|| Je t'ai dis un déca pas un noisette !

|| Je t'ai dis un déca pas un noisette ! 15738310

T'AIME LE CAFÉ ?

10h08, plus exactement 10h08 et 30 secondes. C'est l'heure qui était affiché sur mon téléphone portable quand je franchis la porte du couloir du Bâtiment C. Pourquoi ce couloir ? C'est simple, je fuis. Oui, oui vous avez bien compris je fuis. Qu'est ce que je fuis ? C'est simple, je ne veux pas aller en cours de photographie. Car oui, même si je fais des études de stylisme ma mère m'a inscrit à certains cours de base de photographie. Pourquoi elle a fait ça ? Parce que cette folle en est la prof ! Imaginer l'horreur de passer 2 heures assis sur votre chaise au milieu de la classe, à attendre sa mère parlé tout en sentant son regard sur moi. Tout ça pour voir si je prends des notes. Oui j'écris, je gribouille du bout de mon crayon sur mon cahier. Mais c'est en aucun cas se cour qui m'intéresse pas vraiment qui je grave sur mes feuilles. En faite, ne dites rien, mais je dessine. Je passe mon temps à dessiner afin de créer de nouvelles collections. Alors aujourd’hui c’est décidé je m’en vais de ce cour pourri, et c’est pour cela que je me trouve à ce moment précis dans le couloir à faire résonner mes talons sur le planché. Je me précipite le plus vite possible dans le foyer pour éviter de me faire prendre par un surveillant.
10h10, le moment où j’ouvris la porte du foyer. Et merde, oui, oui boulette comme je suis j’ai oublié de retenir la porte, et celle-ci claquant. Je restai un moment sans bouger, comme si le fait que je ne bougeais plus aller me rendre invisible. Je visitai toute la pièce de mon regard pour voir qui si trouver. Un jeune homme, au loin assis, enfin allongé sur un des canapés. Il dort ? Je ne sais pas mais il a l’aire à fond dans ce qu’il fait. Je souris en le voyant et parti me faire un café. En me dirigeant vers la cafetière, je tournai la tête vers lui et le vit réveillé. Je lançai calmement « Je te paie un café ? ». Tout en attendant sa réponse, je me dirigea vers la machine pour mettre mes pièces afin d’activé cette chose géante.

DO YOU WANT A COFFEE ?

it's time to begin, isn't it ? i get a little bit bigger, but then i'll admit, i'm just the same as i was. now don't you understand that i'm never changing who i am.

« Putain, de quoi tu te plains ? Nous, on s'tape une vieille bique mec ! » « Et toi, une prof sexy ! Mec, à ta place, on l'aurait déjà foutu dans notre pieu et direction le septième .. » Mon pote n'avait même pas eu le temps de finir sa phrase, que je lâchais mon sac sur le sol, avant de lui foutre une droite en plein dans la face. Comme il ne s'y attendait pas, il se retrouvait sur les fesses, un air ahuri sur le visage. Les gens autour de nous s'arrêtaient de marcher, les yeux allant de mon pote qui se trouvait à présent au sol à moi. « Il t'prend quoi Daemon ?! » Me demandait mon autre pote, tout en aidant l'autre imbécile à se relever. Je me penchais légèrement en avant afin de ramasser mon sac. Puis, je passais l'une des bretelles sur mon épaule. « Vous m'faites chier. Voilà ce qu'il m'prend. » Déclarais-je tout simplement. Sans rien dire de plus, je les laissais planter là. Après tout, je n'avais rien de plus à ajouter à deux imbéciles dans leur genre. Ils m'avaient énervé à parler ainsi de ma prof. De ma mère. Et me connaissant, une remarque de plus me ferait totalement perdre le contrôle. J'étais plutôt impulsif dans mon genre. Au lieu d'aller à mon cours de photographie, je décidais donc de sécher et d'aller au foyer. Je savais que l'endroit serait désert à cette heure de la journée, étant donné que j'y allais souvent à cette heure-là. Après quelques minutes à marcher, j'arrivais à destination et, effectivement, je trouvais le foyer complètement vide. Je marchais vers l'un des canapés et, après avoir balancé mon sac sur le sol, je m'affalais dans le canapé. Un bras sous ma tête en guise d'oreiller, je commençais doucement à somnoler. J'avais deux heures pour me reposer bien tranquillement avant d'aller bouffer.

Mais ça, c'était sans compter sur l'arrivée d'une personne qui se faisait bien vite remarquer. En effet, la personne en question avait laissé la porte se refermait toute seule et, donc, claquer. Putain ! Je fronçais les sourcils sans pour autant ouvrir les yeux. Cependant, quelques minutes après, j'ouvrais doucement les yeux. Puis, je tournais la tête vers la porte, histoire de savoir qui était venu me déranger pendant ma petite sieste. Ne voyant pas la personne près de la porte, je me redressais sur le canapé, tout en balayant la pièce des yeux. Je finissais par poser le regard vers la machine à café et, ainsi que, sur la personne qui était entrée. Une fille, plutôt pas mal dans son genre. « Je te paie un café ? » Me questionnait la demoiselle en constatant que j'étais réveillé. « T'essaies de t'faire pardonner de m'avoir interrompu dans ma sieste ? » Lui demandais-je dans un premier temps. Je me levais ensuite du canapé et je commençais à m'étirer doucement. Ces quelques minutes de repos m'avaient permis de me calmer totalement et c'était déjà ça. « Mais sinon, ouais, j'en veux bien un. Le même que toi, j'bois de tout. » Finissais-je par ajouter. En effet, je n'étais pas trop compliqué au niveau des cafés. Je supportais tout. Chose bénéfique quand on avait la gueule de bois pratiquement tous les week-ends et qu'on ne se réveillait pas forcément chez soi.

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