En 2012, la vie estudiantine a bien changé. Les jeunes veulent s’échapper des règles d’une vie adulte trop sévère. Echapper à leur destin déjà tracé. Ils bafouent l’autorité parentale, courent après des objectifs éphémères. Ces jeunes anglais n’espèrent qu’une chose, qu’on les entende crier leur souffrance et leur haine. La révolte de Mai 68 se fait ressentir à nouveau dans les esprits, court le long des veines. Les idées des étudiants français ont traversé la mer du nord pour atteindre, cinquante ans plus tard, le Royaume-Uni. Les parents sont dépassés par les évènements, ils ne savent plus comment faire pour que leurs adolescents se calment.
Pourtant, une seule ville a compris comment faire. Au sud-est de l’Angleterre, les autorités de Brighton ont décidé de faire de leur ville, deux villages. Deux villages à l’opposé l’un de l’autre, deux villages qui aujourd’hui se livrent querelle, deux villages qui ont néanmoins en commun le lycée, les magasins et autre bricole dans le genre. En effet, il y a huit ans de cela, ils firent deux parties dans l’enceinte de leur territoire. La première était un village paisible, calme, sans problèmes. Les gens y vivaient heureux, joyeux, et ne se préoccupaient que de leur soucis. Le deuxième village, était un village de vagabonds. Ceux qui n’avaient ni ambitions, ni projets d’avenir. Les mafieux de la société. Et comme les jeunes à problèmes étaient souvent issus de telles familles, le problème de la révolte fut vite maté.
Malheureusement, à ce jour, le calme est loin. Les deux villages ne vivent plus en harmonie. Le premier, Spark, recueille tous les petits bourges, qui ont des rêves, qui ne peuvent entendre parler de fêtes sans devenir blanc comme linge. Ce sont des anges, ils veulent le bien, ont de bons salaires. Carefree, par contre, est un lieu de décadence morale. Plus rien ne va. Les autorités ont de plus en plus de mal à contrôler ce qu’il s’y passe. Vente de corps, deal de drogue, soirées où l’alcool coule à flot, les problèmes de plus en plus importants. Rien ne tourne rond. Les parents ne gèrent plus rien. Ils sont dépressifs, drogués ou mafieux. Mais certains veulent sortir de leur villages, rencontrer d’autres personnes, choisir leur vie. Mais ils sont rares. Très rares. La plupart n’espèrent qu’une chose, c’est que leur cité prenne de l’ampleur sur celle de leurs voisins.