il avait une dizaine de barrettes de shit, et il en même vendu à quelques-uns de mes camarades de classe. Hm… bien l’exemple ! » Des grognements indignés se faisaient entendre de toute part tandis que tous les regards étaient portés sur les deux professeurs d’arts-appliqués ici présents. D’ordinaire, chacune de ces personnes savait parfaitement faire preuve de lucidité, assez pour départager à raison ce qui était vrai de ce qui était faux. Or, à cet instant précis, seule une immense vague d’incertitude planait au-dessus de leur tête, comme un immense brouillard duquel ils n’étaient visiblement pas prêts de sortir. Etait-ce une mauvaise blague de la part des élèves, ou était-ce une déclaration de guerre déguisée ? Ce site était pourtant clairement interdit aux professeurs, à en juger par le slogan qui était tout ce qu’il y avait de plus explicit. Toutefois, par curiosité sans doute, ils n’avaient pas pu s’empêcher d’ouvrir la page web concernée, balayant d’un clic de souris tous leurs principes et le respect des règles qui allait avec.  « Qu’est-ce qu’on a d’autre ici ?... Il paraît que Mme Calloway est en instance de divorce car son mari a découvert qu’elle avait une relation avec Ben, l’un de ses élèves. » D’un même mouvement, tous les regards se portèrent sur ladite Mme Calloway qui était là elle aussi. « Quoi ? Mais vous n’allez tout de même pas croire ces choses affreuses ? » s’exclama-t-elle, les joues rouges pivoine. « Oui bon... il s’avère que je suis effectivement en instance de divorce, mais je vous assure que cela n’a strictement rien à voir avec… ça ! » Tout le monde ne semblait pas aussi convaincu qu’il n’y paraissait. Cependant, personne ne pipa mot jusqu’à ce qu’un certain professeur d’informatique ne prenne enfin la parole. « Plutôt que de nous accusez sournoisement les uns les autres, nous ferions mieux de réagir adéquatement à tout ça. » « Tu as raison. Si personne ne se dénonce, je propose une semaine de colle collective sur leurs vacances ! » Foncièrement, ce n’était pas une si mauvaise idée, mais c’était tellement moins amusant. « J’ai une bien meilleure idée... » Sous les regards interrogateurs de ses collègues, le  professeur d’informatique pris le clavier puis la souris en main avant de taper avec détermination les mots-clés « créer site internet » dans la barre de recherche. « Entre-profs-rca.com, ça claque non ? Il paraît que la petite Mary s’est faite avorter le mois dernier… et si on mettait tout le monde au courant ? »