We're not talking about that!

Je me réveillais au plein milieu de la nuit à cause de la chaleur qui régnait dans la pièce. Ce n'est vraiment pas agréable de se faire réveiller par ça, à trois heures du matin. Je mis mes pieds brûlants sur le parquet flottant froid. C'était comme une libération. Je me tenais assis, à bout de force, sur ce grand lit en bois claire, peut-être du chêne. Après un long instant, j'ouvris la fenêtre. Génial ! Le vent était frais, que c'était agréable. Je regardais, Caly' elle, elle n'était pas gênée par la chaleur, la preuve, elle avait même une couverture qui recouvrait son corps endormi. Je me laissa tomber sur mon matelas dur, impossible de trouver à nouveau le sommeil. Tournant en rond dans mon lit, je commença à réfléchir à mes parents. Oui assez bizarre tout de même, étant donné que je voulais m'éloigner d'eux pour vivre ma vie comme je l'entends. Je commençais à comprendre la véritable raison qui m'a poussé à venir m'installer ici, seul, à Londres. La liberté. Ici, au moins, je me retrouvais à égalité avec tous les étudiants, ou presque. Par chance que je m'entends relativement bien avec ma compagne de dortoir. Oui heureusement pour moi, sinon, j'aurais tout fait pour la mettre à la porte. Et oui, il faut savoir que je ne vais pas par quatre chemins quand quelque chose me dérange même si je parais timide et froid au premier abord. Il y a de quoi qui m'agace ? J'essaie toujours de régler le problème même si pour cela, je dois user de différents moyens. Sans être prétentieux, je suis ce genre de personne à avoir tout ce que je veux et d'ailleurs à cet instant, ce que j'aimerais est retrouver mon immense et luxueuse chambre au Canada. Je ne pouvais pas vraiment me plaindre de mes conditions étant issue d'une famille aisée mais, cela dit, ici je me sentais démunie. Heureusement que j'ai des d'amis d'enfer pour que mon moral ne devienne pas catastrophique. Et justement, si je peux me le permettre, Caly' fait partie de ces personnes qui me redonnent le moral. Regardant mon portable pour voir quel heure était-il, je me rendis rapidement comptes que plusieurs heures s'étaient écoulés sans m'en apercevoir. Bonté divine. Cela peut être payant de pensée à autre chose que les cours. Je n'avais aucunement vue le temps passé. Ma coloc ne tardera pas à se réveiller.